Bon baiser vulcain

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Spock, au fur des ans, plus précisé au bout d'une semaine seulement, s'était battit la réputation de travailleur. En effet, c'était un homme réservé mais pas moins extraverti. Il était toujours présent à son post 36 minutes avant tout le monde, jusqu'à ce que Kirk comprenne son jeux et vienne aussi en avance pour passer du temps avec son premier officier. Il rendait toujours un rapport complet par semaine, et jamais, jamaiiiiis ne prenait de congé. C'est pour cela que la journée d'aujourd'hui était particulière pour le Vulcain, bien qu'il ne le savait pas encore. Kirk allait le forcer à prendre un congé chez lui, avec ses parents. Il avait accumulé plus de 70 jours de congés, et il était bien temps qu'il les utilise.

Alors, Spock se pompona ce matin, devant son miroir. Il ne souriait pas. Il bossait juste ses cheveux pour qu'il redevienne droit, et mis un spray sur lui, de sorte que ses cheveux se lave à sec pour éviter de gaspiller de l'eau. Ensuite il sortit, mangea un petit déjeuner qui avait comme équivalence du porridge, mais avec des flocons purement Vulcain appelé T'ho-saï (inventé). C'était une des rares plantes importées de la Terre qui avait su muté et s'adapter au climat aride de la planète.

Après sa routine exercée, et pile dans son timing, Spock lissa ses habits et se dirigea vers la salle de commande. Il entra dans le turboflit et se tint droit, fier de son post et fin près pour embrasser (au sens figuré) une nouvelle journée.

Le pauvre Vulcain s'attendait à une salle vide, avec un Kirk aux cheveux mouillés pour avoir pris sa douche et courut pour arriver en avance et passer du temps avec lui. Mais non. Il y avait tout le monde, Uhura qui sondait les fréquences de communication, Sulu qui appuyait sur des boutons de commandes, Chekov qui l'aurait contre le sommeil, Scott qui rajoutait, sans trop de discrétion, de l'alcooo écossais dans son café, et Bones qui gromelait car il venait de se brûler avec son café

Puis il était là.

Vous avez le droit de vous imaginez une scène très cucu, comme par exemple le gars populaire qui sourit à tout le monde avec son visage à faire briser les coeurs de pierre, la déma Che confidente et les cheveux bruns léger qui flottait au vent. Et d'un autre côté, le garçon réservé qui regarde le garçon populaire, ne bougeant plus, le fixant juste des yeux pendant que le vert gagnait ses joues pensant qu'il voudrait bien qu'il le remarque, et a quel point ses cheveux devaient être doux !!

Nous pouvons résumer cette scène ainsi, seulement ce qui se passa vraiment fut : Kirk se leva et sourit à Uhura qui le regardait. Mais, ne regardant pas devant lui alors qu'il cherchait à rejoindre Spock, le pauvre capitaine trébucha, tirant le Vulcain de sa rêverie. Mais, personne ne le rattrapa, et le médecin à bord n'eut pas le réflexe que nous y attendrons, Mc Coy rit à faire renverser son café.

Le rouge aux joux, Kirk se releva maladroitement et regarda ses pieds. Puis, lorsque son regard se redressa enfin, il rencontra les yeux de Spock, qui n'avait toujours pas bouger.

- Êtes-vous toujours en état de fonctionner ?

Quelques personnes de l'équipage soupirèrent à cette formulation. Kirk n'était pas une machine. Mais Kirk interpréta cela comme une preuve que son officier s'inquiétait pour lui. Et ça, ça valait toutes les chutes du monde.

- Bonjour Spock !! Dit-il avec la voix chantonante d'amour pour son co-équipier.

- Me suis-je trompé d'heure ? Tout le monde et à son post alors que leur garde ne commencent que dans 34 minutes et 58 secondes, 57, 56...

- Oui merci Spock ! Nous pouvons compter les secondes. Et oui vous êtes à l'heure, et non nous ne nous sommes pas trompés. Nous voulions tous être là, commença Kirk et plaça un sa main sur l'épaule de Spock, pour vous dire que nous n'avons pas besoin de vous.

Spock fronça les sourcils. Est-ce que Kirk le renvoyait ? Qu'avait-il fait !! N'était-il pas assez en avance ??

- Ce que je veux dire, Spock, c'est qu'hier j'ai regardé votre dossier-

- PARCE QUE KIRK EST UN GROS STALKER !!! cria Bones à l'hilarité général.

- Merci Bones, ça aide beaucoup. Et bref, j'ai remarqué que vous n'aviez pas pris de congé depuis plus de 5 ans !! Vous avez accumulé 70 jours de congés !!! Et non, ne me sortez pas l'argument comme quoi la physionomie vulcaine permet de travailler plus longtemps. Car moi, je vous oblige à partir pour utiliser tous ces jours de congés. Et croyez-moi, ça me pèse de vous dire cela.

Spock battit des paupières plusieurs fois, sans réaction apparente. Tout le monde se retourna vers lui et Kirk remarqua que ça faisait longtemps que sa main était logée sur l'épaule de Spock, alors il l'enleva et rougit.

- Bien...

Un grand silence s'installa dans la salle de navigation.

- Jim, on cassé Spock !! Dit Bones en passant une main devant sa tête.

- Je vais alors faire les bagages. Dit Spock en pivotant.

- Et vous n'avez pas le droit de prendre des rapports avec vous !! cria Kirk en le regardant partir. Le pauvre capitaine soupira et regagna sa chaise, en regardant l'espace à sa gauche qui sera désormais vide pendant 70 jours.

Comme prévu, l'USS atterrit sans dommage sur la planète Vulcain. À l'atterrissage, Amanda accueillit son fils à bras ouvert, tant dis que Sarek se contenta de la salutation vulcaine.

- Live long and prosper mon fils.

Kirk remarqua que leur relation s'était améliorée entre les deux vulcains. Il ne gardait plus les un mètre de distance entre eux, et Spock ne se séparait plus de son père par sa mère.

- Bien, merci de nous offrir hospitalité, nous allons faire quelques petit réglage et nous partirons ce soir normalement.

- Puis-je me rendre utile en quoi que ce soit ? Proposa Spock.

- Non, vous êtes en va-cances !! Répondit Kirk. Et dès que la famille Schn-T'Gai fit demi-tour, Kirk pensa qu'il aurait bien utilisé l'aide de son Vulcain, mais il allait devoir s'y abstenir, sinon ce serait encore plus difficile après pour lui de prendre repos.

Spock aida à mettre la table. Il n'aimait pas particulièrement la maison de son enfance, car elle réveillait en lui ces sentiments humains qu'il préférait enterrer chez lui. Sa chambre avec son petit lit, ces meubles et ces jouets que sa mère avait persisté pour acheter, qu'elle avait fait venir de Terre pour lui, et lui, qui ne les avait jamais touché pour prouver à son père qu'il était vulcain, alors qu'il brûlait d'envie de les utiliser... Et ces années, où il avait pleuré, maudissant ces larmes traîtresse pour couler, ces temps difficiles où on l'avait maltraité, où on l'avait considéré comme idiot pour n'être qu'à moitié vulcain..

Amanda apporta un plat chaud de la cuisine. Son père apporta une salade.

- Est-ce encore un plat terriens ? Demanda Sarek, qui n'appréciait pas trop la cuisine terrienne. Il l'a trouvait trop fade et pas assez épicée.

- Oui mon chéri. Mais laisse Spock parler. Alors, comment c'était, l'espace, les planètes, on m'a même dit que vous étiez dans un trou noir !! Et Kirk, il est un peu beau-gosse non ? On devrait l'invité à dîner, qu'en dirais-tu, Sarek ?

Spock verdissa aux commentaires de Kirk. C'était vrai qu'il était charmant, dans la façade k où il l'avait défendu au début, prouvant à tour le monde que, bien qu'il était vulcain, il ne valait pas moins qu'un humain. Où quand pour leur premier Noël ensemble, ils étaient terrés dans le ventre d'une bête, et attendait qu'elle ne rejette ses déchets organiques pour pouvoir sortir de son corps. Kirk avait revêtit un costume typiquement terrien d'un père Noël, et avait acheté des costumes de lutins à tout le monde. Il avait même forcé Spock, et l'avait complimenté disant que le vert de sa peau et ses oreilles le rendait bien plus lutin réel que n'importe qui dans la salle. Où encore lorsqu'il s'était renseigné sur la culture vulcaine pour ne pas faire de faux pas !

Oui, parmi tous ces sentiments enfouis, son coeur battait bel et bien pour Jim Kirk, le capitaine de l'USS Entreprise.

Kirk était appuyé contre une navette de leur vaisseau qu'il avait arrêté de réparer. Il pensait inévitablement à Spock, qui le manquait déjà.
Heureusement, Bones passait par là...

- Oh, sérieux Jim, tu me déprimes. (Ça rime !!)

- Bones !! C'est juste que, je pensais à-

- Spock ! Je sais !! Tu ne pense qu'à lui, et le pauvre p'tit gars il veut pas aller en vacances à cause de toi !!

- Mais c'est juste qu'il est si attentionné et j'aimerai lui faire la pareil, mais il ne le laisse jamais l'aider ! Par exemple, l'autre jour, lorsque nous étions coincés sur la Terre gelée, il l'a donné sa ration disant que les vulcains pouvaient consommer moins de nourriture sur un plus long terme, et-

- Jim, le regard du docteur se ternit, Tu sais que c'est faux, hein ? L'avantage d'avoir un vulcain à bord m'a permit d'étudier plus leur physionomie, et ils ont autant besoin de nourriture que toi et moi.

Kirk fronça les sourcils. Mais si les vulcains ne mentent jamais... Spock essayait juste de le protéger !! Il préférait le voir vivre ! Il s'inquiétait pour lui, se sacrifiant. Kirk aurait pu très bien ne jamais le savoir que c'était un mensonge ! Il faudrait qu'il vérifie alors pour toutes les fois où il lui avait fais des trucs comme ça.

- Mais ça veut dire que... Dit Kirk en réalisant l'amplitude de ce geste.

- Oui. Fit brièvement Mc Coy en croisant les bras.

-  Et merde.




- C'est ainsi que nous sommes sortis du trou noir.

Amanda écoutait avec admiration les récits de son fils. Elle ne cesserait jamais de s'extasier devant ses aventures. Elle l'enviait un peu.

- Kirk doit être drôlement fort ! Dit-elle.

- Effectivement. Dit Spock sans contrôler ses paroles. Puis, il sentit l'atmosphère se brisé, et il vit ses parents le fixer.

- Spock ? Y a-t-il quelque chose que tu voudrais nous dire ? Demanda Amanda en posa sa main sur le poignet de son fils.

Son sang chaud se glaça à son contact. Il aimait Jim. Comment ne s'en était-il jamais aperçu ??! Lui, le Vulcain le plus perspicace de l'USS n'avait pas compris cela !! Et maintenant il n'allait pas le revoir pendant 70 jours !! Non, il ne pouvait pas le laisser repartir sans qu'il ne le sache, il fallait qu'il s'assure que Kirk l'aime en retour.

- Veuillez m'excuser. Dit Spock en se levant de table. Il n'attendit pas de réponse et partit en courant.

Vous pouvez, à présent vous imaginer une fabuleuse course contre la montre. Spock courant, relevant une traînée de sable derrière lui. Sa tête était vide, il revoyait tout les moments qu'il avait passé avec Kirk, où Jim lui avait dit en subtexte ses sentiments, et qu'il n'avait pas compris. Cherchant l'énergie dans l'amour, Spock courut encore plus vite. Le soleil se couchait déjà contre les dunes de sables rouges, et il ne voyait pas l'USS. Étaient-ils déjà partit ?? Était-ce trop tard ??

Le Vulcain s'arrêta aux marquages du vaisseau au sol. Il porta une main au dessus de ses yeux et regarda le ciel. Pas de traces, ils étaient bel et bien partit.

Spock n'entendit plus que le lourd bourdonnement dans ses oreilles et sa respiration. Bien qu'il ne montrait rien de l'extérieur, son monde intérieur implosait. Et si pendant ces 70 jours, Kirk trouvait quelqu'un d'autre ? S'il l'oubliait !? La mémoire terrienne n'était que traîtresse et peu fiable.

Le vulcain voulait pleurer, mais pour ne pas l'avoir fait depuis tant d'années, il n'y arrivait plus.

Blessé, et seul dans l'immensité du désert vulcain, Spock fit demi-tour lors qu'il vit des pieds en face de lui.

- Spock !

C'était Kirk, bagages posés à côté de lui. Les larmes aux yeux, il l'avait vu courir, alors que le vulcains ne se hâtaient jamais, que pour des choses qui avaient un sens, de la valeur. Et vu la vitesse à laquelle il avait courut, usant de sa force vulcaine, Jim devait valoir plus que l'univers entier.

- Jim ! Souffla Spock. Le prénommé remarqua l'usage de son prénom, il aimait ce changement.

Et maintenant, imaginez-vous cette belle scène : un soleil rond et rouge dévalant le ciel, illuminant la terre d'une lueur orangée et paisible. Les deux hommes qui se regardaient, réalisant enfin ce qui avait toujours été devant eux, réalisant enfin leur amour...

- Mais...Qu'en est-il de l'équipage ? S'inquièta Spock

- Ils s'en sortiront. Répondit le capitaine du tac au tac. Mais maintenant tais-toi et embrasses-moi.

Spock obéit plus vite que le vert qui gagnait ses joues. Et ils échangèrent, le plus beau baiser vulcain.



FIN

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