Amok Time

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Je reprends l'épisode Amok Time en le changeant un peu. Attention, c'est peut-être le plus long chapitre que je n'ai jamais écris sur Wattpad. Aussi j'ai pas corriger mes fautes encore, je dois dire avoir la flemme un peu après avoir écris de de 4200 mots XDD




Spock inspira un grand coup et posa sa main sur la porte. Il la vit trembler.

Comme il l'avait tant douter, le temps était venu. Il devait retourner sur Vulcain.

Ce n'était que le commencement de sa dégénération interne, mais plus il attendait, plus il aurait du mal à se contrôler. Il n'aimait pas ça, la perte de contrôle, l'idée que même les Vulcains n'étaient pas invincible. Il avait pensé, que peut-être, n'étant qu'à moitié vulcain, il aurait échappé à cette étape. Mais non, en faisant dans sa jeunesse le serment d'adopté la culture vulcaine et d'en être un, il avait signé pour ses désavantages aussi.

Spock se prit la main et activa les commandes vocales. Tout le long du couloir, il lançait des regards à droite et à gauche. Il se demandait dans sa tête si tout le monde voyait ces petites gouttes de sueur qui coulait à la bordure de ses cheveux, ou s'ils remarquaient ses mains jointes derrière lui, tremblantes. Spock avait terriblement chaud, et terriblement envie-

- Ah Spock ! Je voulais vous voir. commença le docteur.

- Pas maintenant s'il vous plaît docteur Mc Coy.

Ce dernier eu un sourire coquin sur les lèvres.

- Pas maintenant ? Je ne savais pas que mon métier était à prendre à la commande maintenant. Je venais pour vous dire que vous avez un rendez-vous ce soir, vous n'êtes pas passé depuis la limite autorisée pour les examens médicaux.

- Puisque je vous dis que tout va très bien !

La voix de Spock se fit assez dure Mc Coy n'avait jamais vu une résistance pareille de la part de Spock. Et il ne fallait pas être ami avec lui pour remarquer que justement ça n'allais pas très bien. Jamais il ne perdait son sang froid.

- Je ne changerai pas ma décision.

- Bien.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et le vulcain s'engouffra dedans, sans se retourner laissant un docteur perplexe. Ce qu'il ne vit pas, cependant, ce fut derrière ces portes fermées. Spock se tint la tête avec ses mains tremblantes. Comme lorsqu'il avait attrapé ce fichu virus qui l'avait rendu incapable de contenir ses émotions, il du se tenir pour ne tomber, accablé d'épuisement. Toute les choses qu'il faisait chaque jour lui était devenu si compliquée.

- Tu es en contrôle de tes émotions. Tu es en contrôle de tes-

Les portes s'ouvrirent et Spock se redressa, la tête toujours vers le sol. Il avait l'impression de mentir à l'équipage entier, il se sentait fautif, menteur.

- Bonjours Mr Spock, comment allez-vous aujourd'hui ? Mr Spock ? demanda Kirk, la seconde fois la mine déconfite. Son officier se tenait tête baissée. Le capitaine approcha une main vers son épaule et sentit des tremblements léger. Mr Spock ! Êtes-vous malade ? Je vous l'ai déjà dis cent fois, quand vous êtes malade ne venez pas-

Mais à la place, son semi-vulcain, semi-terriens le chassa d'un revers de la main et se recula vers le fond de l'ascenseur. Il se tint les doigts écartés, se touchant les uns les autres en un drôle de triangle.

- Capitaine, je vais très bien. Je me dois cependant de vous demander d'aller sur Vulcain.

- Mais, Spock ! C'est à l'autre bout de notre trajectoire ! Pourquoi ?

- Vous devez me faire confiance quand je vous dis que j'ai une très bonne raison.

- Mais, je veux savoir pourquoi ? Vous refusez chaque pause sur des Terres quelconque, vous êtes le premier et le dernier à arriver et sortir du pont de commande, plus traînez toujours dans les labos.

L'ascenseur s'arrêta.

- Bien. Je comprends. dis Spock, une pointe de déception dans sa voix. Il ne savait pas ce qu'il avait espéré. Être l'ami de Kirk et avoir des avantages ? Peut-être. Mais là ce n'était pas une mission venant de Kirk mais de Starfleet, et il le savait qu'il ne pouvait pas désobéir aux ordres de Starfleet. Peut-être avait-il trop compter sur le côté spontané et humain de son capitaine.

- Cependant, vous êtes dans l'obligation d'aller dans l'infirmerie. Vous faites...peur Spock. Prenez soin de vous, je repasserais vous voir.

Kirk en sortant et attrapa la poignée extérieur pour faire repartir l'ascenseur dans lequel restait Spock. Le blond lui sourit tristement et le regarda dans ses yeux.

- Désolé.

Les portes se refermèrent et Spock tapa fort sur la parois, révélant un creux. Il regarda son poing et souleva un sourcil, fasciné, oubliant la frustration et la colère montante en lui. La force vulcaine. Il n'en avait pas encore réellement bénéficié. Chaque fois qu'il la convoquait, c'était quand il était hors d'esprit.

Avec intérêt, il constata qu'il n'avait pas même mal au poing, malgré le métal qui s'était plié comme de l'argile sous son coup. Pendant un instant il se sentait invincible et retrouvait les besoins primaires de ses ancêtres. Il eut un énorme mal de crâne. Tous ses sens semblaient décuplés sur ses facultés déjà augmentée auparavant. Le bruit doux de l'ascenseur qui ne l'avait jamais dérangé semblait siffler et crier, les pas des gens dans les couloirs des ponts inférieurs résonnaient jusqu'à ses oreilles. Puis il entendit la voix de Kirk, demander à chacun comment ils allaient, faire une blague et boire du café en rigolant.

Il se calma et ses mains reprirent son tremblement. Il inspira, expira, inspira et expira, se concentrant sur la voix de son capitaine. Les portes s'ouvrirent et au fond du couloir se trouvait la porte de l'infirmerie. Apparaissant comme dans un mauvais cauchemars, plus il s'avançait, plus elle semblait s'éloigner.

Le vulcain trouva l'IDE Chapel, elle se plaqua contre le mur à sa vue et le longea en le contournant. Il avait un vague souvenir de sa venue dans sa chambre, lui apportant quelque chose. Il avait des bribes de ses cris, et compris qu'il avait été déjà sous l'emprise du plak-remorque.

- Madame ! commença Spock. Mais elle fut partie avant qu'il ne pu dire quoi que ce soit. 

- Spock ! Je ne t'attendais pas avant ce soir.

Le vulcain, embarrassé Se tint contre un mur et cacha ses mains.

- C'est le capitaine qui m'envoie. Maintenant que je suis venu, je pourrais partir...

- Spock ! Cessez ce petit jeu, il ne fait point rire !! rétorqua le docteur, d'un ton autoritaire.

- Soit. continua amèrement Spock. Il voulait tant partir, et il savait que s'il poussait Mc Coy il ne pourrait le rattraper ou avec sa force le retenir. Il était comme l'équivalent de trois hommes contre un. Mais le reste de logique le maintenait, bien que son sang chaud brûlait dans ses veines.

Il s'allongea sur la table et laissa le visage de Mc Coy se décomposer à la vue de ses analyses.

- Rythme cardiaque trop rapidement, frôlant tachycardie, même pour un vulcain, la pression artérielle... Et je ne finis même pas ! Spock, avec ces résultats, vous mourrez sous huit jours !!

Le vulcain se redressa tranquillement.

Je suis en contrôle de mes émotions.

- Je l'ai demandé à Kirk, mais je le demande à vous, sous un angle médicale. Je dois aller sur Vulcain.


Mc Coy alla dans son bureau et écrit ses observations d'aujourd'hui dans le rapport de Spock. Il se tenait, main au dessus du post de communication pour demander à voir Kirk, mais ne finit point son geste.

- Annuaire !

- A votre écoute, monsieur. répondit la voix robotisée.

- Analyser ces symptômes et chercher dans nos revues sur les vulcains.

- Analyse en cours...

Mc Coy se leva, toujours sous le choque et alla se chercher de l'alcool dans son étagère camouflée en étagère médicale. Il était bien humain, car pour lui, parfois le meilleur remède pour se remettre de ses esprits était l'alcool.

- Analyse terminée. Voulez-vous entendre le rapport, ou dois-je vous l'inscrire sur votre rapport numérique.

- Dites-le moi. soupira-t-il.

- D'après un article publié par la scientifique Jeehilla Tokliah, première scientifique à enregistrer un contenu médical sur les vulcains, il semblerait que votre patient "souffre" de plak-remorque, sous l'influence du Pon Farr.

- Pon Farr ?

- Explications en cours...




- Jim !! Jim !!! courrait le docteur derrière son ami le capitaine.

- Ah, Bones, j'espérais vous trouver. Vous avez eu l'occasion de faire un contrôle à Spock ?

- Oui ! Et il doit aller sur Vulcain tout de suite.

- Pourquoi diable ? C'est la deuxième fois que je l'entends aujourd'hui, et je n'ai toujours pas la moindre explication !!

- Je ne sais pas, Jim, mentit le docteur. Là se trouvais bien son droit, son devoir à respecter : le secret du patient. Et visiblement, Spock ne voulait pas qu'on l'apprenne. Jim, fais-moi confiance, si notre pauvre Gobelin au sang vert ne retourne pas sur sa terre natale, il mourra. Sous huit jours.

Kirk s'arrêta net. Comment ça ? Mourir ! Il ne pouvait pas laisser tomber Spock, mais il ne pouvait pas dévier sa trajectoire, il risquait tous leur poste, particulièrement lui. Mais Spock... Il ne pouvait pas, il devait.

- Kirk au pont de contrôle. dit-il en ouvrant le communicateur d'un air perdu. Mettez pleine vitesse, direction vulcain.

- A vos ordre capitaine, retentit la voix puérile de Chekov.

- Tous le monde devrait avoir un ami comme toi, Jim. dit Mc Coy qui comprenait ce que cela représentait : il choisissait Spock à sa carrière.

- Je vais essayer de lui parler.

- Fais attention, il ne veux voir personne.


Lorsque le capitaine arriva, Chapel sortait en séchant ses larmes, mais souriant. Et n'attendant pas que les portes ne se ferment, il entra. Il ne reconnu pas Spock, bien que c'était son corps, ses habits et sa chambre. Il avait une allure différente, assis là, dans l'obscurité. Il se frottait sa main comme s'il s'était blessé, la mine grave.

C'était, qu'il avait mal traité Chapel, la pauvre qui déjà aimait quelqu'un qui ne l'aimerait jamais en retour, mais aussi, qui le traitait avec tant de gentillesse. Elle méritait quelqu'un de bien, et en essuyant sa larme du coin de sa main, il avait sentit toute sa détresse, tout l'amour qu'elle portait pour lui, sa peine de le voir ainsi et de ne pas comprendre pourquoi. Alors que, tel un prédateur il s'était avancé vers elle pour lui demander quelque chose d'infâme, trahissant presque toutes ses valeurs morales.

- Capitaine.

- Spock. J'ai ordonné la trajectoire vers Vulcain. Mais j'exige des explications.

- Bien. Les vulcains gardent des secrets entre-eux, aucun étranger n'est au courant de cette...pratique, sauf s'il en a été mêlé.

- Vous voulez dire par là...

- La biologie vulcaine. Elle est...Très spécifique. Voyez-vous, en devenant des êtres de logiques, certains perdent le goût de...s'unir. Et pour assurer la persévérance de notre population, un besoin primaire, incontrôlable s'est inséré biologiquement en nous. Chaque sept ans, après un certain âge, il se doit de retourner sur Vulcain, aussi loin soit-on, pour s'unir selon la coutume. 

- Oh. Je vois.

- C'est pour cela que l'on meurt si on n'exécute pas ce besoin. C'est pour assurer la descendance de notre nation.

Un grand silence s'imposa entre les deux hommes. Kirk regardait droit devant lui et constatait que ses lumières, rouges à son arrivée, se transformait en un doux violet, mauve clair.

Du côté du Spock, il regardait son capitaine. La logique. Il devait obéir à la logique et pas à ce désir incontrôlable d'avouer tout à son capitaine, qu'il l'avait mentit. Il n'était pas son ami, il était bien plus. Il avait honte de devoir retourner sur Vulcain, s'assembler avec une quelconque femme qu'il ne désirait pas même, alors que tout ce qu'il souhaitait se trouvait devant ses yeux. Mais le côtoyer sous ce jour était dangereux pour lui, et s'unir à lui sans les règles le tuerait. Et même, pourquoi le ferait-il ?

Il porta une main au dessus de son capitaine, tremblant comme une feuille. Était-ce l'amour qu'il portait pour lui qui le faisait agir ainsi, tel un homme irraisonné où l'appel de son sang ? Il ne savait plus discerné le faux du vrai, mais il se retint.

- Êtes-vous en état de prendre vos fonctions ? demanda Kirk, la voix vide, connaissant déjà la réponse.

- Je me dois de vous dire non.



Le lendemain, l'USS Entrprise arrivait en orbite de la planète de la logique. Personne de l'équipage ne comprenait pourquoi et le capitaine ne voulait pas s'exprimer sur le sujet. Tout le monde savait qu'il s'agissait de Spock, absent à son poste depuis quelques temps maintenant. Mais à part Uhura qui avait la puce à l'oreille pour avoir étudié sur vulcain longtemps, personne ne savait.

Plus bas, dans le pont des chambres, marchaient Kirk et Mc Coy. Le docteur regardait le capitaine, inquiet pour lui et ses sentiments, tant dis que le blond lui regardait le vulcain, qui lui regardait devant lui. De quoi avaient-ils l'air ?

- J'aimerai que vous descendiez avec moi. s'exprima Spock sans les regarder. Il est dans la coutume que l'homme peut prendre avec lui ses meilleurs amis.

Le vulcain se tourna vers le docteur qui compris qu'il ne parlait pas que de Kirk, mais aussi de lui. Il ne pu s'empêcher de sourire. Il fallait dire qu'il ne s'y était pas attendu.

- Si vous étiez humain Spock, je vous embrasserai.

- Hélas, je ne le suis point.

Les trois hommes arrivèrent sur le pont principal, et Uhura transmis une fréquence visuelle. Tout l'équipage retint son souffle à la vue d'une jeune vulcaine aux airs charmants et à la fois intimidant. Elle était parée d'une tenue traditionnelle ainsi que de la coiffure traditionnelle.

- Elle est charmante Mr Spock, qui est-ce ?

Spock dis une longue phrase, qui, la femme répéta ensuite, de la même monotonie. Ils semblaient se connaître mais aucun n'exprimait un enthousiasme quelconque de se revoir.

- Ceci est T-Pring, ma femme.

Kirk ouvrit grand les yeux et faillit tomber à la renverse si Mc Coy ne l'avait pas soutenu par le coude. Spock ne dis plus un mot et baissa la tête. La salle se fit silencieuse. Le monde avait remarqué au bout d'un moment ce drôle de jeu qui se passait être le capitaine et le premier officier. Mais personne n'aurait imaginé un retournement de situation pareil.

- Votre...hem, femme ?

- En terme terriens, je dirais plus fiancée. A nos sept ans nous nous sommes touchés afin de sentir les pensées d'autrui. Et maintenant, nous allons nous marier.

- Spock, est-ce que vous l'aimez ?

Le vulcain coupa la transmission et se tourna vers Mc Coy.

- Dans un monde de logique, il y a peu d'espace pour le cœur, docteur.



Ils descendirent sur Vulcain, transporté, aussitôt après avoir pris leur première respiration, Kirk et Mc Coy ressentirent le changement de climat. L'air était bien plus chaud, et donc bien moins respirable pour eux. Ils espéraient que la cérémonie ne se prolongerait pas trop.

Lorsqu'ils arrivèrent, ils se retrouvaient entre des sortes de colonnes de pierres rustiques, très étrange sur une cité aussi développée que Vulcain qu'il n'y ai pas d'architecture plus assidue. Mr Spock s'avança en courant presque et frappa une première fois sur le gong. Kirk remarqua qu'il évitait son regard.

- Ils ne vont pas tardé à venir.

- Comment ça, "ils" ?

Mais Mc Coy n'eut pas besoin de réponse qu'un cortège, avec la jeune fiancée arriva.

- Regarde, c'est T'Pau, la seule à avoir déclinée un poste à Starfleet ! murmura Kirk. Il avait toujours rêvé de la rencontrer enfant, mais maintenant, il aurait souhaiter que ce soit dans un autre contexte que celui de voir son meilleur ami, alias celui dont il était amoureux depuis trois ans maintenant, se marier avec une femme qu'il n'aimait même pas.

- Spock.

Le prénommé s'approcha et exécuta le signe de salutations vulcaine.

Tant dis que Kirk et Mc Coy mourait de chaud derrière, la cérémonie débutait. T'Pau jugea ses amis, puis fit venir T'Pring, qui se révélait encore plus impressionnante de près. Alors qu'ils pensaient que la situation ne pouvait pas être pire, ils furent de nouveau surpris que si. Spock, d'un côté était partie en transe alors que la fiancée invoquait une parole. Puis, elle pointa Kirk du doit.

Maintenant, il devait combattre Spock. L'homme qu'il aimait, alias l'homme pris par la fureur du sang qui avait sa force décuplée, et sa logique diminuée. Le problème était que, s'il ne le combattait pas, Spock mourrait. Mais s'il le combattait, il mourrait. Et il avait déjà choisis Spock par dessus sa carrière, alors pourquoi pas au-delà de sa vie ?

- Je relève le défis.

- Spock a bien choisis ses amis, Kirk.

On apporta les armes alors que le blond suffoquait, par le stresse d'être trucidé ou de faire involontairement mal à Spock, de devoir le tuer ou lui le tuer, tout simplement, que les choses ai tournée ainsi. Son vulcain préféré implora T'Pau à part de les laisser, qu'il ne se battrait pas contre lui, mais il était trop tard. Défis accepté, il n'y avait plus de retour.

Les soldats du cortèges firent retentir leurs grelots et Spock se jeta sauvagement contre Kirk, fendant l'air de sa drôle d'arme, créant une grande coupure sur son torse. Son souffle fut coupé pendant une seconde, sachant que la folie avait pris le dessus, il ne pouvait plus rester sans rien faire, sinon il en paierait de sa vie.

Mc Coy sur le côté se tenait stressé, hallucinant, réfléchissant à toute vitesse pour trouver un moyen alors que leurs premières armes venaient de se casser. On en apportait d'autre, Spock se montrait sans pitié bien que Kirk, l'homme qui le raisonnait dans ses accès de folies invoquait son prénom. Face à lui il avait un vulcain enragé, et c'était sans doutes pire que tout.

- Madame ! Permettez-moi de donner à mon ami une seringue qui lui permettra d'arriver à niveau de notre ami Spock ci-présent. Il pourra respirer votre air trop nocif pour nous, histoire que le combat soit un peu plus égal.

- Bien, faites donc.

Mc Coy hocha la tête et courut vers Kirk, à genoux, haletant. Depuis de bonnes minutes il ne faisait que riposter, et il était couvert de sang et de poussière. Sa tête tournait, son sang pas assez oxygéné. Quant à Spock, il se tenait, indemne, les doigts se touchant en triangle. Pourtant, sur son visage on pouvait voir la contradiction. Il tentait de lutter à l'intérieur, contre lui même, la chose la plus compliquée qu'il n'eut jamais fait sûrement.

- Spock ! chuchotait Mc Coy. Mais il ne répondit pas même d'un regard.

- Avez-vous finis, docteur ?

- Faut tout faire sois-même. soupira Bones pour lui-même en administrant la seringue rapidement à Kirk.

- Qu'as-tu fais ? demanda le capitaine, en avalant difficilement sa salive dans sa gorge en feu.

- Fais-moi confiance, et fais-toi faire.  Il joignit ses dire d'une tape amicale et partit en courant, espérant sincèrement que son stratagème allait marcher.

Quelques minutes plus tard, Kirk gisait mort sur le sable. L'assemblée se tue, tous sincèrement désolée.

Mc Coy revint en courant vers le "cadavre" du capitaine et clama ces mots funèbres à l'attention de T'Pau. Cette situation, il la savait lui, fausse. Mais il espérait que la grande prêtresse comprendrait la cruauté de leur tradition. Il se clamait supérieur, mais leurs mœurs n'en restaient pas moins violente et immorale. Il la regardait avec ses yeux bleus perçant "vous l'avez tué", semblait-il dire.

- Spock, vous êtes commandant à présent. Un ordre en particulier ?

Mais l'homme était trop sidéré pour parlé. Il sortait doucement de sa torpeur et de son acte de violence et regardait à présent le corps de son capitaine, défunt. Il s'accroupit et posa sa main, doigt écarté sur lui, et sonda son esprit. Mais un néant, un vide poignant répondit. Il était bien partit.

- Je vous rejoindrai dans le vaisseau dans quelques minutes...

Il resta debout, se sentait plus absent que jamais. La fureur, la force et ce désir était parti. Il se rendait compte maintenant, à nouveau dans son état de logique premier, qu'il s'était battu pour une cause insensée car ce n'était pas T'Pring qu'il désirait.

- Pourquoi donc, T'Pring, me faire battre contre Kirk.

- Vous êtes devenus assez connu sur notre planète, Mr Spock. Je n'ai qu'eu à voir votre regard dans votre vaisseau pour comprendre que votre cœur aussi ne m'appartenait pas. A quoi bon continuer quand nous deux désirions quelque chose de différent.

- Mmh. dis Spock en soulevant un sourcil. Il la regarda rejoindre un soldat au ruban vert situé dans les rangs. En combattant Kirk, elle était sûre d'avoir le vulcain qu'elle désirait, et en plus, sa sureté était garantie. Si jamais il n'apprécierait la gente féminine de cet aspect-ci, T'Pring pouvait être assurée d'avoir son respect éternelle.

- Live Long and Prosper. dit-il enfin, à l'intention de T'Pau, qui n'avait rien dis depuis.

- Live Long and Prosper, Spock.

- Je n'en ferait rien de tel, car j'ai tué mon ami, mon capitaine et l'homme que j'aimais.

Tous le monde le regarda être transporté avec un regard choqué de vulcain. Il avait osé exprimer ses sentiments à voix haute, trahissant sur un lieu sacré le pacte qu'il avait passé il y a plusieurs années de cela.



De retour dans l'infirmerie, Mc Coy et Chapel se souriait, ayant entendu la conversation qui s'était poursuivie. Spock avait enfin admis qu'il aimait ce gros bêta de capitaine, qui n'était pas même mort. Chapel, bien qu'elle avait toujours un faible pour Spock était contente pour lui. Il lui avait mainte fois répété qu'elle méritait quelqu'un pour l'aimer vraiment, et lui aussi.

Dans la pièce d'à côté se réveillait doucement Kirk, Chapel lui servit un verre d'alcool quand les portes de l'infirmerie s'ouvrirent sur un vulcain, avec un air un peu plus sec que d'habitude.

- Je reviens du pont principal où j'ai nommé Scott capitaine du vaisseau.

- Mais Spock- commençait Mc Coy.

- Face aux maints problèmes connus  à bord de ce vaisseau, il nous a souvent sauver. Et ses décisions sont toujours de sage conseils. Je suis sûr qu'il fera un honorable capitaine d'ici que vous en trouviez un.

- Spock !

- A la prochaine planète féodale, je me rendrais aux services, car j'ai tué un homme.

- Et vous pensiez faire tout cela sans me demander mon avis ?

Spock se retourna rapidement sur lui même suite à cette voix bien familière qu'il pensait ne plus jamais entendre de sa longue et misérable existence.

- Jim ! dit-il en le prenant à deux bras, un sourire trahissant sa joie apparente. Et il n'avait plus l'excuse du Pon Farr pour dire qu'il n'était pas en maîtrise de ses émotions. Il venait de sourire, chose qui s'était révélée à la fois terriblement repoussante et charmante pour Mc Coy, témoins de la scène. Mais comment ? demanda-t-il, ne pouvant lâcher les membres bels et bien vivant de son capitaine adoré.

- Hé bien, le sérum que je lui ai injecté n'en était qu'un pour simuler sa mort.

Spock se retourna vers le docteur et lâcha Jim, bien qu'il mourrait d'envie de le toucher encore.

- Et vous ? Le mariage, T'Pring,..?

- Je ne suis plus fiancé. Ni marié. ajouta-t-il au bout d'un moment en verdissant.

- Je vois, je vois. Hé bien, il me semble que c'est le bon moment pour repartir, n'est-ce que pas docteur Mc Coy ?

Ce dernier était toujours abasourdis par le fait que Spock avait sourit. Il n'arrivait pas à se détacher cette image de son esprit.

- Spock, vous ne pouvez pas le nier que vous avez laisser paraître une émotion bien humain quand vous aviez revu notre capitaine.

- C'était un acte purement logique.

- Purement logique mon œil !

Spock se retourna, sentant après tout la chaleur de son sang pas totalement disparue encore.

- Allons Spock, remontons sur le pont principal pour relever Scott de ses fonctions, je suis sûr qu'il est en train de stressé.

Les deux quittèrent l'infirmerie et prirent l'ascenseur. Dans cet espace confins, le vulcain s'approcha un peu de son capitaine, qui s'approcha de lui également. Leur doigt se frôlaient et pourtant, chacun se tenait bien droit et regardait en face.

- Vous savez, j'ai entendus ce que vous avez dis à T'Pau avant de partir, nous avions laisser tomber un communicateur sur le sol pour s'assurer que tout allait bien pour vous avant de partir.

Spock stoppa l'ascenseur et se tourna vers Kirk.

- Capitaine, je ne suis pas doué avec les émotions, mais je dois dire que ces derniers jours, vous étiez la seule chose à laquelle je pouvais penser.

- J'en suis bien heureux alors.

Ils se sourirent légèrement, et leurs mains enfin se joignirent. Kirk fit un petit mouvement en avant que Spock suivit, et avançant ainsi leurs deux visages se rencontrèrent enfin. Ils savourèrent un long baiser qui effaçait en un clin d'œil ces années de frustrations, et la peur et la folie de ces dernières heures.

- Comme vous n'êtes plus marié, cela signifie que vous n'avez plus vos cycle de 7 ans ?

- Ça, je ne sais pas encore. Je ne connais personne qui fus dans mon cas.

- C'est parce que vous êtes un spécimen des plus rares Mr Spock.

Et Spock l'embrassa de nouveau, content d'avoir retrouvé son capitaine, son ami, et son amoureux.




THE END

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