Chapitre 38 - Kaithlyn

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Ma mère est devant nous avec Alayna et Libby. Qu'est-ce que c'est que ce bazar ? Il y a un souci ?

— Kaithlyn !

C'est ma mère qui parle avec sa voix stridente. Je remarque le sourire méchant de Libby et les yeux pleins de compassion d'Alayna. Restons calme.

— Qu'est-ce qu'il se passe maman ? Pourquoi tu es là ?

— Libby m'a appelé et m'a demandé de venir le plus vite possible.

— Regardez messieurs, c'est lui !

Je regarde Libby puis Léo. Les deux hommes de la sécurité m'écartent de Léo manquant de me faire tomber. Alayna me rattrape de justesse et je foudroie Libby du regard.

— Je peux savoir ce que tu racontes ?

— On nous a signalé un vol ce soir et je sais que c'est Léo !

— Mais tu dis n'importe quoi ! Je n'ai pas quitté Léo une minute. Pourquoi tu mens comme ça ?

Je regarde les deux hommes fouiller Léo sans aucune gêne, à la limite de la maltraitance.

— Laissez-le s'il vous plaît, il n'a rien fait !

— En plus de tromper ma fille, il vole. Non mais dans quel monde vit-on !

— Maman ce n'est pas lui !

Non mais c'est quoi ce sketch ? On ne s'est pas quitté une seconde avec Léo, pourquoi serait-il coupable ?

Je regarde Libby qui a son sourire diabolique et ma mère a exactement le même alors qu'elles observent Léo se faire malmener, alors qu'il accepte tout à fait de se faire fouiller. Je vois rouge. Je suis sûre que Libby a inventé tout ça pour nuire à sa réputation. Mais quelle...

— Il n'y a rien mademoiselle.

— Si si, regardez dans sa pochette à elle !

Elle me pointe du doigt et je soupire exaspérée, en laissant retomber mes bras.

— Mais je n'ai même pas de pochette !

Oh bordel ma pochette ! Où est-ce que je l'ai perdu ? Merde il y a mon téléphone dedans ! Je reste zen, je paniquerai plus tard. Les deux hommes de la sécurité se retournent vers Libby et enfin ils nous prennent au sérieux. Il ne lui adresse pas un mot avant de s'éloigner et Libby tente de les convaincre. Pour quelles raisons ? Je ne l'imaginais pas comme ça.

Je regarde Léo qui remet sa veste et arrange sa chemise. Je me tourne vers ma mère et Libby. Je ne sais plus où est passé Alayna.

— À quoi vous jouez toutes les deux ? Pourquoi as-tu inventé que Léo avait volé quelque chose ? Tu n'as pas aimé qu'il te jette de la sorte tout à l'heure ? Tu l'as bien cherché. Et en plus tu as appelé ma mère pour assister au spectacle. Tu es pathétique ma pauvre. Je ne te croyais pas comme ça Libby. Tu étais une grande amie pour moi et j'aurais espéré qu'un jour peut-être on puisse se réconcilier, mais là... Tu as touché le fond. Et toi ma pauvre mère, tu t'allies à ce genre de personne contre ta propre fille. Tu préfères me voir malheureuse plutôt qu'heureuse avec Léo...

— Tu ne peux pas être heureuse avec lui ! Il te trompe, il te ment. Ce n'est pas un homme pour toi. Il l'a fait une fois, il le fera toujours.

— Il ne m'a jamais trompé maman je te l'ai déjà dit.

— Arrête. Quand je suis venue en France, il en a bien profité pour m'embrasser et me tripoter.

Libby rit et Léo éclate de rire derrière moi. Je poursuis, toujours énervée.

— Ah oui tu parles du moment où tu as dansé avec lui sur la piste ou celui où tu as trompé Derek avec Nathan ?

Elle me regarde en faisant les gros yeux et ma mère la dévisage. J'aperçois de nouveau Alayna dans mon champ de vision, je me demande où elle était passée. Je recule légèrement pour prendre la main de Léo. Il la serre doucement.

— Maintenant que tout est clair, j'aimerais que vous me foutiez la paix, toutes les deux. Au revoir maman.

— Kaithlyn ! Ce n'est même pas la peine de remettre un pied chez moi si jamais tu te maries un jour avec cet homme.

Pourquoi ma mère exagère-t-elle autant la situation ? Je ne vois pas pour quelles raisons elle en veut tellement à Léo alors qu'il ne lui a rien fait... Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Ma mère est rouge de colère que je ne l'écoute pas. Je ne suis plus la petite gamine de quinze ans, qui était obligée d'écouter et de subir les abnégations et les critiques de sa mère. Et puis vive le conflit familial au beau milieu du New-York Palace, la honte. Heureusement que la fête bat son plein. Je me tourne vers Alayna.

— Je passerais te prendre dimanche pour aller à l'aéroport.

— Attends Kaithy... Je peux venir avec vous ?

— Alayna !

C'est la voix de ma mère qui retentit.

— Maman... J'en ai marre que tu traites Kaithy de cette façon. Et Léo aussi. Tu ne le connais pas, mais c'est un mec génial et elle est très heureuse. Tu ne peux pas le comprendre et tu passes ton temps à la blesser. Je n'en peux plus de t'entendre parler d'eux de cette façon à la maison. Alors je vais rester avec Kaithlyn ce soir et demain. Et de toute manière dimanche on rentre.

— Alayna tu es mineure, je ne te laisserais pas aller avec ta sœur.

— Oui, mais tu n'as pas le choix maman et tu ne m'en empêcheras pas s'il te plaît.

Je regarde ma petite sœur et je souris en voyant la manière dont elle nous a défendus. Ma mère l'écoute toujours elle, et nous savons aussi bien l'une que l'autre qu'elle ne la contredira pas. Je tiens Léo en passant ma main dans le dos d'Alayna.

— Allez viens...

Je jette un dernier regard à ma mère et à mon ancienne amie et nous passons devant elles pour aller vers la sortie. Une fois dehors je me rappelle de mon téléphone.

— Merde ma pochette ! Je l'ai perdu et il y avait mon téléphone dedans.

— No stress Kaithy !

Alayna brandit mon iPhone.

— Où tu l'as trouvé ?

— Quand tu as dit que tu n'avais pas de pochette, je me suis dis que ce n'était pas possible car je t'avais répété de ne pas sortir sans. Et quand Libby l'a mentionné, j'ai trouvé ça louche, alors je l'ai cherché partout. Et quand je l'ai retrouvé, j'ai pris tes affaires et j'ai ramené la pochette à l'un des hommes de la sécurité car à l'intérieur il y avait une montre, un porte feuille et un autre téléphone. Je suis pratiquement sûre que Libby a manigancé tout ça.

— Mais quelle salope !

Avec Alayna, nous nous tournons toutes les deux en même temps vers Léo, étonnées de l'entendre parler de la sorte. Je ne peux m'empêcher d'exploser de rire. Alayna me suit et Léo rit aussi en passant sa main sur son visage.

— Excusez-moi.

Je ris en enlaçant sa taille puis il passe son bras autour de mes épaules. Je relève ma tête vers lui.

— Je suis désolée pour tout ça Léo...

— Ce n'est rien bébé, ne t'en fais pas... Sauf que je n'arrive pas à comprendre le comportement de ta mère à mon égard. Je ne lui ai rien fait de mal.

— Je m'en fiche de ce qu'elle pense... Je veux être avec toi. Avec ou sans son consentement, ça m'est égale.

— Tu sais Léo, elle a toujours été comme ça. Quand j'ai eu mon premier petit ami je ne te raconte pas... Kaithy a eu de la chance de tomber sur Alex qui était le fils de sa meilleure amie, sinon elle y aurait eu le droit aussi. Et comme son rêve c'est de la voir faire sa vie et se marier avec lui... Tant qu'elle a cette idée en tête c'est mort.

Léo acquiesce et me regarde, il semble un peu triste. Oh non ça ne l'affecte pas qu'il ne plaise pas à ma mère tout de même ? Il sort les clés de ma voiture de la poche de sa veste et nous entraîne au parking.

— En fait, ça ne vous dérange pas que je squatte votre chambre d'hôtel ? Vous aimeriez peut-être être seul.

— Ne t'en fais pas Alayna, tu dormiras sur le balcon.

Léo sourit en coin et Alayna le frappe sur le bras. Il fait semblant de gémir de douleur et pouffe de rire. Je souris en les regardant puis je monte côté passager, alors qu'il monte au volant.

Il conduit prudemment dans les rues de New-York, sa main dans la mienne comme d'habitude. Je le regarde.

— En fait Léo, ça s'était bien passé avec mon père cet après-midi ?

— Beaucoup mieux qu'avec ta mère.

Il sourit, restant concentré sur la route.

— Il n'y a pas de raison, c'était pour le boulot.

— Pas que. J'ai eu le droit à un petit interrogatoire.

— Non, il n'a pas fait ça ?

Alayna pouffe de rire.

— Oh si ! Je pense qu'il a voulu vérifier les dires de ta mère.

— Je suis désolée Léo... On va vite retourner en France et tu n'auras plus à subir tout ça.

— Ton père est un homme bon Kaithlyn, il est très gentil. Ta mère... Bah c'est ta mère. Tu as de la chance, ils t'aiment plus que tout au monde.

« J'ai de la chance »... Bien évidemment que j'en ai. Mes parents sont en vie, j'ai reçu leur amour toute ma vie et ils ne veulent que me protéger. Ma mère un peu trop de façon excessive, mais c'est de l'amour... Et lui ne connaît pas ce lien, il ne l'a jamais connu... Je serre doucement sa main, le cœur lourd. Je suis bête de toujours me plaindre, je ne suis pas à plaindre...

Il se gare finalement devant notre hôtel et un voiturier va garer ma voiture. Nous allons tous les trois à l'ascenseur puis Léo ouvre notre chambre. Alayna se jette sur le canapé.

— Voilà j'ai mon lit !

— Je t'ai dit sur le balcon Alayna. Je ne veux pas que tu nous entendes.

Il pouffe de rire.

— Non mais dis donc ! Beurk je suis une enfant.

— Bien sûr.

Je les regarde rire ensemble puis je souris et m'éclipse dans la salle de bain pour me changer. Je suis contente qu'ils s'entendent si bien. Je retire finalement ma robe et me rafraîchis le visage. J'entends la porte s'ouvrir et je sais que c'est Léo sans le voir.

Il vient derrière moi et glissent ses mains sur mes hanches et je me redresse pour le regarder dans le miroir. Ses mains passent sur mon ventre et il pose son menton sur mon épaule.

— Ça va bébé ?

J'acquiesce en m'essuyant le visage.

— Tu es sûre ?

— Oui... J'en ai juste marre de tout ça.

— De moi aussi ?

Il sourit en embrassant mon épaule

— Particulièrement de toi oui !

Je souris en coin et il fait sa moue adorable. Je me retourne pour lui faire face et remonte mes mains sur ses biceps.

— J'ai hâte d'être dimanche et de partir... Je me sens de moins en moins chez moi ici et Libby m'a tellement déçue maintenant...

Il me regarde sans rien dire et caresse mes hanches avant de venir m'embrasser tendrement. Je remonte mes mains à sa nuque et me colle à lui. Il décolle ses lèvres légèrement des miennes et ses mains se baladent sur mon dos nu et jusqu'à mes fesses.

— Dommage qu'il y ait ta sœur à côté parce que dans cette tenue, c'est difficile de me retenir tu sais...

— Je sais Léo... Mais tu n'as pas le choix !

Je me dandine et il me stoppe en agrippant mes fesses.

— Kaithlyn !

Il fronce ses sourcils et je ris puis me soustrait à lui. Mon Dieu que j'adore comme mon prénom glisse sur sa langue lorsqu'il le prononce, je ne m'en lasserai jamais ! Je sais qu'il me fixe de ses grands yeux bleus et je pourrais parier qu'il mordille sa lèvre.

J'enfile mon short de pyjama avec le débardeur et lui dépose un baiser sur le torse avant de sortir de la salle de bain et d'aller rejoindre ma sœur. Elle est déjà installée sur le canapé et je lui apporte une couverture que je pose sur elle.

— Merci... D'avoir pris ma défense face à maman.

— C'est normal Kaithy. Ça commençait à devenir grave là. Et je ne supportais pas non plus la manière dont elle parlait de Léo. Je l'aime bien moi, et Papa aussi en avait marre.

— C'est important pour moi... Merci.

Je souris et me penche pour embrasser sa tête avant d'aller m'affaler sur le lit. Léo sort finalement de la chambre et il lance un « bonne nuit » à Alayna avant de venir s'asseoir sur le lit.

— Bonne nuit Martinez !

Il pouffe de rire et s'allonge près de moi. Je ne tarde pas à venir contre lui, faisant passer son bras sous ma tête. Il me serre dans ses bras et je passe ma main sur son torse. Sa main libre caresse ma joue avant de déposer un baiser sur mon front. Je relève la tête pour l'embrasser délicatement.

— Je vous entends !

On ne peut s'empêcher de rire ensemble en coupant notre baiser et Léo lui lance un oreiller qu'elle lui renvoie en riant. Je ris et pose ma tête contre lui.

— Allez dormons !

Je souris et Léo éteint la lumière et notre coucher n'est pas habituel. Il me câline doucement et je fais de même sur son torse puis je finis par m'endormir.

Samedi 27 juin 2015

J'ai chaud, beaucoup trop. Je me réveille en sueur et regarde autour de moi puis la réalité d'hier me revient. Je soupire sans le vouloir et regarde Léo. Il est à demi-allongé sur moi, son bras et sa jambe passent sur moi et sa tête est posée près de la mienne, comme s'il avait peur que je m'échappe... Il dort profondément et je l'observe pendant de longues minutes. La journée d'hier était tellement merdique. Ma mère, Léo, Libby, encore ma mère... J'ai hâte d'être demain et de ne plus penser à croiser ces personnes. Et j'ai mon rythme cardiaque qui s'accélère lorsque je repense à notre petite escapade sur le toit... Et les mots de Léo qui, cette fois, étaient sincères. J'ai cette intuition au fond de moi qui me dit qu'hier soir, il a vraiment ressenti de l'amour et qu'il ne va plus retirer ce qu'il a dit.

Lorsque je le regarde dormir et qu'il me parait si jeune, si insouciant, si fragile, j'ai envie de lui donner le monde entier, de l'aimer pour l'éternité et de ne jamais me séparer de lui. Quand je le regarde, il y a ce sentiment tellement fort en moi qui me poignarde et me fait mal, mais qui me fait du bien. J'aime cet homme tellement fort. Est-ce que je peux parler de coup de foudre ? C'est venu si subitement. Je l'ai tant attendu, je ne le laisserai plus jamais, je me battrai contre toutes celles qui se mettront en travers de notre chemin. Quoi qu'il advienne. Pourvu qu'il veuille de moi pour toujours...

Je sens mon téléphone vibrer et je l'attrape rapidement pour ne pas réveiller Léo. C'est un message d'Alayna qui me dit qu'elle est sortie ce matin et que l'on a la journée de libre, avec des smileys remplis de sous-entendu bien évidemment. Je souris toute seule en lui répondant rapidement puis je repose mon téléphone.

Léo bouge doucement et son bras se resserre autour de moi. Je tourne la tête de nouveau vers lui pour le regarder se réveiller. Il est vraiment trop mignon mon Dieu... J'ai envie de l'embrasser dans les moindres recoins de son visage. Il fronce ses sourcils en passant sa langue entre ses lèvres avant de finalement ouvrir ses petits yeux bleus. Je ne peux m'empêcher de sourire et pince mes lèvres l'une contre l'autre. Je tends ma main pour la passer sur sa joue.

— Tu m'observais Kaithlyn...

— Bien évidemment, pour une fois ! Tu es trop adorable...

Je souris en passant ma main dans ses cheveux et il sourit en cachant son visage contre mon épaule. Je viens embrasser son front, ce geste qu'il fait toujours avec moi. Moi aussi je veux le protéger, pouvoir l'aider et soulager ses peines.

Je continue mes caresses et il ne bouge pas, je pense qu'il apprécie. Je passe ma main dans son cou.

— Tu as bien dormi ?

— Mh oui. Ne t'arrêtes pas...

Il replace ma main dans ses cheveux et je glousse en reprenant mes caresses. Où est passé le Léo qui contrôle absolument tout ? Il a laissé place à un jeune homme câlin qui se laisse faire, et qui aime les papouilles. J'aime bien ce Léo là aussi.

Il relève finalement son visage vers le mien et ses yeux sont beaucoup plus éveillés que tout à l'heure. Je passe ma main sur sa barbe qui a bien repoussée.

— J'adore quand tu as ta barbe comme ça... Ni trop courte ni trop longue. Tu es beau.

Il m'adresse son sourire timide auquel je ne me suis pas encore totalement habituée et il me remercie d'un baiser sur les lèvres.

— Ça te dis que je te fasse découvrir un peu New-York avant de partir ?

— Bien sûr, ça me plairait bien.

— Allons-y alors.

Je me redresse, mais Léo n'est pas de cet avis et il attrape ma taille pour me recoucher et le voici au-dessus de moi, qui maintient mes poignets de part et d'autre de ma tête. Je ne peux m'empêcher de glousser. Ses cheveux bouclés en bataille retombent légèrement sur son front et ses yeux se noient dans les miens.

— Il n'en est pas question... Ou bien je serais de très mauvaise humeur, je ris.

— Toi de mauvaise humeur ? Je n'y crois pas du tout !

— Tu ne m'as jamais vu lorsque tu n'es pas là Kaithlyn.

Je mords ma lèvre en souriant, mais je jubile intérieurement. Oui parce que ça, ça fait partie de sa déclaration d'amour.

Il vient attraper mes lèvres et m'embrasse passionnément. Il se glisse entre mes jambes et frotte son bassin au mien, il est déjà prêt, au taquet. Ses lèvres glissent sur ma joue puis à mon oreille et il me mordille le lobe. C'est en connexion parfaite avec mon bas ventre. Sa main libère mon poignet et glisse sur mon ventre jusqu'à passer l'élastique de mon pyjama et de ma culotte en même temps. Il me mordille toujours l'oreille allant et venant sur mon cou.

— Tu me rends dingue Kaithlyn...

Et lui aussi mon Dieu. Il me rend carrément folle, à m'en exploser les neurones. Je gémis en réponse à sa phrase et le sens sourire contre ma peau. Il se redresse et empoigne mon tee-shirt pour me le remonter et le retirer. Ses deux mains se posent sur ma poitrine et ses lèvres viennent s'écraser dessus puis ses mains attrapent mon bas et il me le retire aussi vite.

Avant de se rallonger sur moi, il ôte son boxer et dépose un baiser sur mon entre jambe qui me fait frissonner. Je replie mes jambes contre ses hanches, il s'appuie sur ses avant-bras. Sans relâcher mon regard, il s'enfonce rapidement en moi ce qui m'arrache un gémissement. Il vient rattraper mes mains près de ma tête, ses doigts enlacent les miens et sans me quitter des yeux, il entame des mouvements rapides, intenses et bestiaux. La douceur dans son regard contraste parfaitement avec ses mouvements et ce matin je peux y lire plus qu'un simple désir. Je ne tarde pas à succomber à son rythme et il nous envoie mutuellement au septième ciel.

***

Nous sommes à quelques minutes de Time Square alors nous décidons d'y aller à pied. Heureusement que j'ai mis des petites chaussures en toile avec ma robe car je n'aurais pas supporté des talons. Il fait beau, c'est agréable. Je marche à côté de mon magnifique petit ami qui attire les regards de toutes les filles qui passent. J'ai toujours du mal à m'y faire. Et je suis sûre que chacune d'elle se demande ce qu'il fabrique avec une fille comme moi. Comme la personne qui m'a envoyé la photo de Léo l'autre jour. Même moi je me demande parfois pourquoi il est avec moi. J'ai l'impression de ne pas lui arriver à la cheville et d'être loin de tout ce qu'il pourrait avoir.

Je regarde nos mains, enlacées puis je le regarde lui. Il admire tout autour de lui puis son regard se pose sur moi et je lui adresse un sourire.

— Tu étais encore dans tes pensées Kaithlyn.

— Comme toujours j'ai envie de dire...

Il rit avant de me lâcher la main et de passer son bras autour de mes épaules en me rapprochant de lui. Je passe le mien autour de sa taille venant caler ma main dans sa poche arrière. Ses lèvres se posent sur mon front tout en avançant. Allez-y, matez les filles, mais il est à moi, uniquement à moi !

Nous arrivons finalement à Time Square et c'est bondé, comme d'habitude. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne suis pas venue ici, alors que cela ne fait même pas six mois.

— On se croit vraiment dans les films ! Je ris.

— Ça m'étonne que tu ne sois jamais venu ici.

— Je n'ai pas beaucoup voyagé, tu sais. Entre mes études, Julia et Thomas ce n'était pas facile. Mais depuis que je te connais j'y suis déjà venu deux fois. Tu me fais voyager !

— J'espère continuer encore et encore.

Il sourit en me resserrant contre lui et j'appuie ma tête contre son épaule. Nous avançons sur l'avenue, en regardant les vitrines sans forcément y entrer.

Après avoir grignoté quelque chose dans un petit restaurant, nous allons jusqu'à Central Park. Nous nous asseyons sur l'herbe dans un coin qui n'est pas déjà pris, ou par un groupe de jeunes qui s'adonnent à leur passe-temps ou par des couples. Léo s'allonge dans l'herbe comme un enfant, je souris en m'asseyant près de lui. Je retire mes chaussures en faisant attention à ma posture avec ma robe. Léo a passé l'un de ses bras derrière sa tête et de l'autre il m'attire contre lui. Je souris en posant ma tête sur son épaule, gardant mes jambes croisées.

— Léo, on va voir ma culotte si je ne fais pas attention.

— Ah non ! Il n'y a que moi qui est autorisé à voir ça.

Il a son fameux sourire en coin et sa main se balade dans mon dos. Je souris en passant mon bras par-dessus son torse et me redresse légèrement pour venir l'embrasser. Je ne me lasserais jamais de nos baisers.

L'une de ses mains passent dans mes cheveux tandis que nos langues dansent ensemble. Il met fin au baiser et j'appuie ma joue contre sa main. Il me caresse de son pouce et son regard se fond dans le mien, je me perds dans cet océan.

— Kaithlyn... Je t'aime.

Mon cœur s'emballe, j'ai la bouche sèche et une boule se forme dans l'estomac puis cette boule éclate et c'est une vague de bonheur qui m'envahit. Je glisse ma main sur sa joue piquante, la remontant dans ses cheveux sans lâcher son regard.

— Oh moi aussi Léo... À un point qu'il n'est pas permis.

Je joins mes lèvres aux siennes et il exerce une douce pression dessus en passant sa main derrière ma tête. Je me blottis contre lui, mettant mon visage dans son cou.

****

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro