Une affaire chocolatée

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Tout commençait lors d'un beau matin de janvier. Il pleuvait des cordes dehors et l'orage faisait rage. Vous voyez ce sarcasme ? Eh bien figurez-vous que le pire était encore à venir ! Je disais ? Ah oui ! Il faisait tellement beau que tous les Quinckes s'étaient réunis pour se taper une petite journée film, avec quelques invités bien entendu. Car, plus on est de fous, plus on s'amuse, pas vrai ? La petite geeke se leva du canapé, se dépêchant avant que le film ne commence. Elle courut vers la cuisine, monta sur la pointe des pieds et ouvrit la portière du tiroir. Ses yeux s'agrandirent en apercevant l'impossible. Misère ! Sa dernière tablette de chocolat avait disparue ! Elle se retourna d'un coup vers le restant du groupe ainsi qu'un petit à la chevelure noire, le regard d'une sauvage.

- Dénonce-toi démon ! Hurla soudainement Saiko.

Les sept têtes se retournaient vers elle avec une expression ébahie.

- Euuh...Saiko, tu vas bien ? Demanda Ginshi, un sourcil arqué.

- Non ! On m'a dérobé ma dernière tablette de chocolat, sacrilège ! Répondit-elle.

"Elle est devenue folle." Pensait-il. Mais...Pourtant, quelque part elle avait raison. Surtout qu'il s'agissait de l'édition hyper rare des milkas aux oréos. Il suffit d'un bout, et puis...On est catapulté au septième ciel, au paradis !

Urie soupira, tournant son attention à nouveau vers la télé.

- Ginshi l'a bouffé. Lâcha-t-il.

La bouche de l'inspectrice grandit, de même pour la tronche de requin.

- Moi !? Je savais pas qu'elle en avait alors comment !? Argumenta-il.

Le violet n'en rajouta pas plus.

- Et pourquoi ce ne serait pas toi, hm ? Demanda-il par la suite.

- Parce que j'ai mieux à faire que de me bourrer de chocolat durant la journée. Rappliqua-t-il de son ton habituel.

Le blond lâcha un grognement de mécontentement avant de regarder les autres.

- Alors c'est quelqu'un d'entre vous ! Lança-t-il.

Haise ricanait un peu. La situation avait en effet quelque chose d'amusant en elle.

- En tout cas, à ce moment-là, je faisais les courses.

Shirazu fronça les sourcils. Il se leva d'un coup, d'un air déterminé.

- Bon. Si personne ne décide de se dénoncer, je vais m'en charger. Et je mènerais cette enquête jusqu'au bout !

Les pairs derrière lui clignaient, ne comprenant pas vraiment son intention.

Et c'est là que l'enquête débuta.

Un détective, sept suspect.

L'inspecteur alluma la petite lampe du bureau, prenant un air ultra sérieux.

- Mlle Yuna, puis-je savoir ce que vous faisiez entre hier soir et ce matin ?

La blanche arqua un sourcil, elle pensait sans doute que c'était une mauvaise blague. Cependant, c'en était nullement une.

- Très bien. Hier soir j'étais en ville avec Mutsuki et ce matin je dormais.

- Un alibi valable, mais aucun témoin.

- Tu n'as qu'à demander à Mutsuki.

Le blond la fixait droit dans les yeux avant de faire un quart de tour sur sa chaise et observer Mutsuki. Celui-ci hocha de la tête et Sherlock Shirazu se remit à nouveau à droit.

- Bien. Mais par contre, personne ne peut témoigner que vous dormiez à l'heure du crime.

- Shirazu arrêtes voir un peu tes conneries, tu veux ?

Le blond se retourna à nouveau, transperçant presque le regard du violet.

- Tu ne sais même pas mener une enquête. La preuve, tu n'as pas pensé aux indices.

Ginshi se leva d'un coup, comme refait.

- Mais oui ! Tu as raison !

L'inspecteur Ginshi se redressa et on alluma les lumières dont l'ampoule juste au-dessus de sa tête.

- J'ai une idée ! Allons inspecter les lieux du crime.

Un facepalm monumental précéda les paroles du Sherlock, il avait totalement perdu la boule. Sur ce, il s'approcha de l'armoire indiquée par Saiko, sa loupe à la main (dont personne ne connaissait sa provenance d'ailleurs). Il inspecta chaque recoin de l'armoire avant d'apercevoir de petites miettes au bout. Le voilà ! Le premier indice : des miettes de chocolat.

- C'est ça ton indice ? Rouspéta le violet. Décidemment, il n'aura jamais fini de le torturer.

On lui répondit avec un grognement de mécontentement.

- Maintenant, allons inspecter les chambres des suspects.

L'escouade soupirait, puis Ginshi ouvrit la marche pour monter examiner les chambres. La première, fut celle d'Aizen. Elle avait beau être calme, au fond, elle paniquait. Sherlockzu ne s'attardait pas une seconde et ouvrit la porte.

- Oh mon dieu... Dit-il.

La concernée n'osait même pas se rapprocher tandis que les autres, aussi curieux qu'ils l'étaient se frayaient un chemin pour observer de leur propres yeux la chambre.

Pas une seule trace de chocolat. Ah ! Je vous ai bien eu si ça se trouve. Mais...non, Aizen n'était pas la coupable. Le seul souci était que sa chambre était dans un bordel monstrueux, le cauchemar de tous personne organisée.

Le blond refermait la porte, encore en horreur. Tous se retournèrent vers la jeune femme.

- Quoi ? Chacun sa façon de vivre. Grogna-t-elle en croisant les bras devant sa poitrine, accessoirement.

Le prochain de la liste était Urie. Ils se dirigeaient vers sa chambre cette fois, ouvrant la porte avant d'y entrer. En voilà une chambre rangée. On aurait presque dit que le propriétaire était maniaque. Par contre, pas une seule trace de chocolat. Houppette adressa un court regard à Kukie, le trouvant presque suspicieux.

- C'est bon, j'ai prouvé mon innocence envers toi ?

Comment dit-on ? Une réponse en est aussi une, c'est cela ?

L'enquête se poursuivit, toutes les chambres furent inspectées, une après une, chaque détail étant examiné minutieusement. La dernière chambre, fut celle de Saiko. Eh oui, la victime elle-même devait être inspectée.

Et c'est là que les découvertes furent plus fécondes. Par terre, plein de petites miettes brunes. Aucun doute, du chocolat. La bleuté ouvra grand les yeux, abasourdie. Tout le monde se retourna vers elle. L'observée recula de quelques pas avant de gonfler d'un coup les joues telle un diodon. Ginshi haussa un sourcil et puis, la bleue s'exprimer.

- Je pense avoir compris... Déclara Saiko.

- C'est-à-dire ? Demandèrent les autres en cœur.

- Hier soir, j'avais faim, je me suis levée en pleine nuit et j'ai mangé la tablette de chocolat.

Gros silence pendant quelques secondes. Et puis, l'inspecteur Shirazu ressentit alors une frustration énorme monter en lui.

- Alors c'était toi qui m'a réveillé avec ces pas d'éléphant hier soir ? Procédait Urie.

Les autres n'en croyaient pas leurs oreilles. Tout ce fiasco, rien que pour l'oubli de Saiko. Facepalm commun.

Nous y voilà mes chers enfants. C'est ici que se termine ce petit récit. Moral du jour : ne pas oublier ce qu'on a fait la veille.


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