Draft (encore)

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- ...Et là, j'ai virevolté sur le côté, éviter la balle de si près que j'ai senti son courant d'air contre mon oreille, quand, entre deux nuage, je le vois : le vide d'or, et-

- James, je peux te parler ?

James leva sa tête et vit Lily. Elle lui sourit, et chassa une de ses mèches rousse derrière son oreille. Dans une autre main elle tenait un livre. Elle lui fit un léger coucou et fit un petit geste l'invitant à la rejoindre dans un coin plus reculé de la salle commune.

- Et la suite au prochain épisode, dit James en se levant et défroissant sa chemise.

- Oooooh, c'est pas juste ! Criait son public.

- Vous savez ce qu'on dit, il ne faut pas faire attendre une lady.

Le public prit un air boudeur avant de repartir pleinement dans une autre discussion. James n'était peut-être pas très académique, mais il avait l'aspect pratique, il savait maintenir un auditoire captivé, et raconter les histoires. Pas étonnant qu'il ait finit préfet deux ans à suivre.

- Lilyyyy ! Fit James en écartant ses bras pour l'inviter vers une étreinte qu'elle ne suivit pas.

- Bonsoir James. Vu qu'on a bientôt nos examens, je me demandais si tu voulais m'accompagner à la bibliothèque demain, vers 15h. Tu pourrais peut-être en profiter pour travailler toi aussi.

- Bien sûr ! Bien sûr que je viens !

- Parfait, à demain alors ! Oh et les filles seront là. Ne te fais pas trop d'idées Potter.

Elle fit volte-face, quand elle revint sur ses pas, et embrassa le jour de Quidditch sur la joue plus rapidement qu'un vif d'or.

James resta sidéré sur place. Il sourit d'un sourire narquois, elle aimait bien mélanger l'indifférence avec l'affection qu'elle lui porte.

- Oh, salut les garçons ! Dit Lily en sortant de la salle commune et croisant Sirius, Remus et Peter.

Il la salua, et la regarda partir. Elle aussi avait cette capacité de captiver l'attention. Un ton aimable, une intelligence au point, une beauté envoûtante, elle semblait parfaite en tout point. Et dire qu'elle avait tombé pour le forcer de première année qui lui avait tirer les cheveux en cours de transformation et qu'elle avait repoussé pendant toutes ces années, James d'ailleurs ne faisait plus que charier le monde, rappelant qu'il avait raison alors que personne ne croyait en ses chances.

Sirius avait parié d'ailleurs que Lily le quitterait dans 5 mois, et ils étaient rendus au 4ème, Peter se frottait les mains d'avance et comptait déjà le nombre de sucrerie qu'il pourrait acheter lors de la prochaine sortie à Hogsmeade.

Peter avança et alla rejoindre James qui lui racontait déjà son exploit d'entraînement de Quidditch. Remus suivait, en secouant la tête par son habitude lorsqu'il se rendit quand Sirius ne lui répondit pas qu'il ne les suivait tout simplement pas.

- Sirius ?

Assez inquiet, Remus cherchait une silhouette familière dans les environs des yeux, quand il reconnu deux chaussures noires sur mesure sortir de la maison Gryffondor.

Remus courut, mais une fois dehors, il ne le vit plus. Il rentra à l'intérieur, courut dans le dortoir et se précipita vers le lot de James. Il souleva le matelas a la recherche de la carte des Marauders. Il tomba à la place sur un pendentif noir qui semblait changer de couleur, mais décida de le reposer et d'y réfléchir après.

Une fois le matelas fouillé, il trouva la carte et partie en courant, sortant sa baguette de sa poche arrière et enclenchant le mécanisme magique de la carte. Chaque fois qu'un d'eux l'actionnait il sentait une fierté dans leur production, c'était de toute beauté.

Après avoir tenté de chercher Sirius sur la carte en marchant, Remus se résolut à s'arrêter pour le trouve, mais cela ne marcha pas non plus. Un défaut de la carte : c'était très difficile d'y faire des recherches seul sur un tel périmètre...

Remus pensait que c'était sans doute le sérieux, l'inquiétude et la nervosité de son aura qui fit que les escaliers le menèrent directement dans un couloir et ne le firent pas attendre. Même les tableaux semblaient silencieux. Remus courait dans les couloirs lorsqu'il tomba sur une intersection.

- Vous n'auriez pas vu Sirius ?

Remus demandait à la bergère du tableau, qui hocha négativement la tête, tout en continuant de caresser son agneau.

- Merde !

Remus continuait d'avancer, mes ses seuls pas retentissaient dans le vide du couloir. Désespéré, sentant que cela était grave pour il ne savait quelle raison, Remus vérifia ses arrières et autour de lui, quand il prononça le sort.

Une vapeur bleue sortie de sa baguette et se répandit dans ses alentours. En blanc apparu une silhouette familière qu'il cherchait, et il entendit presque un écho de sanglot.

La fumée fini par s'évaporer et Remus continua son chemin jusqu'à la prochaine porte, qui était celle des toilettes des filles. Elle était entrouverte. Remus resta un moment devant quand il entendit des sanglots et pénétra dans la salle. Peut importait si c'était les toilettes des filles, quelqu'un pleurait. Et ce quelqu'un était peut-être Sirius. Et, bien qu'il fut soulagé de le retrouver, Remus aurait bien aimé voir que ce n'était pas celui qu'il aimait qui pleurait.

Sirius était appuyé devant le miroir, ses paupières rouge de pleurs. En entendant Remus entrer, il s'était retourné vers lui et avait essuyé ses larmes, en revêtant ce sourire brisé qu'il portait comme une cravate, un lundi de cours.

- Sirius...

Un reniflement le répondit.

Il regarda la scène autour de lui, la baguette de Sirius était jetée au sol, sa cravate était relâchée autour de son cou, le col de sa chemise révélant généreusement le début de son torse et du tatouage qu'il s'était fait l'an dernier. Ses cheveux qui avaient été attaché comme le veut la règle sur les longs cheveux avaient été relâché dans une tempête autour de son visage, pâle comme du marbre.

- Tu m'as trouvé.

- Je t'ai trouvé, répéta Remus en s'approchant.

Face à Sirius qui n'osait pas le regarder, Remus passa ses pattes maladroite autour de ses épaules et le serra fort contre lui, inspirant profondément son odeur de chien sauvage.

- Ça va ? Demanda-t-il dans un murmure.

Remus sentit contre sa joue un léger geste négatif. Contre sa joue il avait les larmes de Sirius, sur sa chemise, sa morve qui avait coulée, dans ses cheveux les siens.

- Que s'est-il passé ?

- J'ai vu Lily et-

Remus reprit son étreinte.

- Sirius... On en a déjà parlé, je sais que ce sera compliqué en temps qu'homme qui aime les homme de se cacher, mais notre union est bien à sa manière, pas besoin d'envoyer James et Lily-

- Remus.

Sirius le poussa un peu, et ce silence lui dit comprendre que c'était un mal-être d'une autre nature cette fois-ci

- Remus, ce n'est...pas ça. Je suis aussi heureux que deux personnes peuvent l'être en secret. C'est juste...

Sirius fit quelque pas. Les vitres de la salle étaient teinte de mousse filtrant la lumière dans une tonalité assez pâle.

- C'est juste quoi Sirius.

Ce dernier s'assit par terre contre les robinets froid. Remus le rejoint. Il vit Sirius se frotter l'œil, chassant le reste des larmes.

Il soupira.

- En entrant, je l'ai vu parlé à James, et... J'ai été jaloux. Mais pas pour les raison  que tu penses. J'ai été jaloux parce que je l'ai vu là, avec ses longs cheveux, les chasser stupidement derrière son épaule quand elle ne les a pas attaché, ses jolis habits, cette grâce que j'ai l'impression que je ne pourrais jamais... Jamais l'avoir.

- Sirius... Je ne suis pas sûr de comprendre.

- Je n'aurais pas dû t'en parle. C'est déjà assez que j'ai des longs cheveux.

- Sirius, je veux comprendre, laisse-moi comprendre.

- J'ai un corps en bonne santé, je me suis émancipé de ma folle de famille, j'ai des amis, des notes raisonnables, un petit-ami qui arrive à me trouver en moins de 10 minutes top chrono, et je me sens mal. Je regarde les filles rigoler entre elle, et j'envie une certaine proximité que je n'aurais jamais avec elle. Elles me verront toujours comme un objet qui tente de les conquérir, elles ne me verront comme l'une d'entre elles...

- Tu veux dire que tu-

- Non, au contraire, je suis content d'être un garçon. J'aimerai juste... être un peu des deux.

- Sirius...

Il avait arrêté de pleurer, mais n'avait jamais eu autant envie de disparaître.

- Ça peut paraître stupide mais ça me ronge de l'intérieur.

- J'ai eu peur ! Oh Merlin, tu ne peux pas savoir comment je suis content !

Remus embrassa Sirius partout sur son visage et Sirius n'eut pas le cœur de le chasser. Il ne comprenait pas pourquoi cette réjouissance.

- Tu sais que je t'aimerai peut importe l'apparence que tu as et auras ?

- Même quand je suis un chien ?

- Même quand tu es chien. Oui, ton corps est un léger plus, on va dire, mais si je ne t'aimais que pour ton apparence je n'aurais pas gardé le secret si longtemps. Et, tout le monde est d'accord, peu importe ce que tu es et ce que tu portes, tu es magnifique. Je t'aime Sirius. Et dorénavant, j'aimerai que tu me dises ce qui ne va pas pour éviter d'en arriver là. Dis-moi ce dont tu as besoin, je ferais tout dans mon possible pour t'aider, et ça, c'est une promesse.

L'émotion pris Sirius qui sourit à travers sa peine et posa la tête sur l'épaule de son petit-ami.

Il prit sa main dans la sienne et ils restèrent assis sur le carrelage, à regarder le vide, et ceux, ensemble.

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