Tulipe rouge [Bokuaka] 5 Le silence d'Akaashi

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On était le jeudi, Akaashi venait de se changer et il suivit les autres joueurs vers le gymnase pour s'entraîner.

- Allez Akaashi, t'en fais pas. Il reviendra très vite. Rassura Wataru Onaga.

- Je... sais...

- Tu te fais du souci pour rien Akaashi, t'inquiète. Bokuto va pas t'abandonner comme ça. Ajouta Shūichi Anahori.

- Merci les gars...

- Allez, donne nous le meilleur de toi-même capitaine. Dit Onaga en mettant une tape sur le dos d'Akaashi.

Akaashi leur offrit un sourire un peu forcé pour leur montrer sa reconnaissance.

Bokuto était parti à l'autre bout du Japon pour voir ses grands-parents pour leur parler de son année sabbatique et de sa relation avec Akaashi. Cela faisait quatre jours qu'il était parti. Depuis le jour de la reprise. Donc Akaashi avait fait sa rentrée avec une mine morose, lundi. Les premières années de l'équipe de volley n'avaient donc pas encore vu la vraie personnalité d'Akaashi. Ce qui inquiétait encore plus Akaashi, c'était que Bokuto ne lui avait pas dit quand il allait rentrer.

Ils s'entraînaient maintenant depuis une heure. Le ballon arriva bien au-dessus du passeur de Fukurōdani qui leva les mains. Cette balle aurait été tellement parfaite pour le meilleur attaquant qu'il ait jamais connu.

Onaga s'élança sur le côté mais une ombre plus rapide le dépassa rapidement. Akaashi ne réfléchit pas et fit la passe qui lui démangeait les mains depuis maintenant quatre jours.

La passe était tellement parfaite. Les premières années n'eurent pas le temps de réagir que le ballon avait touché le sol à peine la passe finie.

Akaashi releva la tête et vit un Bokuto souriant de toutes ses dents devant lui. Il ne put empêcher les larmes de dévaler ses joues. Il sauta littéralement sur Bokuto qui resserra l'étreinte. Akaashi cacha sa tête sur le torse de Bokuto qui plongea son visage dans le creux du cou de son âme sœur.

Onaga et Anahori les regardait avec tendresse tandis que les premières années essayaient toujours de digérer la passe parfaite de leur capitaine et le fait d'avoir devant eux l'ancien capitaine de Fukurōdani, la fierté de leur académie l'an dernier.

- Tu m'as tellement manqué Kōtarō...

- Toi aussi tu m'as manqué Keiji.

Les premières années bloquèrent de nouveau. L'ancien champion venait d'appeler Akaashi par son prénom.

- Haha, vous en faites une tête les petits nouveaux. Remarqua Onaga.

- C'est vrai que vous êtes pas au courant vous! Renchérit Anahori.

- Eh oui, Akaashi et Bokuto sont ensemble!

- Ah! Tes passes m'ont bien manqué ces derniers jours Keiji!

- Il n'y a que mes passes qui t'ont manqué?

- Peut-être bien...? Fit Bokuto en faisant mine de réfléchir, pouce et index sur son menton.

Akaashi fut tellement courroucé qu'il tapa Bokuto derrière sa tête.

- AÏE EUH KEIIIIIJI!

- Bien fait.

Onaga et Anahori étaient pliés en deux alors que les premières années étaient perplexes de voir réagir Akaashi de la sorte.

- HAHA Akaashi est de retour! S'écria Anahori.

- Il nous avait bien manqué!

- Mais je rigolais Keiji!

- Je pouvais pas le savoir baka.

- Yo! S'écria une voix derrière Bokuto.

Un garçon de la même âge que Bokuto apparut et il passa un bras autour des épaules de Bokuto.

- Hé mec je t'avais demandé d'attendre dehors.

- Dis tout de suite que tu ne veux pas de moi. Bouda le nouveau venu.

- Rho ça va Yukio! Keiji, Onaga et Anahori je vous présente Yukio Toshi, mon cousin.

Akaashi recommença à respirer convenablement après avoir eu un stresse intenable.

- Alors c'est toi le fameux Keiji Akaashi dont mon cousin est amoureux? J'avoue que tu en valais la peine qu'il se dispute avec mamie.

- Yukio! Tais-toi.

Akaashi fut surpris. Pourtant Bokuto avait l'air convaincu que tout allait bien se passer.

- Pardon, j'ai pas fait gaffe...

- Kōtarō qu'est-ce qu'il s'est passé?

- On en reparle ce soir si tu veux? S'il te plaît...

- Bon si tu veux.

L'entraînement se déroula bien. Yukio partit car il risquait de rater le train qui devait l'emmener chez ses parents.

Une fois tous changés, chacun rentrèrent de leur côté.

Dès qu'ils furent sortis de l'académie, Bokuto prit la main d'Akaashi.

- Tu m'avais tellement manqué...

- Et moi encore plus...

Les larmes recommencèrent à couler sur les joues d'Akaashi. Ils rentrèrent en silence. Bokuto l'emmena chez lui. De toute façon ils habitaient en face. Leurs parents partaient dîner et ils allaient dormir dans un hôtel. Donc ils avaient la maison qu'ils voulaient rien que pour eux.

Une fois rentrés, Bokuto enleva le sac d'Akaashi et le posa sur le sol au milieu du couloir d'entrée pour le prendre ensuite dans ses bras et le rassurer du mieux qu'il le pouvait.

- J'suis revenu Keiji. Je ne pars plus maintenant...

- Je sais... m... mais tu m'as tellement manqué... ils... ils m...

- Qu'est-ce qui se passe?

- R... rien. C'est pas important...

- Keiji...? Il s'est passé quelque chose quand je n'étais pas là?

- O... non... non.

- Tu es sûr?

- Oui...

- Je ne te crois pas...

- Il ne s'est rien passé Kōtarō.

- D'accord si tu le dis.

Tous deux se rendirent dans la douche mais au moment où ils se déshabillaient, Bokuto remarqua qu'Akaashi n'avait rien enlevé.

- Ça ne va pas Keiji?

- S... si... tout va bien...

- Quoi? En quatre jours ta repris ta timidité?

Akaashi rougit face à ce sous-entendu mais reprit vite son sérieux.

- Non ce n'est pas ça. Vas-y prend ta douche je la prendrai après.

- Mais pourquoi?

- Vas-y Kōtarō.

- Pas avant que tu aies enlevé ton haut alors.

- Mais...?

- Ton corps si divinement sculpté m'a manqué.

Akaashi ressemblait à un piment bien rouge.

- Arrêtes d'abuser...

Bokuto s'approcha d'Akaashi et tenta d'enlever le haut de ce dernier qui agrippa son haut de toutes ses forces.

- Keiji...

- S'il te plaît Kōtarō... je prendrai ma douche après...

- Keiji...

- Kōtarō... je...

- Keiji. Je sais que tu me caches quelque chose.

- Je... je ne te cache rien...

- Alors pourquoi tu n'enlèves pas ton haut?

- Je... parce que.

Sans qu'Akaashi ne s'y attende, Bokuto avait relâché pour que le passeur oublie sa prise et souleva le haut brusquement. Dévoilant ainsi le torse autrefois immaculé d'Akaashi parsemé de bleus.

Les yeux de Bokuto s'écarquillèrent d'effroi et d'incompréhension.

- Keiji...

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