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Malgré toute la peine, toute la douleur, ce n'était pas cela dont il allait se souvenir.

Non, il se souviendrait des sourires au coin de la bouche, la lumière du feu de la salle commune se réfléchissant sur ses cheveux, sur sa peau pâle et ses yeux dilatés lorsqu'il parlait de quelque chose qui le passionnait. Il se souviendrait aussi des conversations à n'en pas terminer, avec tout le monde, la fatigue si grande et pesante que rire était difficile.

Il se souviendrait de ce foyer, qui ne sentait pas comme ses parents ni rien de familier, mais comme la jeunesse, pure et concentrée. Les expériences jamais renouvelées, ces problèmes qu'on se créait, alors qu'au final, ils n'étaient rien comparés à ce que la vraie vie, en dehors de cet établissement, leur fournirait.

Mais ce n'était pas tout, il y avait aussi les baisers volés, dans les salles de classes, sous les arbres, les genoux faibles et l'excitation en même temps. Un mariage d'émotion qu'il n'aurait jamais suspecté être aussi exquis.

Les couleurs des maisons, à la fin des années, les applaudissements fiers, et ces regards échangés entre amis, à la frontière de l'hilarité et la tristesse de ne probablement pas se revoir d'ici les deux prochains mois.

Puis l'attente, que les jours passent, les étés doux mais longs, avec la même monotonie. Espérer un hibou, le voir passer, y répondre et le revoir repartir. Ce réveiller dans son lit, dans son milieux, chez sa famille, mais pas celle de son cœur. Dans le lit de son enfance, certes, mais pas celui de son adolescence. Alors il fallait attendre, patiemment, que les jours s'en suivent et que le mois de septembre reviennent comme un feu chaleureux, semblable à celui de Gryffindor.

Puis grandir encore, des boutons apparaître sur le visage, prendre de la hauteur, mais aussi comprendre les choses, s'échanger des regards en classes et en rire, sans même parler. S'endormir suites aux veillées blanches, de plus en plus fréquentes car c'est la dernière année et on ne veut rien louper.

La toute dernière, tous ensemble.

Regarder en arrière à quel point le temps a filé, et se dire qu'on avait bien rigolé.

Oui, l'enfance est une douce expérience, même si beaucoup de problèmes nous viennent la tâcher, il ne faut pas oublier de l'apprécier.

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