Problème de sommeil

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Est-ce que y a des ships que vous aimeriez voir apparaître dans mon recueil ?





Le soleil filtrait douloureusement à travers le volet tiré avec soin. L'après-midi s'était écoulé soigneusement, sans trop de précipitation. Les journées se raccourcissaient peu à peu, l'automne arrivait plus rapidement que le plus puissant des balais. Ainsi, vers 18 heures, le soleil finissait sa descente et laissa donc un de ses rayons se faufiler progressivement jusqu'au visage de Remus, qui se tenait lourdement endormi sur un des lits des dortoirs masculins.

En effet, la semaine avait été dure pour lui. Après la pleine lune du lundi et ses effets suffisamment puissant pour l'empêcher de dormir les jours avant et précédent ce jour, il manquait terriblement de sommeil. Et dans ce cas là, les garçons avaient pris l'habitude de le laisser s'endormir sur n'importe quel lit, histoire qu'il ne s'embête pas à chercher un coin tranquille pour se reposer.

Cependant, ce jour était un samedi. Et le samedi rimait avec entraînement de Quidditch.

Généralement James et Sirius disparaissaient toute l'après-midi, laissant ainsi le lycanthrope et Peter prendre de l'avance sur les devoirs. Ils se rejoignaient tous après, et quand ils faisaient beau, ils baladaient au bord de l'eau. Remus aimait bien se balader en cette saison, les feuilles étaient pleines de teintes différentes et tombaient légèrement sur l'eau, comme les larmes de la nature qui voyait une saison se mourir encore.

Mais il y avait quelque chose de beau, de poétique et de symbolique. Un peu comme un phénix, on le regardait passer, vieillir au plaisir d'être admiratif lorsqu'il ressurgissait enfin de ses cendres. Ainsi l'automne était la saison que l'on guettait, l'hiver la saison de la patience, et le printemps la saison du renouveau.

Le rayon de soleil glissait donc mollement vers la figure de l'endormis. Le torse de Remus se baissait et se soulevait calmement. On aurait dit une de ces peintures romantiques, où l'on trouvait souvent une figure solitaire, la peau pâle exposée, dans des postures dramatiques.

L'éclat tapa en plein sur les paupières de Remus qui eu comme effet de les ouvrir. Il remarqua qu'il avait zappé toute l'après-midi et que le soleil se couchait déjà. Il se leva donc, un peu perdu par son sommeil qui l'avait assomé, et bailla en s'étirant. Il n'avait absolument rien fait.

Ensuite, l'adolescent se gratta et défroissa sa chemise à l'aide d'un sort puis passa une main dans ses cheveux. Il se rendit compte enfin qu'il s'était endormit sur le bord du lit de Sirius, et qu'il avait très mal à un endroit précis, en-dessous de ses côtes. Il s'appuya sur ses mains pour se relever, lorsqu'il sentit un objet réchauffé sans doute par lui. Il retira l'objet du crime des draps et constata que ce n'était qu'une des bagues de Sirius qu'il avait enlever de ses doigts et tout bonnement lancé sur son lit, sachant qu'il allait la remettre au retour de son entraînement.

Mais l'avoir dans ses mains, sentir se matériau poli et façonné par les jours passé autour du doigt de son ami lui semblait si intime. Il rougit pour lui même et se trouva bien stupide, encore heureux qu'il n'y avait personne encore pour le voir, de se mettre dans un tel état à propos d'un anneau de fer argenté.

C'était sa bague fétiche, celle qu'il n'enlevait que rarement. Remus refit rapidement le lit de Sirius, enlevant ainsi la trace de son passage ici et regagna le siens, après avoir rouvert les volets pour laisser la chaude lumière entrer. On vit les poussières voler légèrement, comme de la neige invisible. Une fois posée sur ses draps, il sortit l'anneau de sa poche et cligna d'un œil, inspectant minutieusement l'objet. Il y avait, avec de fine lettre, quelque chose d'inscrit à l'intérieur, en ce qui ressemblait à du vieux sorcier.

Un vieix souvenir remontait maintenant à la surface, quand Sirius était revenu après des vacances avec de la bijouterie. Lors de leurs maintes longues conversations, il avait dû lui demander leur signification, et s'il avait bonne mémoire, cela signifiait Sirius Black. Ses parents étaient fluents dans cette langue, mais lui n'avait jamais vécu suffisamment longtemps avec eux pour savoir la maîtriser aussi bien qu'eux.

Remus palpa la surface extérieur et ressentit les petites bosses de la sculpture. En y prêtant suffisamment attention, on reconnaissait du bois, mais pas n'importe quel bois, le bois le plus utilisé pour les baguettes magiques. Du bois de chêne, avec des petites feuilles.

Le lycanthrope soupira amoureusement et arrêta de cligner d'un œil pour contempler cet objet à deux yeux. Cela lui rappelait tant Sirius. Les nouveaux souvenirs qu'ils avaient forgés ensemble depuis cette année était tous rattachés par cet accessoire qui apparaissait partout. Lorsqu'ils s'étaient entraînés à jeter des sorts dans la salle sur demande, ou quand il avait courut sous une pluie soudaine, si glaciale qu'ils en avaient criés, ou encore quand il l'enlevait avant d'aller se doucher.

Le jeune garçon pris par des pensées qu'il ne pouvait pas maîtrisés secoua sa tête. Il ne devait pas, enfin, il ne pouvait pas penser son ami comme...ça. En serviette de bain ou- enfin bref.

Remus pris ces pensées comme le signe qu'il devait reposer la bague là où il l'avait prise. Il embrassa tendrement le fer chaud encore pas sa tenue, ayant ce plaisir presque malsain du fait, qu'inconsciemment, Sirius emporterait son baiser, que jamais il n'oserait lui donner, avec lui.

Alors qu'il rouvrait ses yeux, il entendit les voix lointaine de ses trois camarades qui revenaient en chantant à tue-tête dans les dortoirs. Paniquant, Remus ne su quoi faire et finit par enfiler la bague autour de son propre doigt. Elle lui allait étrangement...bien.

- Tu devineras jamais ce qui s'est passé ! Cria James et passant une main dans ses cheveux mouillés par la douche. Peter a-

- J'ai marqué !! cria Peter par dessus James qui lui regarda en se mordant l'intérieur de la joue, mais souriant. Pour une fois que Peter était enthousiaste à propos de sport. Il le regardait presque comme un père fier de son fils. C'est vrai qu'en matière de Quidditch, James était talentueux, et qu'il donnait même des cours pour les premières années qui avaient cette matière obligatoire et à valider d'ici la fin de l'année.

- Non !! cria Remus, oubliant tout de suite l'affaire de la bague, et en se redressant sur son lit.

- Si !! J'ai lancé et je sais pas, la balle s'est envolée dans les anneaux toute seule !

Ça se voyait que lui-même avait du mal à y croire. Et Sirius, qui derrière, fouillait dans ses draps, rencontra son regard et lui montra sa baguette magique pour lui dire que c'était lui qui avait enchanté le souafle pour qu'il puisse marquer. Remus secoua la tête, ne sachant pas si c'était la meilleure manière d'agir pour Peter, mais cacha tout de même son sourire attendrit derrière sa main.

- Ah ! C'est toi qui l'a ! S'écria Sirius en remarquant ce qu'il portait à son doigt. Je la cherche depuis 5 minutes ! dit Sirius en remettant ses coussins et draps à la place, bien qu'il les jeta aléatoirement les uns par dessus les autres plus qu'autre chose.

- Oh, ça ? dit-il en regardant la bague sur son doigt. Il l'avait, sans faire exprès, mise sur son annulaire. Désolé, attend je vais l'enlever, je voulais juste...l'essayer. dit-il en riant, gêné que tout les regards sois posés sur lui.

Remus ne savait pas justement si c'était les regards sur lui, ou alors le fait qu'il avait enfilé la bague de Sirius sur le doigt où l'on enfilait les bagues de fiançailles, ou encore la chaleur de la pièce qui avait fait gonfler ses doigts, mais il n'arrivait pas à enlever la bague. Et plus il tirait, plus il lui semblait qu'elle se resserrait autour de son doigt.

- Hem...J'arrive pas à l'enlever. dit Remus, défait, alors que Peter et James riait déjà du ridicule de la situation.

- C'est normal bêta, elle est ensorcelée. dit Sirius en s'avançant à genoux sur le lit pour aider son ami dans la situation. Regarde, il faut s'y prendre délicatement. commença-t-il. Il prit la main de Remus, qui ne riait plus, dans la sienne, et déplia ses doigts horizontalement. Puis, il attrapa à deux doigts les extrémités de la bague de faux bois que Remus aurait parié avoir vu bouger pour se desserrer, glisser le long de son annulaire osseux.

A ce moment là, Remus n'arrivait plus à respirer, mais il savait exactement pourquoi.

Sirius le regardait toujours et lui tenait la main. Vite fait, furtivement, il baisa la marque rouge qu'avait laissé sa bague et rompu enfin le contact.

- Waaah Sirius, c'est comme ça que tu dragues les gonzesses ? Dit James et s'accoudant sur Peter en riant.

- Très drôle James. dis Sirius en riant, pas plus embarassé que ça, alors que Remus mourrait à ses côtés.

- Mais Remus c'est pas une gonzesse ! dit Peter, un peu perdu.

- Alors Rem, tu notes cette technique de combien sur dix ? continua James, qui se pris une claque dans le derrière de sa tête par Sirius qui défit sa chemise pour mettre son t-shirt de pyjamas préféré. A croire qu'il faisait exprès, car quand il se retourna, il vit Remus qui l'avait suivit du regard, et sourit. Qu'était-il en train de faire ? Voulait-il qu'il meurt à le voir comme ça ? Comment était-il censé ''dé-voir'' ce qu'il venait de voir ??? Merlin, il avait besoin d'aide, et surtout, d'oxygène.

- Heuuuu, je ne sais pas moi, pourquoi tu demandes pas à Lily ? dit Remus, sachant où visé. Dès que le nom de la rousse était prononcé, le garçon était bien parti pour un long monologue sur son dépit amoureux d'au moins un quart d'heure.





Plus tard :

- Oy, Moony ! chuchota Sirius à travers la pièce.

- Sirius ? dis le dernier en se relevant. Pour avoir dormis toute l'après midi, il n'avait plus sommeil. Et puis, c'était aussi que, dès qu'il fermait les yeux, il voyait Sirius torse nu. Alors, il faisait sans cesse le contour de son doigt où le dit Sirius avait retiré sa bague plus tôt, la sentant toujours comme si elle l'avait brûlé.

Pourquoi, était la seule question cohérente qui se formait dans son esprit.

Profitant encore des bienfaits de la pleine lune, Remus se redressa et pu voir dans le noir comme accéder au lit de son amis sans se prendre les affaires jetées au sol par James-le-bordélique-Potter. Ses pieds touchèrent les pierres froides, et au loin, il pouvait entendre un bûche tomber à l'intérieur du poêle.

- T'as pas dormis dans mes draps ? lui demanda-t-il.

Remus cru mourir une fois de trop dans cette journée.

- Euuuh, pourquoi tu demandes ça ?

- Je sais pas, ça sens comme toi.

D'après quelques bouquins qu'il avait consulté, il était possible qu'en devenant animagi, la personne en conservait quelques caractéristiques de l'animal dans laquelle elle s'était transformée. Remus préférait que ce soit son odorat qui fut conservé et non, par exemple, les oreilles de chiens - quoi que même avec ça, il aurait eu l'air adorable.

- Ah euh, non, t'as peut-être pris mon savon sous la douche toute à l'heure. Sans faire exprès, ajouta-t-il.

Remus fut ravi que Sirius n'eut pas la faculté de voir dans le noir. Il savait qu'après les pleines lunes, il avait des poussées d'hormones, mais là, c'était intenable. Il ne pouvait dire quelque chose sans imaginer dans une manière un peu trop graphique Sirius utiliser son savon. Sous. La. Douche.

Il fallait vraiment qu'il trouve un moyen d'y remédier.

Toujours asssit sur son lit, le loup décida de compter jusqu'à trois et de respirer, puis d'expirer, et ainsi de suite jusqu'à ce que son cœur se calme, et que ces images trop visuelles pour lui se dégagent de sa rétine.

- Ah bon, tant pis.

Comment ça tant pis ?

Que voulait-il dire pas ''tant pis'' ? Aurait-il aimé qu'il le fasse ? Ou tant pis qu'il s'était trompé ? Merlin, ne pouvait-il pas être précis parfois au lieu de le maintenir vivant aux faux espoirs ?

- Sirius ! Comment ça "tant pis" ? demanda-t-il ?

Mais, à la place, un petit ronflement lui répondit.

Remus se laissa retomber comme une pierre  sur son matelas qui rebondit sous lui.

Ce soir, il n'allait très clairement pas dormir.

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