Into fire

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JE SAIS, JE SAIS. Mon excuse cette fois, c'est les 100 votes. Non mais vraiment... j'vous adore, bon sang. Au point de poster un-chapitre-qui-en-devient-peut-être-deux-mais-en-fait-un-chapitre-peut-en-cacher-un-autre-donc-ça-fait-trois-et-ce-truc-commence-à-devenir-beaucoup-trop-long. ♥

**********

*Frigiel*

J'adore quand les gens croient à mes blagues. Mais si je me mets à y croire moi-même, y'a un problème.

Oui, je devais admettre que j'étais allé un peu plus loin que ce que j'avais prévu. J'étais juste censé lui tenir les mains, et le regarder prendre sa si jolie couleur cramoisie. Moi-même, je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais balancé cette histoire de promesse. Ni pourquoi j'avais fini par l'embrasser sur le front.

Allons bon... moi, réfléchir à mes blagues ? C'était vraiment le comble.

Je me retournai vers le portail du Nether ; c'était plus urgent. Le "briquet" que m'avait donné Dortos consistait en un caillou à bords aiguisés et un morceau de métal incurvé, et je n'avais strictement aucune idée de comment faire marcher ce truc. Le mode d'emploi n'était pas fourni avec.

Stupidement, j'essayai de frotter le caillou contre le métal. Pas de résultat. Commençant à m'impatienter, je grattai plus vite l'un contre l'autre, toujours sans aucun effet. Au final, exaspéré, je pris la pièce de métal et donnai un violent coup sur la saleté de caillasse ; le choc créa une gerbe d'étincelles qui bondirent entre les murs d'obsidienne, et le portail s'alluma avec un grand "woush". Je reculai instinctivement, mais mon talon heurta un caillou, et je tombai sur les fesses contre le sol dur.

J'entendis Dortos pouffer, me relevai et annonçai, avec le peu de dignité qu'il me restait :

- C'est ouvert.

- J'ai vu ça, ouais.

- Bon, on y va ou tu vas rester longtemps à te bidonner ?

Sur ce, j'avançai sans attendre dans les volutes de fluide violacé qui constituaient le portail, et Dortos vint me rejoindre. Peu à peu, je vis la grotte se troubler, puis l'image floue de l'extérieur se teinta lentement de rouge. Cette vue, associée à des bourdonnements de plus en plus forts dans mes oreilles, commençait à me filer une migraine horrible, aussi fermai-je les paupières. La température de mon environnement augmentait à toute vitesse. Vivement que le transfert soit fini, avant que nous cramions tous les deux comme des quiches au four...

D'un coup, les bourdonnements cessèrent, pour laisser place à une sorte de glougloutement ; en rouvrant les yeux, je vis que nous étions arrivés dans l'autre dimension. Devant nous s'étendaient des îles de roche rouge sombre, flottant dans les airs, et d'où tombaient de larges coulées de lave. En avançant au bord de l'île sur laquelle nous étions, je vis que les coulées rejoignaient un vaste océan rougeoyant, et assurément très, très chaud. Pas l'endroit idéal pour piquer une tête.

- Frigiel...

Je me tournai vers Dortos ; il regardait dans la direction opposée, les yeux écarquillés, le doigt tendu. Je vins à côté de lui pour voir ce qu'il me pointait, et à mon tour, n'en crus pas mes yeux. Il y avait derrière un promontoire rocheux une immense structure de briques sombres, construite au-dessus de la lave. Autrement dit, une forteresse.

- Si c'est pas de la chance, ça, m'excitai-je.

- Vu tout ce qu'il y aura comme bestioles dedans, j'appellerais pas ça de la chance, mais une corvée plus vite faite que prévu.

- Tss, arrête, ça va être fun ! Allez, viens !

Je le pris naturellement par la main, et nous nous avançâmes vers l'édifice.


Une heure plus tard, je retrouvais mon camarade au centre de la forteresse pour faire le point.

- Verrues ?

- Trente-deux, et toi ?

- Vingt-six. Coffres ?

- J'en ai trouvé qu'un, j'ai deux lingots d'or et une armure de cheval en fer.

- Balance-la, j'en ai deux en diamant et deux selles, plus cinq diamants, six lingots de fer et trois d'or. Oh, et quelques os sur les squelettes que j'ai trouvés, une larme de Ghast et même une crème de magma. Admets ta défaite, petit blond.

- Gnagnagna. Moi aussi, j'ai des os.

- Et sinon, des bâtons de blaze ? J'en ai pas croisé un seul.

- Non plus. Mais il me semble avoir vu un spawner.

Je hochai la tête, et laissai Dortos me conduire à l'autre bout de la forteresse ; en effet, par une ouverture dans un mur, je vis vaguement une cage cubique qui contenait quelque chose de jaune vif, sur une plate-forme un peu plus loin. Dortos me fit signe de m'arrêter juste à l'intersection qui y menait.

- T'es sûr que tu veux le faire ? C'est plus risqué que d'affronter trois zombies, tu sais.

- Dans Minecraft, faire le dragon sans potions, c'est faisable mais dur, et ça demande une sacrée expérience du jeu. Est-ce qu'on a cette expérience sur Mineworld ? J'crois pas. Donc, les potions, c'est obligatoire, point.

- Si tu le dis...

- On a de la chance que ce soit un spawner en extérieur, poursuivis-je. Tu peux aller te poster sur le toit et jouer les snipers. Moi, je bloque les couloirs adjacents pour éviter un accident avec les pigmen, et je fonce. Une objection ?

- ... non, c'est bon.

- Alors on y va. Dès que tu es en position, préviens-moi, que j'y aille.

- Comment ?

- Crie "Frigiel, mon amour, je suis placé !", ça devrait suffire !

Dortos rosit, et grimpa sur les hauteurs en ronchonnant. Quelques secondes plus tard, un petit "vas-y !" donna le début de mon plan.

Je bondis pile au centre de l'intersection et jetai un coup d'œil au spawner. Pas encore de blaze, parfait. Tournant le dos à la petite cage, je me mis à reboucher frénétiquement les couloirs autour de moi ; et à peine eus-je fini cette tâche qu'un bruit d'outre-tombe émana de la plate-forme au spawner. Je me tournai pour y faire face... et restai bouche bée devant le monstre qui venait d'apparaître.

C'était une petite créature humanoïde, pas plus grande que mon avant-bras, qui ressemblait à un petit lutin aux oreilles pointues, et à la peau d'un joli jaune, orangé aux extrémités. Elle lévitait à quelques centimètres du sol, et quatre ou cinq bâtons ambrés tournoyaient autour d'elle, de plus en plus vite. Lorsque je croisai son regard de feu, je fus incapable de bouger le petit doigt, complètement subjugué. Et ces bâtons qui accéléraient encore, au point de s'enflammer...

- Frigiel, fais gaffe, bordel !

- Hein ?

Je réalisai, trop tard, que trois boules de feu se dirigeaient droit sur moi. Dans un bond sur le côté désespéré, je tentai de les éviter. De fait, aucune ne me toucha. Sauf que ce n'était pas grâce à mon esquive, mais à trois flèches, tirées simultanément sur les trois projectiles, qui avaient dévié leur trajectoire.

- Dortos ?

- Ferme-la et cogne ce truc, andouille !

C'est un don du ciel, ce mec, pensai-je en sortant mon épée. Je sautai sans plus réfléchir sur le blaze, et l'achevai en quelques coups, juste au moment où deux autres apparaissaient.

- Ça va être chaud, grommelai-je. Sans mauvais jeu de mots.

- Tape celui de droite, je gère l'autre.

- D'acc', mon chou !

Obéissant à Dortos, je portai un coup à mon adversaire. Ses bâtons se mirent à accélérer. Ah non, une fois, mais pas deux. Je me jetai au sol, me mordant la lèvre alors que les boules enflammées volaient au-dessus de ma tête, avant de me relever et d'achever le blaze. J'eus à peine le temps de souffler et de constater que Dortos avait tué le sien que d'autres me popaient déjà dessus.

Ça allait être long, cette histoire.

**********

En fait, ce chapitre aurait mieux fait de s'appeler "apprends à utiliser un briquet avec Frigiel" '-'

Oh, et quant à ces doutes qui planent sur l'identité du tueur de Brioche... je ne dis rien ! (mais je ris très fort en-dedans de moi) ♥

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