Tether me

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Sirius était appuyé contre la parroi de l'ascenceur. Il avait détaché un bouton de sa chemise. Il sentait l'engin monter, il sentait sa gorge se libérer de la pression du costume, il sentait sa vie lui échapper.

Le monde semblait crouler sur son dos, d'abord ils y avaient cru. Quels idiots, biens sur qu'un groupe de jeunes adultes ne pouvaient rien contre le chevalier de la mort lui même. Et maintenant, il avait enlevé les Longbottom, Potter. Le petit Harry...

Sirius l'avait vu, de ses propres yeux bleu pâle, il avait rencontré ceux de son neveu, vert comme l'éclat qui avait assassiné sa mère. Il avait lever ses grands yeux de bébé, ne comprenant pas se qui se passait, mais compatissant avec son visage meurtri.

Et puis Mc Gonagall était venue, main sur son épaule lui prévenir. Ce n'était pas comme si enlever son frère de sang, assassiner, détruire deux familles étaient assez. Peter, Sirius n'en revenait pas, comment ne s'en était-il pas rendu compte plus tôt de sa fourberie, qu'il était de mèche ?

Le Black s'en était voulu d'abord, il ne l'avait pas toujours bien traité oui, mais ce n'était pas de leur faute, c'était Peter qui était pourri au plus profond de lui. Et maintenant il avait disparu. Ce rat laissaoit Sirius, accusé d'avoir tué son meilleur ami et sa femme. L'accusant d'être fou, comme ses foutues gênes qui l'associait à sa putain de famille.

Et dire que c'était lui qui avait proposé de donner l'adresse des Potter à Peter... Vu que, dans la logique, tout le monde se serrait adressé à lui pour trouver les Potter, il avait eu la bonne idée de donner l'information au moins probable. Il lui faisait confiance. Si seulement il avait su lire dans son sourire, dans son regard...

Sirius ne pouvait s'en empêcher de se sentir coupable. Il avait mener les Potter à leur mort, et maintenant c'était trop tard.

Comme c'était plus facile d'abandonner, de se livrer, assumer les conséquences de quelqu'un d'autres, et ne pas avoir à prouver son innocence. Maintenant Sirius était un fugitif. Et combien de temps lui restait-il avant ? Il savait qu'il ne pouvait fuir éternellement. Mais il avait besoin de faire quelque chose avant d'entamer son exil, car la police sorcière était plutôt efficace.

Il fallait qu'il voit Remus.

L'homme marchait à grand pas. Il ne pouvait pleurer sa condamnation car ses larmes étaient bloquées. Mais quant à sa rage, elle augmentait en lui. Alors qu'il se pressait de plus en plus dans le couloir, le jeune homme craqua et cria, tappant sur les murs. Seule sa tristesse lui renvoyait un écho de la réalité, tout lui échappait des mains, cette réalité idéale qu'il s'était inventé, être parrain, mari, meilleur ami... mais non, car il n'y avait pas d'avenir lumineux pour les Black.

Sirius serra les dents et les poings. Il se rendit compte que des muggles étaient sortis pour regarder ce qui se passait dans le couloir. Tous silencieux, ils ne savaient pas encore l'horreur qui planait sur leur monde. Mais au bout du couloir, du tunnel se trouvait Remus. Il avait les mains portées à s bouche, et les larmes aux yeux. Sirius compris qu'il savait. Alors il avança, ne quittant pas son objectif des yeux.

- Lily et James... dit enfin Sirius. Ses lèvres étaient scéllées par la douleur, mais ces trois mots exprimèrent toutes leurs douleurs.

- Je sais... répondit tout simplement Remus en ouvrant sa porte pour qu'il rentre.

Une fois seul, le lycanthrope ferma les rideaux. La pièce était éclairée par une lampe uniquement.

- Peter, tu imagines ?

- Sirius...personne ne savait, personne ne s'en doutait.

- Mais on aurait du Remus, on aurait dû !!!

Remus, le brave lycanthrope baissa des yeux et essuya avec la manche de son pull ses yeux. Il ne fallait pas qu'ils se disputent, c'était exactement l'effet que Voldemort voulait produire, inciter le chaos, la haine, la terreur.

- Sirius...

- Je dois m'en aller Remus, ils seront après moi. Et tu devrais faire profil bas, avec ta lycanthropie...

Remus avala doucement sa , et hocha la tête.  Il ne lui dit pas qu'on l'avait déjà contacter pour qu'il rejoigne l'autre côté et pour qu'il fournisse ses crocs ainsi que son avidité de sang au seigneur du mal. Sirius n'avait pas remarqué son œil au beurre noir ou son mal d'épaule, à cause de la situation et du faible éclairage sûrement. Comment dire... l'échange ne s'était pas très bien passé.

Mais là n'était pas l'urgence. Qui savait combien de temps ils leur restait ? Un nuit, une heure, une semaine ?

Les deux hommes étaient enlacés au milieu de la pièce peu meublée.  Remus parcourait de la main le dos de son grand amour, il cherchait de quoi se ratacher, de quoi s'attacher à lui, puisque l'affection de son cœur n'était pas assez dans ces temps. Il voulait être là pour lui, pourtant il savait que la sensation dans son ventre ne le trompait pas : cette boule d'angoisse, de cette soumission face au futur. Sirius allait partir, et ils ne se reverrait sûrement plus.

Comment accepter le fait que sa chaire, son sang, ses sentiments, ses souvenirs lui soient arrachés comme cela, en un claquement de doigt, qu'il parte sans lui, aussi loin de lui...

- Qu'est-ce que je peux faire Sirius... chuchota Remus pour ne pas montrer sa voix meurtri. Il fallait qu'il soit brave, pour deux car Sirius ne pouvait plus porter les malheurs pour eux.

Les yeux bleu de l'animagus rencontrèrent ceux du loup. Ce n'était pas passion, ni douleur, mais un océan de tristesse, le calme avant la tempête. Il savait ce qui lui restait à faire, se cacher. Mais ce soir, il voulait s'accrocher.

Sirius embrassait Remus dans le cou, le dirigeant vers le lit. Il humait son parfum divin, il aspirait cette chambre, cette et cette lumière. Il voulait se souvenir de sa respiration courte contre la peau de quelqu'un qu'il aimait. Il voulait le sentir, ses bras autour de lui, ses doigts sur son visage ou dans ses cheveux. Il voulait s'assurer de son authenticité.

Sirius voulait l'emporter avec lui, dans son cœur, dans ses pensées, dans chacune de ses respirations. Il voulait l'aimer.

Jamais il n'en aurait assez de ces lèvres engourdis par les baisers, ni de cette peau aux courbes cicatrices. Son corps était une carte, sa carte au trésor qui l'enmenait vers son désir le plus cher : lui.

Mais lorsqu'il ouvrit les yeux, le rêve était finit. Il savait que ce qu'il embrassait maintenant était la vrai vie.

Les détraqueurs n'avaient pas de limite. Ils aspiraient tous de lui, le visage de Remus, son corps au-dessus du sien, même son rire. Ses meilleurs années à l'école, Mc Gonagall, Dumbledore, les matchs de Quidditch. Que devenait-il du petit Harry ?

Sirius n'était plus qu'un haillon tremblant au sol, ils le vidaient, encore et encore. C'était comme un vent froid qui balayait tout sur son passage. La joie paraissait un sentiment si lointain...

Et malgré tous cela, Sirius trouvait toujours la force pour s'attacher.

Car l'amour triomphe toujours.

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