Tulipe rouge [Bokuaka] 3 Première fois

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Lorsqu'ils entrèrent dans le réfectoire, tous les regards se tournèrent vers eux. Il fallait s'en douter, ils sont arrivés cinq minutes en retard, Bokuto avec un hiboux en peluche qui ressemblait à Akaashi et ce dernier avec un autre ressemblant à Bokuto et une tulipe rouge en main. Sans oublier leurs épingle.

Ils allèrent s'asseoir avec les membres de leur équipe, les autres reprirent leurs conversations. Dès qu'ils s'assirent, Yamato Sarukui prit la parole.

- Bah alors? Vous êtes allés où? En plus vous ne nous avez rien dit.

- Eh Bah... on est allé se promener.

- Et qui t'a offert cette belle tulipe rouge Akaashi? Demanda Konoha.

- Hein? Euh...

- C'est moi qui la lui ai offert. D'ailleurs... Akaashi et moi on est ensemble. J'espère que vous l'accepterez.

Il eut un blanc dans le réfectoire entier. Ce fut Haruki Komi qui l'a brisa.

- Bah enfin. Pas trop tôt quand même.

- Q... quoi? Firent le capitaine et le vice capitaine de Fukurodani.

- Ouais. On n'en pouvait plus de vous voir tourner autour. Répondit Sarukui.

- Mais dis-nous Bokuto. Tu as réussi à obtenir quelque chose de notre Akaashi? Demanda Komi.

- J'ai réussi à le faire rougir des dizaines de fois. Répondit Bokuto, tandis qu'Akaashi baissa la tête, rouge de gêne.

- Nan sérieux?

- Il m'a même dit qu'il m'aimait explicitement. Je l'ai même enregistré au cas où.

- Fais-nous écouter! Demanda Konoha.

Bokuto vit qu'Akaashi était plus que gêné. Il vit ses poings crispés sur ses genoux.

- Je... désolé mais non. Ça reste entre nous. Tout ce qu'il s'est passé au moment de notre déclaration reste entre nous. C'est personnel. Et il n'y a que moi qui profiterai de ses « je t'aime »! Donc non, je nous ferai pas écouter l'enregistrement.

Akaashi avait relevé la tête. Sur un élan, il attrapa Bokuto par le col et s'approcha de lui pour l'embrasser.

- Je t'aime Kōtarō. Dit-il après s'être détaché de son petit ami.

- Moi aussi je t'aime Keiji. Répondit Bokuto, sous les sifflements et applaudissements de toutes les équipes présentes.

- Hum... les gars par contre, épargnez nous tout ça quand on mange. Allez faire ce que vous voulez dans votre chambre. Dit Komi.

- Et j'y crois pas. Akaashi vient de t'appeler par ton prénom alors qu'il te criblait de ses « Bokuto-San » encore ce matin? Demanda Konoha.

- Oui et ne vous avisez pas de nous appeler par nos prénoms sinon je vous double vos entraînements!

- Oui oui on vous laisse votre vie intime pour vous, ne vous en faites pas. Rassura Sarukui.

Les deux concernés rougirent, se rappelant ce qu'ils s'étaient dit dans la gare.

Ils finirent leur repas en silence et se rendirent dans leur chambre.

- Tu veux y aller en premier Keiji?

- Non vas-y.

- Tu ne m'en voudras pas cette fois si je sors torse nu?

Les joues d'Akaashi prirent une teinte rosâtre.

- Ferma-la.

- Rho allez, je sais très bien que je te fais de l'effet. Sinon tu n'aurais pas bandé hier. Ajouta-t-il avec un clin d'œil.

Akaashi manqua de s'étouffer avec sa salive.

- Q... q... qu... quoi? J... je... je ne vois p... pas de q... quoi tu parles...!

Bokuto s'approcha d'Akaashi qui déglutit très difficilement.

- Je sais que c'était pour cette raison que tu t'es enfermé rapidement dans la salle de bains hier. Et aussi pourquoi tu poussais des jurons. Murmura le capitaine de Fukurôdani à l'oreille d'Akaashi qui n'allait pas tarder à faire une crise.

Akaashi reculait, tandis que Bokuto avançait. Mais le passeur fut arrêté par le lit et il tomba assis dessus. Cela n'empêcha tout de même pas Bokuto de se rapprocher, encore plus. Il effleura les lèvres de son passeur et se dirigea vers la salle de bains.

- Je me dépêcherai. Si je t'embrasse maintenant je ne pourrais plus m'arrêter.

Akaashi avait passé son temps à calmer les battements frénétiques de son cœur qu'il trouva que Bokuto avait passé seulement deux secondes dans la salle de bains. Il s'était promis de ne pas regarder le champion de leur équipe pourtant il y échoua complètement. Grosse erreur. Les battements de son cœur redoublèrent. Juste penser qu'il allait bientôt être collé sur son torse, le rendait fou.

Il fila tellement vite dans la salle de bains qu'il fit tomber son haut. Bokuto le ramassa pour aller le lui donner mais s'arrêta en se disant que ce serait plus simple pour faire sortir Akaashi de sa timidité.

Akaashi fut bien obligé de sortir de la salle de bains. Il ouvrit très lentement la porte et voulut se dépêcher pour reprendre son haut mais il sentit deux bras musclés faire coller son dos sur le torse de son petit ami.

Aucun son ne voulait sortir de sa bouche. Pas même pour demander à Bokuto de le lâcher. Tout ce qu'il fit comme son était un gémissement lorsque Bokuto déposa ses lèvres sur le cou d'Akaashi. Le gris blanc continua de déposer des baisers un peu partout sur la mâchoire, le cou, la clavicule et l'épaule du noiraud qui gémissait doucement à chaque endroit sensible que Bokuto parcourait avec ses lèvres.

Il passa une main sur la nuque de Bokuto, instinctivement, pour le garder le plus longtemps. Bokuto commença à balader ses mains sur le torse de son petit ami, s'attardant sur les abdos. Il commença à jouer avec les tétons de son amour qui gémit un peu plus fort que précédemment.

Chacun d'eux brûlait et ils le sentaient. Bokuto fit retourner Akaashi pour l'avoir devant lui et tout en l'embrassant, il le fit diriger vers leur lit.

Akaashi sentit se faire déposer lentement sur le lit et Bokuto se mit au-dessus de lui. Ils s'écartèrent en manque de souffle et se regardèrent dans les yeux.

⚠️Lemon⚠️

Sans laisser le temps à Akaashi de dire quoi que ce soit, Bokuto passa ses lèvres sur sur son bout de chair du côté gauche. Akaashi porta son poing sur la bouche mais il fut arrêté par la main de Bokuto qui tenait son bras fermement.

- Laisse-moi t'entendre Keiji. Murmura-t-il.

- Ngh...! K... Kōta... rō...!

Bokuto continua de laisser des suçons sur le torse de son amant sous ses gémissements.

Akaashi sentit le membre dur de Bokuto se frotter contre le sien et il ne put retenir un nième gémissement de s'échapper de ses lèvres.

Leurs bas furent jetés sur le sol et tous deux se retrouvèrent nus. Les deux garçons étaient rouges pivoines. C'était leur première fois à tous les deux.

Akaashi fut irrésistiblement attiré par le membre bien dressé de Bokuto. Il se releva et prit l'intimité du champion de Fukurôdani en bouche.

- Aaah...! K... Keiji...!

Le passeur continua ses mouvements sur le gland, puis alla plus loin, creusant sa bouche pour faire gémir encore plus l'élu de son cœur.

Bokuto ne percevait plus rien d'autre que le plaisir qu'il ressentait. Son ventre en était tout retourné et le creux de ses reins le brûlait.

- K... Kei...ji... je...

Trop tard. Akaashi avait accéléré et Bokuto avait joui dans sa bouche. Le plus jeune avala toute la semence de Bokuto qui soupira d'aise.

- Keiji... t'es un vrai dieu.

- C'est toi qui l'es, Kōtarō.

Bokuto fit échanger leurs positions et cette fois, ce fut lui qui fit plonger son amour dans le pur bonheur.

Seuls les bruits de succions et les gémissements se faisaient entendre dans la pièce. Akaashi joui et Bokuto se redressa pour l'embrasser doucement. Plongeant sa bouche dans le cou d'Akaashi, Bokuto lui présenta trois doigts. Le plus jeune les porta à sa bouche afin de les humidifier du mieux qu'il le pouvait.

Après les avoir retirés, Bokuto, étant allongé à moitié sur Akaashi, sa plaça au-dessus de ce dernier. Les mains d'Akaashi se portèrent automatiquement dans le dos du plus grand. Bokuto fit entrer un doigt en Akaashi qui se cambra en poussant un gémissement de douleur. Bokuto passa son autre main sur les cheveux de son cadet.

- Respires Keiji. Calme-toi. Oublies la douleur.

- Ngh... aaah...

- Shh...

Bokuto fit des mouvements de va et viens, faisant cambrer encore plus Akaashi. Une fois ce dernier habitué, Bokuto fit entrer un deuxième doigt qui passa mieux qu'il ne l'avait pensé. Il commença à faire des mouvements de ciseaux.

- Aaaah! K...Kōtarō...!

- Shhh ça va aller Keiji. On est obligé de passer par là si tu ne veux pas avoir mal après.

Akaashi griffait inconsciemment le dos de Bokuto qui ne laissa rien transparaître. Et Akaashi s'en voulait un peu car Bokuto prenait le temps nécessaire pour le préparer et le rassurer alors qu'il sentait que le blanc gris en voulait plus.

- Keiji, n'y penses même pas.

- De... ngh...! Q... quoi?

- À t'en vouloir. Ça se voit dans tes yeux. Et puis... il n'y a pas que moi qui doit prendre du plaisir. Toi aussi. Alors je prendrais le temps qu'il faut pour te préparer. C'est notre première fois à tous les deux alors on franchira cette étape à deux.

- Je n'ai ri... AAAH!

Bokuto venait de trouver le point de sensibilité d'Akaashi. Celui-ci s'était cambré, enfonçant encore plus ses ongles dans la peau de Bokuto.

- J'ai trouvé.

- Aaaah! Ngh!

Akaashi en voulait plus. Ça lui faisait tellement de bien.

Lorsque Bokuto retira ses doigts, il grogna de frustration.

- Attends un peu Keiji...

Bokuto plaça son membre durci à l'entrée d'Akaashi qui se crispa légèrement.

- Kōtarō...

- Calme-toi. Keiji, il faut que tu te détendes. Plus tu stresses, plus tu auras mal.

- Je...

Des larmes menaçaient de passer la barrière oculaire d'Akaashi. Bokuto continua de caresser les cheveux soyeux d'Akaashi tout en le rassurant avec des paroles douces. Il se pencha pour embrasser les yeux d'Akaashi, qui avait peur que son cœur ne le lâche une bonne fois pour toute.

- Détends-toi. N'aies pas peur. Ça te bloque.

Bokuto entra doucement en Akaashi qui, avec un cri de douleur, se cambra, venant déposer sa tête dans le cou de Bokuto et lui mordit la clavicule. Ce dernier le fit allonger délicatement sur le lit et déposa des baisers un peu partout sur le corps de son aimé, pour le détendre.

- Kōtarō! Aaaah! Je... ça...

- Détends-toi Keiji. Respires.

- Ça f... fait... m... maal...!

- Shh... Je sais. Mais il faut bien passer par là. Respire Keiji. Calme-toi. Penses à autre chose. Rassura Bokuto, en essuyant les larmes d'Akaashi avec ses pouces.

Akaashi décida de se concentrer sur les paroles et la respiration de Bokuto qui était plus calme que la sienne et essaya de se caler sur la sienne. Bokuto ne bougea pas d'un millimètre, laissant le temps à Akaashi de s'habituer. Instinctivement, Akaashi fit bouger ses hanches.

Bokuto commença donc très lentement des mouvements de va et viens très doux qui contrastaient avec sa force lorsqu'il jouait au volley. Akaashi s'agrippa encore plus à son petit ami en resserrant ses jambes autour des hanches de l'attaquant. Les mouvements de Bokuto se firent de plus en plus rapide.

Les deux gémissaient, emplissant la pièce. Le son des coups de butoirs que donnaient Bokuto se faisaient entendre de plus en plus. Bokuto trouva enfin la prostate d'Akaashi, accélérant encore plus. Les deux étaient aux anges.

- Aaaah! Ngh! Kō.. tarō...! Aaah...! Je... ngh...!v... vais

- M... moi aussi... K... Keiji...

Akaashi fut le premier à jouir entre leur deux torses, et Bokuto vint en Akaashi, lorsque celui-ci avait joui, resserrant son anneau autour de son membre.

⚠️Fin⚠️

Bokuto s'affala à moitié sur Akaashi et à moitié sur le lit. Il se redressa tout de même une fois pour embrasser Akaashi.

C'était un baiser simple. Amoureux. Sans mélanger leurs langue.

- Je t'aime Keiji.

- Je t'aime Kōtarō.

Bokuto se retira et s'allongea à côté d'Akaashi. Il l'attira contre lui et l'embrassa sur le front.

- C'était tellement merveilleux.

- Oui, ça l'était. Merci.

- Pourquoi merci, Keiji?

- D'avoir pris ton temps.

- Mais c'est normal! Je n'allais tout de même pas te laisser souffrir!

Akaashi rit doucement.

- Quoi? C'est vrai!

- Je sais Kōtarō.

- Bon... on devrait peut-être aller nous laver. Enfin... encore une fois.

Bokuto descendit du lit et Akaashi se redressa pour aussitôt pousser un cri de douleur.

- Keiji? Ça va?

- Oui... oui ça va. J'ai juste mal au cul mais ça va.

- Tu dis de plus en plus de mots vulgaires Keiji.

- Je sais. Aide-moi au lieu de rester planté là à me regarder.

Bokuto lui sourit et le porta comme une princesse.

- Bon... peut-être pas comme ça non plus...

- Trop tard.

Ils prirent leur douche ensemble sans aller plus loin et après s'être rhabillés, Bokuto changea les draps tandis qu'Akaashi resta assis sur un coussin posé sur le sol.

Après avoir fini, Bokuto porta Akaashi jusqu'au lit. Le plus jeune s'endormit rapidement, la tête posée sur le torse du plus grand qui lui caressait les cheveux.

Le lendemain, Bokuto fut le premier à se réveiller. Il passa donc son temps à regarder Akaashi dormir. Il attrapa son téléphone sur la table de chevet et après avoir coupé le son, il prit une photo de celui qui faisait battre son cœur. Son visage impassible, doux, sans aucune émotion apparente, était juste mignon pour Bokuto.

Lorsque le passeur émergea de son sommeil, il se redressa lentement mais retomba aussitôt.

- Aaaaïe euuuh...

- Bonjour mon cœur.

- Bonjour Kōtarō.

- Pas trop mal?

- Je pense que je t'ai répondu en me levant...

- Je demande quand même.

- Tais-toi au lieu de raconter n'importe quoi.

- On va se laver?

- Hmmmm....

- Allez. De toute façon, tu vas devoir t'y habituer pour ne pas se faire choper.

- Parles pour toi.

Une fois changés, ils se rendirent au réfectoire pour manger.

Lorsqu'ils furent dans les vestiaires des Fukurôdani, chacun se changeait en silence quand Konoha brisa le silence.

- Il t'es arrivé quoi Bokuto? Et pourquoi Akaashi marche bizarrement depuis ce matin? Lui demanda t-il avec un regard malicieux.

- Comment ça?

- Tu as le dos griffé et t'as une grosse marque sur la clavicule gauche. Et Akaashi marche comme un pingouin.

- Hein?

Akaashi s'efforçait de rester impassible.

- Euh... en fait Keiji s'est prit le pied dans le tapis et au moment où il est tombé il m'a agrippé. Et... comme il ne voulait pas vous alerter il m'a mordu.

- ...

Akaashi avait un sourire en coin. Il n'avait pas entendu une excuse aussi... réaliste.

- Et tu crois vraiment qu'on va gober ça? Demanda Sarukui.

- Oui? En fait j'sais pas.

- Ouais mais non. On sait très bien ce que vous avez fait les gars. Enfin... j'avoue que c'est plutôt convaincant comme excuse. Dit Komi.

- ...

- Ça ira Akaashi? Demanda Washio.

- Je n'en sais rien.

- Il est imperturbable ce mec. Dit Komi.

- Ça c'est toi qui le dit. Répondit Bokuto.

Finalement Akaashi fut envoyé sur le banc par leur entraîneur. Mais au moins, leur première fois à été parfaite.

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