Joyeuse St-Valentin, que vous appelez Valentin, que vous soyez en couple ou pas, vous méritez l'amour <3 Bonne lecture !

Sirius sortit de la salle de bain, après avoir appliqué sa routine interminable de ''préservation des magnifiques bouclettes made in Black''. Il était dans son pyjamas, et une fois dehors souffla. Il faisait bien plus froid dans la salle commune, bien que le poêle brûlait d'une douce lumière orangée, le froid persistait.

Une bouffée d'excitation regagna l'adolescent lorsqu'il se colla à la fenêtre. Non ! Il n'avait pas rêvé !! Il neigeait bel et bien ! Sirius colla son nez et ses mains à la vitre, tentant de voir à travers le gel et la buée qui se formait par dessus tout. Il du se décoller néanmoins assez rapidement, sentant ses mains prendre froid.

Il aimait la neige, surtout Hogwart sous la neige. Cela signifiait les batailles de neige, survoler l'établissement en balais et avoir l'impression que le temps était immortalisé. Mais aussi les longues nuit, où on riait autour de rousses tasses de chocolat chaud, près des cheminées, près de Remus.

Sirius se retourna, à de deux de crier et réveiller tout le monde. Il neigeait par Merlin !! Mais il se rendit compte de l'heure et préféra ne pas réveille James, qui pendait mollement à moitié en dehors de ses draps, de et qui s'était, encore une fois, endormi avec ses lunettes. Ni Peter qui ronflait paisiblement, ou Remus qui...qui avait disparu sous sa couette.

Alors le jeune sorcier regagna sa propre couette et s'installa confortablement, serrant fort les draps pour que l'air de réchauffe plus rapidement. Il tremblait à présent de froid. Il demanderait demain à Remus, s'il l'autorisait, de lui prêter un de ses pulls.

Alors que Sirius fermait les yeux, le cœur joyeux d'allégresse, il entendit des bruissement de droits incessant. Comme quelqu'un qui bougeait sans cesse. Pourtant, il y a une minute tout le monde dormait ? Puis, quand les bruits s'arrêtèrent, ce fut des reniflements qui troublèrent la calme de la neige et le crépitement des braises.

Sirius aurait bien aimé pouvoir juste sombrer dans le sommeil, car il était fatigué à présent et demain ils avaient une longue journée, mais c'était impossible. Son grand coeur de Gryffindor prit le dessus et il abandonna avec tristesse sa couche, à la recherche de l'origine du bruit.

- Remus...? Chuchota-t-il.

Le prénommé retint sa respiration sous sa couche et plissa fort les yeux, une goutte glissa sur sa joue. Il tremblait en silence. Alors qu'il voulait crier aussi fort qu'il pouvait, pour qu'on vienne le trouver dans le noir de sa couette, une autre partie de lui l'intimait de rester silencieux. Ses problèmes étaient les siens.

Il se permis de soupirer secrètement lorsqu'il entendit les bruits de pas de Sirius se retourner. Mais qu'elle ne fut sa surprise lorsque ce fut sa couette que l'on soulevait ! Le lycanthrope sentit ses jambes nues fraîches du dehors de collée avec les siennes. La fraîcheur du dehors le fit frissonner, mais lorsqu'ils sentit les bras doux de Sirius l'enlacer, il lui sembla alors de brûler plus que trois soleil.

- Ça va Moony ? Demanda Black si discrètement qu'il lui sembla que c'était son imagination qui lui avait parlé.

En guise de réponse, Remus renifla.

- Qu'est-ce qu'il y a !? Fit Sirius, un peu plus inquiet cette fois-ci. Remus se retourna en un bruissement de draps et fit face à son ami. Le feu faisait apparaître des reflets bruns sur sa chevelure noir nuit. Ses yeux divagaient de droite à gauche : il essayait de lire sur son visage.

Le lycanthrope baissa les yeux. Il avait honte que du haut de ses 15 ans il ne savait se démener seul. Il avait constamment besoin qu'on le prenne dans ses bras, comme cet petit enfant. Pourtant, lorsque c'était les bras de Sirius, il se sentait si bien ! Un mélange de confort, de chaleur. Il en oubliait le monde extérieur. Il aimerait que ces nuits durent toujours, juste lui contre sa poitrine, et sentir des bras pâles autour de son corps. Qu'il le presse, plus fort contre lui et qu'il ne sente que son parfum et son battement de cœur contre le sien.

- Il y a des...des gens, confessa honteusement le jeune loup en se mordant la lèvre supérieure, ils se moquent de moi dans les couloirs...

Sirius inspira profondément pour se calmer. Mais Remus savait déjà qu'il était en colère. Sirius était en colère contre ces gens-là, pour avoir l'audace de l'attaquer, lui, un des élèves qui le méritait le moins. Il était également en colère contre Remus, qui, après toutes ces années n'avaient toujours pas compris que régler les choses en solo ne fonctionnaient pas. Il ne le comprenait pas, en tant que son ami, c'était son devoir de l'aider. Pourquoi ne se sentait-il pas en pouvoir de se confier ?

- Qui sont ces gens, Remus. Demanda sèchement Sirius. Remus voulu pleurer de plus bel lorsqu'il sentit ses bras se rétracter un peu de sa taille.

- Personne... Je te jure Sirius !

- C'est Regulus. N'est-ce pas ? Il se moquer de quoi, hein ? Tes cicatrices ?

Remus baissa de nouveau les yeux et hocha lourdement la tête. Sirius contracta sa mâchoire jusqu'à s'en faire mal. La priorité ce soir était Remus. Son frère pouvait attendre demain.

- Allez, retourne-toi. Lui dit un peu plus gaiement l'invité de sa couche. Remus s'exécuta, perplexe, et il ressentit Sirius l'enlacer et le presser fort contre lui. C'était comme si son vœux avait été entendu. Le lycanthrope sourit doucement et exécuta un ''merci'' silencieux, à l'adresse de quiconque qui avait réalisé ce vœux.

- Moony...tu sais que j'aime tes cicatrices, hein ? Confia Sirius.

Il lui avait chuchoter ses paroles dans le creux de l'oreille. Sa voix le fit frissonner. C'était un geste si intime, si gentil. Remus en fut sincèrement touché.

- Moi j'aime bien quand tu es là...

Pas de réponse.

Remus vit dans le reflet de la vitre que son ami s'était endormi. Bizarrement, qu'il soit là, avec lui, dans son lit lui paraissait familier. Oui, il pourrait s'habituer à cette vue.

Le lendemain, Remus fut le dernier à se réveiller. Il s'habilla habituellement de son uniforme, avec un pull Gryffindor supplémentaires pour endurer le froid. Il avait neigé toute la nuit. Le silence du dehors avait été d'ailleurs une des premières choses qu'il avait remarqué.

La seconde fut Sirius, qui vint chercher son sac à bandoulière pour la journée. Remus fut choqué de sa vue. Depuis son arrivée à Hogwart, Sirius Black tenait une posture élégante. Il portait les uniformes scolaires d'une manière différente de celle des autres, peut-être était-ce du à sa famille. D'après ce qu'il avait compris, chez lui il ne portait que des costumes. Ses chemises étaient toujours impeccable, sans plis, fermées jusqu'au dernier bouton.

Mais là, Sirius avait une jupe noir. C'était un peu troublant d'ailleurs. Et, il avait ses cheveux attachés dans une queue de cheval haute, sa chemise ouverte sur son torse novice et pâle. Sa cravate servait à attacher ses boucles sauvages. Et ses lèvres semblaient briller d'une couleur rosâtre, semblable à ce que Dorcas appliquait sur ses lèvres.

- Sirius- Sirius- c'est...

- Je vous présente le vrai Sirius Black !! Dit-il avec enthousiasme.

Sur ces mots, il fit un tour sur lui même en souriant. Remus rit avec lui.

- C'est- c'est- wow. Je ne sais pas quoi dire, tu es incroyable !

- Merci. Dit Sirius avec un grand sourire.

- Mais... Le vrai toi.. Tu es une...fille ? Demanda Remus, ne sachant comment interpréter le message.

Sirius écarquilla les yeux.

- Quoi ? Non !! C'est juste...Le style de Sirius Black. Le meilleur magicien de tous les temps, et le plus stylé en plus ! Il suivit ses dires d'un clin d'œil.

Remus le regarda partir devant lui, avec les plis de la jupe se balançant en rythme de sa démarche. Il secoua sa tête. Son habit lui allait bien. Mais il avait peur des remarques. Il ne voulait pas qu'on écrase son Sirius. Parfois, il avait l'impression qu'il était en avance sur son temps.

Les Marauders avaient finis de manger le midi et se rendaient vers leur deux derniers cours de l'après-midi. James racontait une histoire avec Lily encore, et Sirius avait un bras passe autour de Remus, qui regardait James parlé. Et Peter 2 côté avait ces expressions... Il était si bon publique on avait l'impression qu'il vivait les histoires qu'on lui racontait, même si c'était la 100e fois qu'on la le lui disait.

- Pédale.

- Pute.

- Sale fille. Dirent trois garçons en bousculant violemment Sirius de l'épaule, consécutivement.

Sirius se laissa tomber au sol, étrangement passif. Et Remus, à ses côtés l'aida à ramasser ses affaires.

- Sirius ! Est-ce que ça va ??

Sirius releva sa tête et regarda ses ravisseurs partir au loin. Puis, il rencontra les yeux inquiet de son ami et sourit.

- Oui ! Aller, on doit s'accélérer un peu si on veut pas arriver en retard.

Ses trois amis se regardèrent longuement. Ils ne comprenaient rien mais ils laissaient Sirius gérer. Ils se promettaient silencieusement, que si les choses prenaient une tournure plus grave encore, là, ils agiraient.

Mais Sirius, en tête, souriait : personne n'avait fait de remarque à Remus.

Les semaines passèrent et Remus admirait de plus en plus son ami. Il savait se tenir impassible aux remarques. Il ne savait pas ce qui l'avait changé en une soirée, mais c'était admirable. La semaine dernière il avait s'était percés les oreilles, cette semaine il avait mis du verni. Pendant la sortie à Hogsmeade, il s'était acheté un de ces pantalons horriblement moulant mais qui donnait ce style a Sirius, de rockeur. Et il fallait dire que les rougeurs de Remus n'était plus que dû au froid.

Ainsi, ils, les Marauders, allaient vers un autre cours, quand Regulus apparu au bout du couloir.

- Aller, tu peux le faire. Dit Lucius Malefoy en plaçant une main froide sur l'épaule du jeune frère.

Regulus regardait ses ''amis'', s'ils pouvaient les appeller comme cela. Il aimait bien son frère, mais s'il ne faisait pas ce qu'on voulait qu'il fasse ce serait la fin de lui. Et il était si jeune, si petit. Il ne pouvait pas faire comme Sirius. Il n'était pas aussi fort.

- Alors Sirius ! Dit-il à travers le couloir. Il avala difficilement sa salive et repris son masque impassible. On sait maintenant qui est la fille dans votre petit couple.

Il vit les yeux grands ouverts de son frère et la colère faire rougir son visage. Sirius couru vers lui et le plaqua contre le mur.

Regulus ferma les yeux, il voulait que son frère le frappe. Encore et encore. Il se haïssait pour avoir dit cela, avoir fait abu d'un des rares moments où ils avaient discutés autant que frères. Il se souvenait clairement, Noël dernier. Sirius et lui s'étaient enfuis d'un repas qui couraient encore au drame, avec de la vaisselle volant à travers de la pièce et un dîner intouché. Regulus et lui étaient allés se réfugier dans sa chambre, et Sirius lui avait confié qu'il aimait les garçons. C'était quelque chose qu'il lui avait confié, il lui avait dit qu'il l'aimait ce jour là, bien qu'il ne le disait pas souvent. Mais plus important encore, il lui avait fait confiance.

Le petit frère Black ouvrit ses yeux ne sentant pas le coup arriver. Il vit les regard bleu clair de son frère qui criait ''traître''. Et cela faisait un effet pire qu'un coup.

- Vas-y, frappe moi !? Dit Regulus, la voix cassée. La couloir était en suspens autour des deux frères.

- À partir de maintenant, je te laisse le choix. Tu peux encore choisir ton camp. Mais la prochaine fois que tu t'attaquera à moi, ou à Remus, ou a qui que ce soit, tu ne sera plus mon frère.

Il avait prononcé ces paroles avec tant de haine que ça l'avait blessé pire que n'importe quel coup. Si une coupure pouvait cautériser, et un os se reformer, ce lien, si fragile entre eux ne pouvait se réparer.

Sirius s'en alla donc, rejoindre ses trois amis qui les regardaient d'un mauvais oeil. Regulus ne voulait pas qu'il parte. Il sentait une tension en lui, prête à éclater. Si Sirius ne restait pas pour lui à la maison, il partirait définitivement. Mais il ne pouvait pas courir après lui et pleurer ses remords.

- Tu ne devrais pas être autorisé dans les dortoirs masculin ! Cria Regulus, toujours plaqué au mur.

Il vit les ossatures de son frère blanchir, mais il ne se retourna pas. Quant au Slytherin, il sentit qu'il avait perdu son frère.

La nuit était tombée de nouveau. Ces dernières semaines s'étaient écoulées agréablement, en dehors des remarques qui doublaient chaque jour sur le dos de Sirius. Les Marauders étaient rentrés sans un mot dans la salle commune après cette ''scène'' dans le couloir enflammée. Même Mc Gonagall les avait trouvés étrangement silencieux aujourd'hui.

- Tu sais Sirius... Même si tu es...gay ou je ne sais quoi, ça ne changera rien.

- Ouais, tu seras toujours notre frère. Compléta Peter.

C'est que les pauvres ne savaient que dire. Il sentait que la vie de leur ami prenait une tournure dangereuse. Et ils voulaient qu'ils se sente libre d'être qui il était, ce garçon fantastique, et cet ami irremplaçable. C'était juste, qu'ils ne savaient comment l'exprimer.

- Mais taisez-vous ! Vous n'allez pas les croire quand même ! Dit Sirius et montant dans les dortoirs, plein de larmes.

James et Peter s'echangèrent un regard, et Remus partit à la poursuite de leur ami.

- Sirius ! Pourquoi tout d'un coup les remarques compte pour toi ! Ce dernier mois, tu semblais inatteignable !

- Mais parce que, Remus. Si je m'habille comme ça c'est pour toi ! Oui, bien sûr que j'ai pris goût à ces habits, mais c'est à cause de toi que j'ai commencé à m'habiller comme ça. Tu te souviens, il y a un mois ! Je voulais qu'on arrête de te faire des remarques. Alors je me suis dis que si je le trouvais un style provocateur on t'oublierai ! J'en avais marre que tu souffre. La vie est si injuste avec toi !!

- Alors...tu a préféré souffrir à ma place ? Dit Remus, les larmes aux yeux.

Sirius voulait tellement l'aider qu'il ne remarquait plus que sa vie, à lui, était en train de lui glisser entre les mains. Une guerre de mijotait, en ce moment même, en dehors de l'enceinte de Hogwart. Dans les rues de Londres, des chasses contre sorcier se livraient, ou des gens comme lui et Sirius se faisaient arrêté. Et encore, ce n'était qu'une question de temps avant que cela ne remonte à sa famille. Et Merlin savait ce qui allait ce passer après.

Sirius hocha la tête dans le silence.

- Je suis si stupide que je pensais que ça pouvait marcher... Tout allait bien, tant que ça n'atteignait que moi. Mais aujourd'hui c'est aller trop loin. Tu ne mérites pas d'être entraîné dans cette histoire...

Remus ne dit rien. Il avait les bras croiser et se mordait sa lèvre interne. S'il avait su que c'était pour lui qu'il faisait ça ! Il avait juste besoin qu'on soit fort à ses côtés, pas qu'on prenne les coups pour lui.

Son ami s'était pris la tête dans les mains et répétait sans cesse qu'il était stupide, que c'était se sa faute. Le loup-garou vint et s'accroupit devant lui. Il pris ses mains dans son visage et l'embrassa. Aussi simplement que cela.

- Moi je ne trouve pas cela idiot. Je trouve ça même...très...attirant. le confie-t-il en rougissant. Mais tu n'as pas besoin de faire cela seul.

Sirius hocha tristement la tête, et posa la sienne contre celle de Remus.

- Moony, je...

- Je sais. Murmura ce dernier.

De l'autre côté de la porte, Peter clignait d'un oeil et regardait à l'intérieur du trou de serrure ce que faisait leur ami. Au-dessus de Peter, James plaquait son oreille intrusive, essayant d'écouter ce qu'ils se disaient. Mais ils étaient devenus silencieux.

- Alors ???

- Remus enlève les boucles d'oreilles de Sirius, et il le démaquille. Et là ils se sont justes allongés et ils se regardent, et-

James sentait les larmes de fiertés monter dans ses yeux quand on le coupa à son émotion.

- Pervers ! Dit Lily en passant dans les escaliers.

- Non ! On regardait pas- on voulait juste-

- Maintenant je peux être sûre de ne jamais accepter une de tes propositions, vu que je ne suis pas le genre qui t'attire apparemment.

- Lily ! Non- attend, je peux t'expliquer !

Mais la rousse tappa dans la main de Marlène à ses côtés et partit en riant. James était vraiment unique en son genre.