Chapitre 1 : Un sourire

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NDA : premier chapitre de cette nouvelle fanfiction. Ce chapitre sera sans doute anormalement long. Désolé pour les fautes.
Bonne lecture !

La porte de bois grinça. Elle entra la première dans la pièce. Dans la chambre, dans leur chambre. Les joues rouges, les yeux brillants, un largue sourire aux lèvres. Elle y avança lentement. Elle y était déjà entrée certes, mais jamais comme ça... pas dans cette robe blanche. Elle s'avança jusqu'au lit tendant la main pour toucher la couette du bout des doigts. Des pas se firent entendre derrière elle. Les pas de celui qu'elle avait d'abord considéré comme son meilleur ami avant de se rendre compte des réels sentiments qu'elle éprouvait réellement pour lui. Elle inspira profondément.

- C'est étrange. Je connais cette chambre mais... j'ai l'impression d'y entrer pour la première fois.

Elle le sentit sourire.

- Peut-être parce que c'est la première fois qu'on y entre comme ça. Marié.

Elle se retourna vers lui et lui sourit à son tour.

- Oui, c'est possible.

Elle s'appuya sur le rebord de la tête de lit. Il s'approcha doucement d'elle et tendit la main vers sa joue et approcha son visage du sien avant de déposer un léger baiser sur son front. Il la prit quelques instants dans ses bras avant de s'écarter doucement d'elle et de la regarder dans les yeux. Il jeta un regard hésitant vers le lit avant de regarder le sol en rougissant. Elle sourit en se libérant de ses bras pour aller s'asseoir sur le lit. Elle le regarda avec un regard tendre.

- Tu sais que tu n'es jamais à l'aise quand on évoque certains sujets. Quand ça nous touche directement la plupart du temps.

Il rougit d'un coup, se tordant les doigts bredouillant des excuses incompréhensibles.
Elle tapota le lit l'invitant à s'asseoir à côté d'elle. Elle caressa sa joue tendrement.

- Tu n'as pas d'excuses à te donner Harold. J'ai toujours fait le premier pas, et ce n'est pas grave si ça ne change pas tu sais.

Harold la regarda dans les yeux.

- Astrid... tu n'as pas toujours fait le premier pas.

Elle haussa un sourcil amusé.

- Vraiment ? Je t'ai pourtant embrassée en première.

- Oh... c'est pas du jeu, on avait 15 ans.

- Et on en a maintenant 21. Et qu'est-ce qui a changer ? On est devenu plus mature, responsable. Mais, tu sais aussi bien que moi, que même maintenant encore, c'est moi la plus responsable.

Harold s'esclaffa et se mit à parler avec les mains comme il en a l'habitude.

- Oh ! Comment tu oses dire ça ? Tu sais bien que c'est moi, je suis tellement... mais c'est moi qui t'ai demandé, tu ne peux pas dire le contraire.

- C'est Guelfor qui en a parlé en premier.

- Oui mais... enfin... tu n'étais pas non plus super emballée à l'idée à ce moment-là.

Elle le regarda droit dans les yeux en haussant un sourcil.

- Qu'est-ce que tu en sais ? Je disais simplement que l'on n'était pas prêt. Pas que je ne le voulais pas. Surtout que tu t'es vraiment décidé à me demander après que Kranedur ai fait de toi « un homme à marier ».

- Eh ! Je tiens à dire que je ne lui avais rien demandé.

- Tu ne l'en as pas non plus empêché.

- Rah... c'est dingue. Comme tu fais pour toujours avoir le dernier mot ?

Astrid éclata de rire, se pliant en deux tendit qu'Harold se levait en essayant de trouver quel argument il allait employer. Elle se leva à son tour, tentant de reprendre sa respiration aux côtés du jeune homme.

- Tu es tellement stupide si tu savais.

Il se redressa pour lui faire face, tentant tous deux de regagner leur sérieux. Mais cela s'avérait plus difficile que prévu. Harold s'approcha d'elle avec la respiration saccadée. Il glissa une main dans ses cheveux. Il rapprocha leur visage et murmura :

- Je peux peut-être fait le premier pas cette fois.

Astrid sourit. Et il réduit l'espace qui les séparait avec un baiser brulant d'amour.

***

La lumière du soleil perçait à travers la trappe sur le toit et vint frapper le visage d'Harold en douceur. Il ouvrit les yeux en clignant les paupières pour que les rayons ne le blessent pas. Lorsqu'il put ouvrir les yeux, le visage posé et calme d'Astrid devant lui. Elle dormait encore. Et elle était belle. Ses cheveux blonds étaient détachés et entouraient son visage comme une aura. Il aurait pu la regarder dormir encore des heures. Mais les traditions leur imposaient de se séparer un temps avant de se retrouver dans La Grande Salle pour la fin de l'accomplissement du mariage. Cependant la seule envie d'Harold était de pouvoir rester des heures encore à l'observer éclairer par les simples rayons du soleil. Après quelques minutes, la femme finit par émerger doucement de son sommeil. Elle sourit en croisant le regard d'Harold qui l'observait toujours avant de s'étirer et de se redresser en s'appuyant sur la tête de lit. Elle inspira profondément avant de se rallonger et de sa tournée vers Harold.

- Salut.

- Salut.

Harold lui caressa les cheveux tendrement avant de lui embrasser le front. Elle s'approcha de lui et alla se caler dans ses bras. Ils restèrent quelques minutes dans cette position avant de se lever d'un commun d'accord. Dix minutes plus tard, ils étaient tous deux assis autour de la table pour un déjeuner copieux. Harold était habillé comme à l'ordinaire, dans des tons marron avec un cuirassé et des épaulières où il était représenté sur l'une d'elles le profil d'un furie-nocturne. Astrid portait quant à elle sa fameuse jupe à cuire avec sur haut bleu et bordeaux. Cependant, elle portant en plus de cela sa cape en fourrure blanche, qu'elle devait à présent porter pour revendiquer son nouveau statut de chef du village. Elle avait tressé ses cheveux à mettre longueur, pour ne pas paraître trop stricte. Une fois assise en face d'Harold elle l'observa avant de se reconcentrer sur son bol de lait de yack. Elle leva les yeux vers lui et fronça les sourcils. Il la regarda sans comprendre. Elle fit des allers-retours du regard entre lui et le siège où avait été laisser la cape en fourrure d'Harold. Lorsqu'il comprit enfin ce qu'elle voulu dire il la pria de regard, mais le regard insistant de sa compagne l'en dissuada. Il se leva en traînant des pieds, ou du moins de son pied et de sa prothèse, et alla chercher la cape qu'il attacha sur ses épaules. Il se rassit sur là sa chaise en parlant dans sa barbe, qu'il n'avait pas encore, alors qu'Astrid le regardait avec un regard fier. Ils poursuivirent leur déjeuner dans le calme. La porte s'ouvrit à la volée faisant sursauter les jeunes mariés et les recouvrant d'une bouffée de neige. Une fois la porte ouverte, les jumeaux Kognedur et Kranedur entrèrent à grands pas suivis de près par Valka qui avait l'air désolé. Alors que Kognedur bougeait les épaules, Kranedur lui, se mit à lisser sa «barbe » qui n'était en réalité que ses cheveux qu'il avait tressés avant de prendre un air sérieux et calme (du moins dans la limite du possible pour lui). Il ouvrit grand les bras et s'exclama :

- Chers enfants ! Comment allez-vous ? Ah... ça sent l'amour à plein nez !

Kognedur s'avança à son tour et se gratta le menton.

- Je suis bien d'accord avec cher frère. Je dirais même que ça sent l'amour à plein nez !

Tous se tournèrent vers elle sans comprendre, se demanda si elle était folle, n'avait pas entendu son frère... ou était fou. Harold se demanda d'ailleurs si elle ne le devenait pas un peu plus jour après jour. Valka s'avança à son tour l'air désolé.
- Excusez les. Je les ai croisé que je me rendais à la grande salle. Il avait envie de voir le résultat de son « accomplissement ». J'avoue ne pas avoir bien compris de quoi il parlait, dit-elle en haussant les épaules. Je les accompagne pour être sûr qu'ils ne disent et ne fassent pas de bêtises.

Astrid soupira et se prit la tête dans sa main avant de rire. Rire qui n'avait rien de cordial.

Valka eut elle aussi un petit rire et prix les jumeaux par les épaules pour les traîner en dehors de la hutte. Elle s'excusa au regard alors que les jumeaux se chamaillaient. Harold qui s'était levé pour saluer sa mère se rassit lourdement sur le banc. Il regarda et tous deux se mirent à rire. Quand la porte s'ouvrit à nouveau. Varek arriva essoufflé une sacoche à l'épaule, couvert de neige. Cependant, lui, eu la bonté de s'excuser auprès du jeune couple. Il s'approcha de la table et se sert un verre d'eau sans demander son reste. Astrid et Harold le regardaient faire, passif. Mais il était fort à parier qu'il n'en pensait pas un mot.

- Harold ! Si tu savais, j'ai eu une idée absolument géniale ! Je me disais que vu Je me disais que vu qu'on a passé des années entière à étudier les dragons on pourrait reprendre le livre des dragons ! Tu ne penses pas . On pourrait le reprendre du début. Le compléter avec ce que l'on a appris, mettre les nouveaux dragons.

Harold se massa douloureusement les tempes. Il n'avait actuellement qu'une envie : se taper la tête contre la table. Astrid quant à elle, l'écoutait sans l'écouter. Se concentrant moins sur ce qu'il disait que sur la façon dont elle le jettera dehors. Quand il eut l'air d'avoir enfin terminé son monologue, une des plus grosses têtes d'andouille de l'île pointa elle aussi le bout de son nez. Rustik. Harold mit ses mains dans ses cheveux et commença à se gratter la tête. Le nouveau venu n'avait pas forcément l'air de vouloir leur dire quelque chose. Il avait juste envie de les embêter. Astrid perdit patience la première. Elle se leva d'un coup les faisait sursauter.

- Rahh ! Mais ce n'est pas possible ! Qu'est-ce que vous avez tous aujourd'hui ?

Harold se leva à son tour et poursuivit.

- On ne pourrait pas avoir la journée tranquille . Ou au moins la matinée ? De sorte qu'on est l'impression d'avoir un lendemain de mariage dans le calme . Parce que là, on a juste l'impression que vous vous êtes tous mis d'accord pour nous prendre les cheveux.

- Et c'est vrai mon cher ami, affirma Kranedur en réapparaissant dans l'embrasure de la porte suivi par sa sœur.

Varek acquiesça.

- Raahhh !

Le cri de colère d'Harold ne leur fit pas peur, ni ne les impressionna. Et Kranedur ne put s'empêcher de le reprendre.

- Il n'est pas prêt ! Ô Thor ! Pardonne mon erreur.

Harold le regarda exaspéré. C'est finalement Astrid qui après quelques minutes fini par les mettre à la porte et fermer le loquet de celle-ci. Elle se tourna vers Harold et se passa une main dans les cheveux en soupirant et elle se rassit.

Après quelques minutes ils finirent par sortir de leur hutte. Ils restèrent un moment devant la porte à observer Berk. Le village était couvert de neige. C'était beau. Ils descendirent les marches mains dans la main. Ils s'avancèrent dans le village, saluant les passants, et regardant autour d'eux comme si c'était la première fois qu'ils le visitaient. Ils passèrent à l'armurerie saluant Guelfor où ils croisèrent de nouveau Valka qui put les saluer correctement cette fois-ci. Elle alla serrer son fils dans ses bras et fit de même avec Astrid. Elle les regarda en souriant tendrement avant d'ouvrir grand les yeux et de se retourner vers sa belle-fille.

- Astrid, tu n'es pas encore allé voir Gothi n'est-ce pas ?

Elle confirma avec un hochement de tête.

-Bien, dit-elle à l'intention d'Harold, je te l'empreinte quelques instants.

Aussitôt dit, elle prit Astrid par la main et la tira en direction de la hutte en hauteur dans laquelle Gothi consultait et vivait où les attendait la mère d'Astrid.

Harold se tourna vers Guelfor qui le fixait en haussant les épaules. Son ami retourna à son ouvrage tendit que le chef de Berk soupira en balançant ses bras pour se redonner contenance avant de se tourner vers la forge pour finaliser les armes qu'il avait commencées quelques jours plus tôt.

Astrid et Valka se rendait à la hutte de Gothi. La tradition Viking demandait à ce que la mariée après la nuit de noces se rende chez la chaman du village afin qu'elle note le rêve de l'épouse. Celui-ci disait-on, faisait compte de prophétie quant au nombre d'enfant qu'elle porterait ainsi que du succès de la famille et de sa descendance. Et la moindre des choses que l'on puisse  dire, c'est que Astrid n'était pas sereine. Elle avait l'impression que c'était son avenir à elle qui était en jeu. Elle ne voulait pas décevoir Harold. Elle ne le voulait pas. Elle ne voulait pas  qu'il se sente responsable si elle  ne pouvait pas en avoir. Astrid avait toujours regretté  ce moment depuis toute petite, le lendemain de la nuit de noce pouvait tout changer, changer sa vie en bien et en mal. Mais elle était forte. Elle avait combattu des Dragons, les avait monté. Elle s'était battu contre des trapeurs, des hommes sans coeur dont la seule et unique pensée était de tuer ou de semer le chao. Elle avait survécue. Et elle s'était relevé en cas d'échec. Valka dû sentir son stress, elle posa une main sur son épaule qu'elle sera tendrement et lui sourit. Elles montrèrent  côte-à-côte les rondains de bois attaché à l'arbre qui conduisait à la hutte suspendue de Gothi. Arrivée dans la pièce, Gothi la fit s'asseoir d'un geste de la main. Hella, la mère d'Astrid prit la main de sa fille, tendrement elle lui caressa le dos. Sa fille lui sourit. Valka resta debout derrière sa belle-fille. Avec un autre geste de la main, Gothi  lui demanda de raconter son rêve, alors qu'elle le notait sur un parchemin de ses mains osseuses. Une fois cette tâche accompli, l'inquiétude d'Astrid se fit grandissante alors que Gothi griffonait sur un autre papier avant de lever le visage vers elle. Et elle sourit.

Harold attendait Astrid en bas des escaliers de bois. Il avait les mains moites et ne pouvait s'empêcher de se les frotter sur les jambes. Lorsqu'il la vit enfin, son regard s'illumina et il s'avança vers de sa démarche maladroite.

- Alors ?

Elle lui répondit avec un sourire. Harold le lui rendit. Il prit sa main et l'emmèna vers la grande salle.

La journée se poursuivit sur se rythme là. Les jumeaux toujours aussi exaspèrant, Varek et Harold parlant du projet de reprendre le livre des dragons. Rustik quand à lui avait fini par oublier l'idée de séduire Valka, il passa donc le reste de la journée à regarder passer les jeunes viking du village, demandant à chaque fois son avis à Astrid. A un moment, Varek prit Harold en aparté, et Astrid les regarda s'éloigner. Elle aurait voulu les suivre, mais elle devait gérer des jumeaux enflammer. Littéralement.

En fait rien n'avait vraiment changé.  Certe, Harold et elle était a présent mariés, mais leur relation  en elle même n'avait pas changé. 

Ils devaient juste porter ces foutues capes en fourrure.

publié  le  3 mars.

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