Astrifer
He / him
14 years old

★彡。Spécial

Nom : Lee
Prénom : Astrifer

Sexe et genre : masculin

Âge : 14 ans
Anniversaire : 4 juillet 2007

But : survivre ? Ou peut-être juste vivre. Astrifer n'a que 14 ans et il a été contrôlé toute sa vie. Modelé au gré des envies, encouragé à agir d'une manière ou d'une autre, sans cesse enfermé dans l'image qu'on se faisait de lui. Alors, maintenant qu'il est plus libre que jamais, il compte bien en profiter. Au fond, il n'est qu'un enfant et il ne demande pas la Lune. Simplement un peu de nourriture et de quoi profiter de la vie. Mais quand on est à Haut, ça ne fonctionne pas pareil, et Astrifer le sait. Donc il fait ce qu'il peut, sans non plus abuser. Il met ça sur le compte de la survie. Il le faut bien, non ? C'est en vérité plus complexe que ça, mais je ne suis pas certaine que lui-même sache l'exprimer.

Repaire actuel : à la ferme, avec Aliocha. Il a bien pensé à rejoindre le Panthéon, mais il est bien trop différent d'eux. Trop sauvage. Et puis, le travail de groupe, comme ça, ce n'est pas ce qui l'enchante le plus. Alors, il est resté avec Aleksei et l'aide tous les jours à s'occuper de l'endroit, prendre soin des animaux, défendre le territoire.

Physique

Astrifer est plutôt grand pour son âge. 1m70 environ pour seulement 14 ans, c'est déjà pas mal. Une carrure respectable, plutôt musclé en raison des nombreux sports qu'il a pratiqué, en plus de la crise qui n'a fait que l'endurcir. En plus, on ne peut même pas dire qu'il est maigre : grâce à la ferme, il profite de facilités pour se nourrir et n'hésite pas non plus à compléter ses repas de différentes manières.

L'adolescent a des cheveux très roux, courts. Quelque chose dans son allure, même sans voir son regard, reflète son côté sauvage. Très vif, sans cesse en mouvement, il semble plus agile que doté d'une force brute, même si on lui a souvent dit le contraire, surtout lorsqu'il était enfant. Son père le flattait d'ailleurs beaucoup sur ça : « si jeune, mon garçon, et pourtant déjà si fort ! Je pourrai l'emmener chasser avec moi bientôt ! ». Et Astrifer en était très fier à chaque fois, alors c'est resté une des caractéristiques qu'il aime bien chez lui.

Ses yeux, enfin, sont comme en accord total avec ses cheveux. Officiellement, ils sont marrons. Cependant, on y trouve souvent des lueurs orangées qui embrasent son regard d'un feu malicieux. Malicieux, mais aussi un peu inquiétant, parce que ça lui donne vraiment des airs un peu fous à la manière des méchants dans les films.

Caractère

[Un jour je le rédigerai en entier]

• un sauvage
• un gamin
• très énergique
• enfermé dans ce que les autres pensent de lui suite à la mort de Jaylah
• persuadé qu'il est « mauvais »
• malin
• enthousiaste
• généralement assez joyeux
• colérique, perd rapidement son sang froid
• côté un peu méchant/moqueur
• fonceur, impulsif
• sociable
• curieux mais fermé d'esprit sur pas mal de sujets
• farceur
• humour noir
• admiratif des gens qu'il considère badass
• a l'air très confiant
• plutôt un gros ego
• incapable de travailler en groupe si tout le monde est au même niveau
• a souvent besoin d'être guidé
• doit se sentir entouré pour être bien
• toujours peur de pas être aimé / pas être important
• immature sur plein de sujets
• attitude parfois autodestructive
• adore l'adrénaline
• ne supporte pas l'ennui et l'inaction, vraiment pas, a toujours besoin d'être occupé
• ne supporte pas les armes à feu (leur bruit, les voir, les approcher)

Lié

Australien, c'est son nom. Souvent raccourci en Austra, qui va de pair avec Astri, mais aussi parfois appelé Austral.

Australien peut ressembler à un chien. D'ailleurs, on a souvent demandé à Astrifer s'il connaissait sa race, ce à quoi ce dernier a répondu qu'il n'en avait pas. En réalité, Australien est un dingo, soit un chien sauvage ou warrigal. C'est plus une sous-espèce qu'une espèce distincte, mais ces animaux sont originaires d'Australie... d'où le prénom du lié.

Le dingo présente des caractères communs avec le chien domestique comme avec le loup. C'est une sorte d'entre deux, qui a une tête absolument adorable mais pourrait vous tuer en quelques secondes seulement.

Heureusement pour vous (ou pas), Australien est plutôt gentil. Il n'est agressif que s'il ressent une extrême détresse venant de son lié, mais sinon passe son temps à aller chercher de l'attention un peu partout. Il reste cependant sauvage et ce n'est pas un chien, alors il n'obéit pas aux ordres. Vous ne le verrez jamais donner la patte ou s'assoir sur commande, malgré les efforts d'Astrifer pour le lui enseigner.

La difficulté d'avoir un dingo dans une ferme est bien entendue importante. En temps normal, les dingos s'attaquent à une faune très diverses, des lapins aux kangourous, mais aussi au bétail. Surtout que les kangourous à Haut sont rares, alors ce n'est pas comme si Australien pouvait s'en régaler tous les jours. Le souci à la ferme, c'est que Australien a souvent envie de s'attaquer à un gibier facile. Rosalie la vache en fait partie, mais également les poules et les nombreux lapins. Il n'a encore jamais provoqué les chevaux, mais s'en est déjà pris une fois à Rory ou alors à Pamplemousse. Alors, pour palier à ce problème, Astrifer s'est entraîné à maîtriser le mode passif, très pratique pour empêcher son lié de dévorer les autres animaux. Mais, puisque ce n'est pas encore une technique totalement fiable, il a simplement pris dans l'écurie un box où est enfermé Australien. Ce n'est pas une décision qui les satisfait, mais au moins, il ne risquent pas de se faire tuer par Aleksei sous prétexte d'avoir massacrer les animaux de la ferme.

La relation d'Austra et Astri est donc plutôt bonne. Ils sont tous les deux dynamiques, enthousiastes et fonceurs. Qui se ressemble s'assemble, alors ils s'apprécient beaucoup. En plus, Astrifer est très fier d'être lié à un dingo. Il est aussi extrêmement fier du nom qu'il lui a trouvé.

Famille

Parents
Dans sa petite enfance, Astrifer a été très proche de ses parents. Il les adorait. Il voulait les rendre fier, devenir fort pour pouvoir prendre soin d'eux et qu'ils vantent ses exploits à leurs amis en disant « c'est mon fils, regardez ! ». Il aimait quand sa mère cuisinait et il aimait accompagner son père à la chasse.
Puis il y a eu l'accident.
Il n'y a jamais eu d'autres parties de chasse. Comment des parents peuvent-ils aimer leur fils alors que ce dernier a tué leur fille ? C'est l'obligation de prendre un parti et puis, il y a un moment où on se demande comment ce serait, si ça avait été l'inverse. Si Jaylah était restée à la place d'Astrifer. Et on se dit qu'on a raté un truc, qu'on est de mauvais parents. Qu'on a tout foiré et qu'il n'y a plus d'espoir, maintenant, plus de possibilité de réparer les choses.
Beaucoup de choses ont changé. Leur relation a changé. Astrifer garde une certaine colère envers ses parents. C'est plus facile de rejeter la faute sur eux. Et en même temps, il accepte. Il les comprend. Il sait que si on échangeait les rôles, lui aurait été incapable de faire ce qu'ils ont fait pour lui. Alors il les aime. Il se demande si c'est encore réciproque. Oui.

Grand frère - Alaric
Alaric est le grand frère d'Astrifer, et comme tout petit frère, Astrifer l'admire beaucoup... en même temps qu'il le jalouse. Il est beaucoup mieux que lui et c'est à la fois génial et horrible.
[à developper plus]

Petite sœur - Jaylah
Jaylah, c'est la petite sœur d'Astrifer. Environ deux ans d'écart. Il était trop fier d'être grand frère, d'être responsable et de plus être le petit de la famille.
Puis il l'a tuée. Il ne s'en rappelle même plus. Un psychiatre lui a dit que c'était normal, parce que c'est un souvenir traumatisant et que son cerveau le cache. Mais un jour, il a effleuré la gâchette d'un fusil de chasse et il a fait une crise de panique. C'est tout ce qu'il lui reste de Jaylah. La sensation de la gâchette contre son doigt.

Relations

Aleksei
[un jour je l'écrirai]

Tolya Akane
[un jour je l'écrirai]

Connor lisxuillee
[un jour je l'écrirai / à developper]

Danaé Shivahe
[un jour je l'écrirai / à developper]

Anaël VentNoir137
[un jour je l'écrirai / à développer]

Aslan ? VentNoir137

Histoire

Astrifer apparaît dans le monde un soir d'été. Il fait beau, c'est les vacances et tout le monde se réjouit de l'arrivée d'un deuxième enfant dans la famille. Il grandit dans un cocon, entouré par les membres de sa famille.

Deux ans plus tard, c'est au tour de Jaylah d'arriver. Encore une fois, on se réjouit. En plus, c'est une fille, on se dit qu'elle sera bien avec deux grands frères, même s'il lui faudra du courage pour se défendre contre leurs taquineries... des trucs banals, les trucs qu'on entend tout le temps.

À trois ans, Astrifer rentre à l'école. Il est dynamique sans être turbulent. On l'aime bien, on encourage sa curiosité, même si on remarque très vite qu'il n'est jamais longtemps concentré. Ce n'est pas grave. Il apprendra. C'est fait pour ça, l'école.

À cinq ans, Astrifer commence à accompagner son père à la chasse. C'est tous les samedis. Il faut se lever tôt le matin, puis aller en forêt et s'aventurer dans les bois brumeux. Astrifer adore ça. Ils emmènent le vieux chien de la famille, qui retrouve de l'énergie quand il traque les animaux.

Astrifer a six ans. C'est un samedi de chasse et cette fois, on emmène toute la famille. Leur mère n'aime pas trop, mais il faut bien quelqu'un pour surveiller les enfants. Astrifer a six ans. Il dit qu'il est grand. Il veux essayer de tirer, lui aussi, pour rapporter des prises. Il veut pouvoir dire à ses amis à l'école qu'il a chassé et qu'il a tiré tout seul. Mais il est beaucoup trop jeune. Son père lui dit non. À midi, ils s'arrêtent pour manger. Astrifer est têtu et il n'accepte pas qu'on lui dise non sans explication. Avec Jaylah, ils décident d'aller chercher le fusil de chasse.

C'est un accident débile.

L'arme est devant eux, ils la veulent tous les deux. Ils se disputent. Les adultes arrivent. Un coup de feu part. Jaylah tombe.

Ensuite, tout s'enchaîne. On crie sur Astrifer, on enlève l'arme. On appelle les urgences, mais ils sont au milieu de la forêt, c'est compliqué. Vite, on monte dans la voiture. Jaylah est encore vivante. Elle respire. Elle pleure, aussi.

Arrivés à l'hôpital, elle est prise en charge. Mais c'est déjà trop tard. Elle a perdu trop de sang, elle est trop jeune, trop de temps est passé. Malgré les efforts, Jaylah mourra en fin d'après-midi.

Alors, très vite, la nouvelle se propage. Un enfant de six ans a tué sa soeur. On retire son permis de chasse au père. Il y a des enquêtes, les médias s'en mêlent, l'histoire prend de l'ampleur. On soupçonne les parents. Sont-ils violents ? Essayent-ils de rejeter la mort de Jaylah sur leur enfant, alors qu'ils en seraient eux-mêmes responsables ?

Tout ça, Astrifer le vit sans le vivre. Il n'y fait pas attention. On lui fait passer des tonnes de tests. On lui pose des questions. Des journalistes essayent de le faire parler. Le monde n'a qu'une envie : trouver des réponses. L'excuse du simple accident ne suffit pas, c'est tellement improbable. Tout le monde attend une nouvelle incroyable. Tout le monde a besoin d'une excuse solide. N'importe quoi : violence des parents, trouble psychologique de l'enfant, une volonté, un harcèlement, un traumatisme...

Mais la vérité, c'est que ce n'est qu'un vulgaire accident.

Pendant six mois, Astrifer est placé en famille d'accueil, le temps que tout se calme. Mais c'est déjà trop tard : à Haut, on le connaît maintenant. Il a sa réputation. Il faudrait changer de ville, là où personne ne les connait. Et en même temps... ce serait effacer Jaylah, son existence.

Astrifer a sept ans. Il revient vivre avec sa famille. Il a grandi. Ils ne se connaissent plus. Jaylah se cache dans tous les silences. Mais il faut faire avec.

Doucement, Astrifer apprend à renouer avec sa famille. C'est difficile, c'est long. Très vite, tous les proches apportent leur avis. Personne ne leur demande rien, mais peut-être qu'ils voient ça comme une manière de montrer qu'ils font attention. Les parents écoutent, acquiescent.

On inscrit Astrifer à diverses activités. On dit qu'il faut le canaliser. Pourtant, il n'a jamais été turbulent, mais cette histoire de meurtre a peint une toute autre image de lui. Doucement, on commence à modeler l'enfant, afin qu'il rentre dans le cadre qu'on a fait pour lui.

Et la transformation commence. Astrifer ne comprend pas pourquoi on lui fait ça, mais il ne peut pas se débattre. Ce n'est pas lui, mais on s'en fiche, parce que c'est un tueur. Il faut qu'il reflète cette image. Non, on ne cherche pas sa rédemption. On cherche encore l'explication. Et si on en a pas, alors on va la créer.

Les années passent. Astrifer rencontre des gens, se laisse entraîner par le rythme qu'on lui impose.

Puis, c'est la crise des Specials. Libération. Astrifer est lié tôt et il fugue. Il ne reviendra jamais chez lui.

Par hasard, il rencontre Tolya Akane. Elle évolue dans l'ombre, mais regroupe des Specials et leur offre différentes adresses pour qu'ils puissent se cacher. Elle ne cache personne, mais réparti ceux qu'elle trouve et leur parle des différentes cachettes. En cas d'attaque, elle leur donne des moyens de réagir. Fuir, où aller, vers qui...

Mais Astrifer ne rejoint pas de groupe. Déjà parce qu'il est refusé dans le premier. Puis, il préfère rester avec Tolya.

Puis il découvre Aleksei et Elie dans les journaux. Il les trouve trop cool. Quand avec Tolya, ils découvrent qu'une attaque contre eux est imminente, c'est Astrifer qui décide d'agir. Agir tout de suite. Pas le temps pour les renforts. Ils sauvent Aleksei et l'aident à gérer sa ferme. Et lorsque Tolya Akane décidera de repartir, Astrifer, lui, restera.

Alors il apprend avec Aleksei, qui est la première personne à connaître son histoire et ne pas le traiter comme un meurtrier. Ça le rassure. Il aide à s'occuper de la ferme, à défendre, développe des stratégies avec Alio.

Et il est libre. Plus libre que jamais.