Chapitre 2 : Faire le contraire

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La porte de bois s'ouvrit, et quand Astrid entra elle trouva le lit vide, et une lampe à huile briller un peu plus loin. Auprès d'elle, une silhouette accroupie griffonnait dans un cahier de parchemin. La silhouette familière d'Harold était à peine éclairé, seul son ouvrage l'était. Astrid s'avança doucement vers lui se demandant ce que son mari était en train de faire. Lorsqu'elle fut assez proche elle put voir ce sur quoi il travaillait. Un cahier ainsi que des papiers étaient éparpillés en face de lui, alors qu'il recopiait fougueusement dans le cahier ce qu'elle avait reconnu comme étant les recherches qu'il avait effectué les dernières années. Astrid savait Harold nostalgique de cette époque, mais remuer le passé ainsi ne ferait sans doute qu'aggraver les choses, ou du moins les rendre plus dure à être supporter. Elle s'accroupit à côté de lui et mit une main sur son épaule.

- Qu'est-ce que tu es en train de faire ?

- Varek m'a demandé de compléter le nouveau livre des Dragons.

- Le nouveau livre des Dragons ? lui demanda-t-elle étonnée.

- Le premier livre écrit par Bork ne recensait que ce que l'on croyait connaître sur les dragons. Or, la majorité de ce qui y était écrit n'était qu'à moitié vrai. Mais maintenant que le monde, le nôtre et le leur a évolué, ainsi que notre façon de pensée, on est enfin en capacité de retranscrire la vérité.

Il se redressa et mit les mains sur ses hanches.

- Varek m'a donné tous ses documents, et avec les miens, je suis en capacité de faire quelque chose de vrai sur les Dragons. Parce qu'on ne doit pas oublier qui ils sont vraiment et que...

Astrid l'interrompit après avoir observé son ouvrage durant sa tirade. Il recopiait avec le plus grand soin toutes les notes qu'il avait accumulées au fur et à mesure des années sur les Furry - Nocturne.

- Harold. Je comprends que tu t'inquiètes pour lui et pour tous les autres. Mais ne crois-tu pas qu'ils peuvent se débrouiller seul . Enfin, ce que je veux dire c'est qu'ils vivaient très bien sans nous, alors maintenant qu'ils ont un endroit où ils seront toujours en sécurité, ils ne craignent plus rien.

Il la regarda d'un air mélancolique avant de se tourner vers ses croquis. Ça faisait mal. Ça faisait mal de se dire qu'il ne verrait sans doute plus son meilleur ami. Qu'il ne pourra plus jamais volé.

- Je le sais bien Astrid, je le sais, seulement je ne veux pas que tout cela soit perdu, dit-il en montrant d'un geste, de la main les recherche éparpillées devant lui. Je ne veux pas que les générations futures l'oublie. J'aimerais seulement que dans cent ans, dans deux-cent ans où trois-cent ans, des personnes sachent encore la vérité. Que leur existence ne soit pas devenue un mythe, une simple légende. Je ne veux pas qu'aient les oublies.

Elle se rapprocha et s'assit près de lui. Elle leva une main et rapprocha son vidage du sien, l'obligeant à la regarder droit dans les yeux. Elle tendit l'autre main et caressa ses cheveux.

- Harold... je suis totalement d'accord avec toi. Je t'aiderais volontiers en ce qui concerne les dragons Vipères, croit moi. Je ne te dirais pas non plus de mettre ce projet de côté, parce que ce serait plus que cruel et que même moi je ne pourrais pas. Je ne te demanderais pas non plus de tout oublier, parce que je ne pourrais pas non plus le faire. Tout ce que je te demande maintenant, c'est de ne pas oublier qui tu es. Ce que tu es vraiment à l'intérieur, comme à l'extérieur.

Elle posa une main sur son coeur en prononçant ces dernières paroles. Elle l'embrassa rapidement.

- Tu es le chef de Berk. Lui, il est le roi de dragons.

Astrid se leva, secoua la fourrure qu'elle avait sur les épaules avant de se diriger vers leur lit. Elle s'y assit, enleva la cape qu'elle avait sur les épaules et leva la couverture avant de se glisser dans le lit. Elle se redressa une dernière fois, se tournant vers Harold qui l'observait. Elle lui sourit.

- Surtout, n'oublie pas que tout va bien pour lui.

***

La matinée pour une fois s'était déroulée sans problème. La forge n'avait pas explosé, les jumeaux ne s'étaient pas disputé - ils avaient tendu un piège à Rustik qui les avait faits bien rire - et Rustik était tombé dans la fosse aux bêtes. Harold, depuis le départ des dragons essayait d'assurer tant bien que mal son rôle de chef. Il avait pris l'habitude en un an, et même avant de diriger Berkiens et Dragonnier pour telle ou telle mission. Maintenant que berk était redevenu le petit village tranquille où il avait été avant l'arrivée des dragons, Harold ne savait plus quoi faire. Il était un formidable chef, mais sa conscience, comme depuis toujours lui faisait défaut. Et c'était dans ces moments-là que Valka remerciait Thor qu'Astrid soit près de lui.
Le climat du nouveau Berk était moins aride, et Harold avait d'ores et déjà pu annonce les tâches que tous devront accomplir. Harold et Astrid avait rassemblé tout le groupe ainsi que Valka et Eret pour décider du programme à enseigner aux jeunes Vikings du village.

- Bien, donc je disais, reprit Harold, on devrait chacun faire une leçon sur les différentes classes de dragons avant de faire une leçon commune sur leur histoire.

-Euh, Harold, l'interrompit Astrid, ce serait plus judicieux de faire le contraire, non .

Il se mit à réfléchir quelques instants avant que son visage ne s'éclaire. Il allait parler, mais le bourdonnement continu que causait le débat entre les jumeaux et Rustik, ne lui permit pas de poursuivre.

- J'aimerais bien que l'on ne parle pas en même temps que moi, dit-il avec une voix forte, attirant alors l'intention du trio.

- Oh ! Non ! s'outra Kranedur, qui ose parler en même temps que notre chef adoré ? Que le responsable vienne devant moi et que je lui plante mon crâne dans son crâne !

Tous le fixèrent sans rien dire, alors que Rustik et Kognedur s'éloignaient à petits pas de Kranedur et Harold. C'est avec une voix faible que Varek lui répondit :

- En fait il parle de toi je crois, là.

Kranedur rapprocha son visage du sien et leva le doigt en formant des ronds avec celui-ci.

- Qu'as-tu di, Ô ancien chevaucheur de Gronk légèrement en surpoids ?

Harold se tapa le front de la main droite et soupira longuement.

- Il a dit que je parlais de toi Kranedur. Alors s'il te plaît, tais-toi et écoute.

Le jeune Thorstone se caressa la barbe - qui soi-disant n'avait toujours pas poussé et était toujours ses cheveux.

- Ce doit être au niveau de l'intonation de ta voix. Pourrais-tu essayer quelque chose de plus grave, de plus profond ?

- Kranedur.

- Ou bien de plus sombre.

- Kranedur.

- Parce qu'il faut vraiment que tu arrêtes de parler avec cette voix...

- Kranedur.

La dernière intervention, celle d'Astrid, fini par mettre fin à ses remarques insensantes. Harold la remercia d'un regard, et il reprit.

- Ce que j'essaie de dire, c'est que, malgré le fait que les dragons ne soient plus là, il faut continuer d'enseigner leur histoire. Parce que, si jamais ils étaient amenés à revenir il faut absolument qu'on soit dans la capacité de les accueillir à nouveau. Même si n'est pas non, dit-il en se désignant d'un geste, ceux qui nous succéderont doivent pouvoir le faire pour nous. Varek et moi nous sommes mis d'accord pour reprendre le Livre des Dragons à zéro, en prenant soin d'y apporter toutes les modifications nécessaires pour qu'il n'y ait aucune incompréhension. C'est pour cette raison que je vous demande à tous d'aider dans cette tâche. Et pas celle qui consiste à écrire des âneries dans le Livre, je vous vois venir vous trois. 

Il désigna les jumeaux et Rustik du doigt avec un air accusateur.

- Votre tâche à vous sera d'enseigner aux jeunes burkiens l'histoire de nos dragons. Les jumeaux vous vous occuperez d'enseigner tout ce que vous savez sur les dragons de classe mystère, et seulement de classe mystère. Rustik, tu feras ceux de classe Stoker, Varek des Boulder, Astrid des Traker. Maman, tu pourras faire les Sharp. Eret, cela te convient si tu aides un peu partout . (Il acquiesça d'un signe de tête). Je ferais les strike, et on aidera s'il faut avec Astrid pour les autres classes. Tout le monde est d'accord .

- Pourquoi vous feriez plus de trucs tous les d'abord, s'énerva Rustik.

- Parce que.

Il allait répondre. Il allait.

- Rustik cherche pas plus loin, lui dit Astrid. Stop.

- Ok, murmura-t-il en levant mains d'un geste vaincu. D'accord, puisque Madame Astrid Hoffer... non Haddock en a décidé ainsi alors je me plie à cette décision.

Elle soupira longuement avant de reprendre.

- Bon, puisque c'est fait, oust ! Au travail tout le monde.

Astrid les congédia d'un geste de la main. Ils partirent en râlant pour certains, avec un rire moqueur pour d'autre. Varek quant à lui leur fit un signe de main, Valka, elle, leur fit un sourire ainsi qu'un petit clin d'oeil. Harold se tourna vers Astrid en fronçant les sourcils.

 Tu me dire pourquoi toi ils t'écoutes et pas moi ?

Elle rit avant de sortir de la Grande Salle avec un rire en lui faisant un signe de la main.

-Allez, quoi. Dis-moi pourquoi ? Astrid....

***

Des fois, Harold se demandait ce que son père aurait pensé de toute cette histoire. Valka était revenue pour de bon. Ils étaient parvenu à sauver autant de dragons qu'ils le pouvaient. Et ils avaient quitté Berk. À cause de lui. Et il arrivait qu'il le regrette amèrement. Il imaginait ce que son père aurait pensé de cette décision. Des fois il se disait que Stoïck aurait été passif face à cette idée. Même si, Harold devait bien l'accepter, la plupart du temps il s'imaginait qu'il se serait mis dans une colère monstre. C'était une autre des nombreuses choses qui lui manquait, les nombreux coupsde colère de Stoïck. Il y a un an et demi déjà qu'il s'était promis d'être aussi fort, brillant et courageux que lui. Il y a six mois, il s'était promis d'être un aussi bon chef que Krokmoupourrait être un roi pour les dragons. Il s'était promis de ne causer aucun problème, que plus personne ne soufre ou ne meure injustement. Il s'était promis de faire en sorte que tous les berkiens, et ses amis aient une belle vie. Il s'était juré de faire en sorte qu'Astrid soit heureuse. Mais pour cela il fallait prendre soin du monde, en lui-même.

Sorry pour cette fin de chapitre ! J'étais bien parti pourtant, mais j'ai fini par lâcher à la fin, sorry... Pour la suite de l'histoire, j'essaierais de faire un plan pour vous offrir quelque chose de structuré et... mieux ? Enfin je l'espère :)

publié le 13 mars 

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