Chapitre 37 - Léo

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Oh putain. Je n'aurais jamais dû dire ça. Enfin si... Non. Je n'avais pas prévu de le dire comme ça. Je lui ai dit que je l'aimais. Son regard pétille et je sais que je vais briser cette petite lueur. Je le sais car les mots sortent de ma bouche sans que je ne puisse les retenir même en essayant de tout cœur... La panique prend le dessus, comme d'habitude. Et c'est ingérable...

— Je... Je ne voulais pas dire ça.

Le silence qui s'est installé entre nous est pesant. Je n'arrive pas à dire autre chose et elle non plus. Kaithlyn finit par se cacher de moi en reculant légèrement. Mon angoisse est toujours en moi et ma panique ne disparaît pas. Je viens caresser ses cheveux en la regardant. Je ne veux pas qu'elle me fuit...

— Non Kaithlyn s'il te plaît... Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. C'est... C'est sorti tout seul, je ne voulais pas te le dire là maintenant. Je suis moi-même choqué de l'avoir dit...

— Tu ne voulais pas le dire c'est tout... Ce n'est pas grave.

Elle repousse mes mains et sort de la baignoire, s'enroulant dans une serviette et s'éclipse hors de la salle de bain. Je lâche un « putain » que je n'arrivais plus à retenir. Quel con je suis bordel de merde !

Je sors de l'eau en nouant une serviette autour de ma taille et je vais dans la chambre avant qu'elle ne parte. Elle arrange ses cheveux en me tournant le dos et dès qu'elle me voit, elle s'éloigne, mais je la rattrape par le bras. Je viens prendre son visage en main, l'obligeant à me regarder et elle a le regard tellement triste... Et j'en suis encore responsable, comme d'habitude.

— Kaithlyn... Laisse-moi m'expliquer correctement. Je suis un peu déconcerté là. Je... ne voulais pas te le dire maintenant. J'avais imaginé le moment parfait pour te le dire de la meilleure façon qu'il soit. Je voulais que tu t'en souviennes, que ce soit marquant... Je ne m'attendais pas à ce que ça sorte de ma bouche et ça m'a surpris et j'ai mal réagit. Je m'en excuse Kaithlyn. Je suis sincèrement désolé. Je... Je déteste voir ces si beaux yeux tristes et d'autant plus à cause de moi. Ton regard me fait mal au plus profond d'un endroit que je croyais inexistant. Je ne regrette pas ce que j'ai dit. Je voulais juste que tout soit parfait...

— Tout l'était... On était ensemble, on allait faire l'amour, on était si bien... et tu as tout gâché.

— Je ne suis qu'un pauvre con je sais... Pardonnes-moi s'il te plaît...

Elle acquiesce, mais me repousse pour aller s'habiller. Elle fouille dans sa valise et s'éclipse à nouveau dans la salle de bain. Je passe mes mains sur mon visage avant de tirer mes cheveux en râlant. Quel connard je suis. Je ne sais faire que ça, la rendre malheureuse. Est-ce qu'un jour je pourrais réellement la rendre heureuse ou notre relation est vouée à l'échec ? Je ne peux pas croire ça après tout le mal que je me donne et tout ce que je souffre intérieurement pour combattre mes démons, pour elle.

Je m'habille alors que Kaithlyn parle au téléphone avec son père qui vient tout juste de l'appeler. Nous n'avons même pas eu le temps de le voir. Je reviens dans la chambre alors qu'elle raccroche et tripote ses doigts.

— Mon père aimerait que tu passes le voir, il doit te parler boulot.

Je m'approche d'elle.

— Maintenant ? Mais tu ne vas pas rester...

— Ne t'en fais pas pour moi. Vas-y... Prends ma voiture.

Je la regarde qui évite bien évidemment mon regard. Elle a peut-être besoin d'être seule...

Je mets ma veste et je vais embrasser sa tempe en caressant sa joue, je passe mon nez dans ses cheveux. Elle reste silencieuse.

— Je reviens vite et je rattraperai ma connerie.

Je lui fais un nouveau baiser avant de sortir de la chambre et d'aller récupérer sa voiture. Rattraper ma connerie... Je ne sais pas encore comment, mais je vais trouver.

Je sors du parking de l'hôtel et roule dans les rues new-yorkaises. Il y a tellement de monde que j'ai le temps d'observer les vitrines et les grattes-ciel. Une affiche attire mon regard. Une soirée dansante à l'occasion d'une association au New-York Palace. Tiens... Et si je l'emmenais là ce soir ? Je ne sais pas trop ce que ça pourrait donner ou si même elle aurait envie de sortir, mais je ne veux pas que l'on passe une sale soirée à cause de moi.

Je m'arrête un peu plus loin sur le côté de la route devant une boutique et j'y entre rapidement. Je regarde autour de moi. Des robes toutes plus belles les unes que les autres, mais une en particulier attire mon attention. C'est une robe bustier d'un rose pâle parfait, tout à fait en adéquation avec la douceur de ma Kaithlyn. Elle lui irait à merveille j'en suis sûr. Une vendeuse vient me demander si j'ai besoin d'aide et je lui indique que je désire cette robe et lui demande de l'emballer pour la livrer à l'hôtel. Je demande également une carte et j'y écris un petit message pour Kaithlyn, rempli du peu d'inspiration que j'ai.

Une voiture t'attend pour passer une soirée inoubliable.

You are my only exception.

LGM.

J'espère que ça lui fera plaisir. Je paye le tout et la laisse s'occuper du colis et je retourne vite à la voiture, Monsieur Romero doit m'attendre. Je me gare devant l'immeuble de son entreprise et y monte. Je ne sais pas si c'est un rendez-vous professionnel ou non, mais je n'ai pas la tenue adéquate c'est certain. Je commande le chauffeur pour Kaithlyn en montant jusqu'au bureau de son père. Il discute sur le palier avec un employé et il le congédie lorsqu'il me voit. Je m'approche de lui pour lui serrer la main.

— Monsieur Romero.

— Monsieur Martinez. Comment allez-vous ?

— Très bien merci. Et vous ?

— Oui oui. J'ai eu écho du petit incident à la maison.

Il m'invite à le suivre.

— Oui je suis désolé. Je n'avais pas où dormir et Kaithlyn m'a gentiment invité chez vous.

— Vous n'avez pas à vous justifier.

Il referme la porte derrière nous et se tourne subitement vers moi.

— Vous aimez ma fille ?

Je le regarde, surpris de sa question. Et en plus son regard est très insistant. Je passe ma main dans mes cheveux et me gratte la nuque. Ma réponse est un peu hésitante. Il m'oblige à avouer mes sentiments à quelqu'un d'autre qu'elle.

— Oui... Oui je l'aime Monsieur Romero.

— C'est ce qui compte alors. J'espère que vous rendrez ma fille heureuse.

— Je ferais de mon mieux c'est certain. Je tiens beaucoup à Kaithlyn.

— C'est très bien. Parlons affaires maintenant.

Je soupire intérieurement. Je m'attendais à ce qu'il soit moins sympathique avec le petit ami de sa fille. Il m'invite à m'asseoir et je prends place.

***

J'arrange mon nœud de papillon avant de descendre de la voiture et entre dans le New-York Palace. Il y a un peu de monde dans le hall, mais je repère rapidement ma princesse. Elle est venue. La robe lui va magnifiquement bien... Mais je déteste la personne avec qui elle parle. Je m'avance doucement, elle ne me voit pas étant donné qu'elle me tourne le dos. Je perçois la conversation avec cette fille qui m'avait aguichée quand elle était à Paris, son ancienne meilleure amie.

— Ce n'est pas trop dur d'être amoureuse d'un homme qui ne veut pas de toi ? Ou plutôt pas uniquement toi. J'aurais dû me le faire quand j'en ai eu l'occasion.

Je serre les poings pour me contrôler et m'avance pour prendre Kaithlyn par la taille et cette fille me dévisage, certainement choquée de me voir ici. Kaithlyn relève sa tête vers moi. Je réponds au comportement insolant de cette fille.

— Je n'aurais pas eu la moindre envie de te baiser. Même les yeux fermés et bien bourré. Maintenant excusez-nous, mais ma petite amie et moi aimerions passer une bonne soirée, sans désagrément de la part du personnel.

Je la tiens par la taille afin de nous éloigner sans lui laisser le temps de répondre. Elle se tourne vers moi un peu plus loin.

— Merci Léo...

— Chut...

Je la fais taire par un baiser.

— Tu es sublime Kaithlyn.

— Toi aussi, qu'est-ce que tu es beau. Merci pour la robe je l'adore.

— Elle te va très bien.

Je lui tends mon bras et nous montons les marches qui mènent à la salle de réception. On nous offre à boire et je m'appuie sur une table haute et regarde Kaithlyn en buvant. Elle observe la salle autour d'elle.

— C'est quoi cette soirée Léo ?

Je hausse les épaules.

— Je n'en sais rien. Je suis tombé dessus par hasard, je me suis dis qu'un bal pourrait te plaire. Et ça changeait un peu comme sortie.

— Bal ? Je ne sais pas danser Léo.

— Ce n'est pas grave.

Elle regarde autour d'elle, mais reste réservée. Elle est certainement encore vexée de ce que je lui ai dit cet après-midi. Je ne lui en veux pas. Je m'approche d'elle et passe ma main sur sa joue puis relève sa tête vers moi. Son regard est triste et vide, je déteste ça et ça me donne la boule au ventre.

Je viens l'embrasser tendrement en passant ma main sur sa nuque. Elle se laisse aller à notre baiser en enlaçant ma taille. Lorsque je relâche ses lèvres, elle appuie son front sur mon menton.

— Tu m'as manqué depuis ce matin...

— Je suis tellement désolé Kaithlyn tu sais... Je ne suis qu'un pauvre idiot. Je déteste te voir triste...

— Alors ne me rend pas triste...

— Si tu savais comme je m'en veux.

— C'est bon, j'oublierais ne t'en fais pas. Profitons de la soirée.

Elle esquive mon regard et je baisse les yeux à mon tour. Quel connard je peux être parfois. Je dois vraiment me rattraper avant que la soirée ne tourne au désastre.

Le maître de cérémonie annonce le bal ouvert et certains couples se mettent à danser. Je viens prendre sa main.

— Tu danses avec moi ?

— Une seule car je ne sais pas danser...

— Ne t'en fais pas, je vais t'apprendre.

Je l'entraîne sur la piste en la tenant et la prends par la taille et nous commençons à danser. Je la guide à travers la piste. Merci Julia de m'avoir obligé à apprendre il y a quelques années. Elle lève les yeux vers moi et me regarde, enfin. Nous ne décrochons pas les yeux l'un de l'autre sans dire un mot. J'ai envie de lui dire des choses, tant de choses, mais je ne sais même pas comment ordonner mes pensées pour ne pas dire une connerie. Alors je préfère me taire et profiter de ce moment.

***

Je regarde Kaithlyn qui boit un verre d'eau et qui ne m'a pas dit un mot depuis tout à l'heure, après notre danse... Je m'avance vers elle et caresse sa joue.

— Kaithlyn...

— On peut aller dans un coin isolé, s'il te plaît ?

— Euh, oui bien sûr.

Je prends sa main et sors de la salle. Je me dirige à l'ascenseur et regarde les boutons. Toit terrasse, ce sera parfait. Nous sortons de l'ascenseur et Kaithlyn me lâche rapidement la main pour aller observer la vue. Je mets mes mains dans mes poches et je l'observe. La vue est réellement saisissante. Je l'observe de loin, la soirée est un désastre finalement... Elle ne me parle pas plus que ça et reste distante... Cependant je suis têtu.

Je reviens à la charge encore une fois tentant de mettre des mots sur ce que je ressens. Je m'avance jusqu'à elle et passe ma main sur son bras. Elle lève sa tête vers moi.

— Kaithlyn... Je t'en supplie parle-moi... Je déteste tellement te voir comme ça, loin de moi.

— Ce n'est pas qu'à cause de toi Léo... Ma mère a gâché ma journée ce matin et tu n'as fais qu'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie, c'est tout...

— Kaithlyn, si tu savais comme ça me ronge... Je tiens tellement à toi. Tu es ma bouffée d'air pur. Tu es mon ange gardien. Tu es la plus merveilleuse femme que je n'ai jamais rencontrée. Tu es celle qui me rend meilleur. Tu es l'unique... Et l'idée de te perdre me rend encore plus fou que je ne le suis...

Je suis à bout de souffle et passe ma main sur son visage. J'aimerais qu'elle se rende compte de la difficulté pour moi de dire ces choses-là. Si seulement elle savait à quel point c'est douloureux dans ma poitrine. Mais cette douleur représente l'amour et l'affection que j'ai pour elle...

Je la regarde s'approcher de moi et elle prend mon visage entre ses mains et colle ses lèvres aux miennes. J'oublie tout ce qui a autour de nous dans ce baiser. Il n'y a qu'elle et moi qui comptons à ce moment précis, sur ce toit, hors du temps et du monde.

Elle relâche mes lèvres en passant ses mains sur mon torse et je tente de la regarder dans les yeux, mais elle regarde mon nœud de papillon qu'elle défait. Elle entreprend de détacher le haut de ma chemise. Qu'est-ce que... Je baisse mes yeux sur ses mains et parle sans la brusquer.

— Qu'est-ce que tu fais Kaithlyn ?

— J'ai envie de toi... Tu n'as pas fini ce matin...

— Quoi ici ?

Elle hausse les épaules.

— Et pourquoi pas ? Le sexe résout tout c'est toi qui l'a dit.

— C'est mon mécanisme de défense bébé, on ne me le pique pas !

— C'est de ta faute si j'agis comme toi.

Je la regarde puis elle se penche pour embrasser le haut de mon torse dans l'ouverture de ma chemise. Elle est sérieuse ? Je regarde autour. En effet c'est un endroit parfait auquel je n'aurais jamais pensé. Je me crispe lorsque je sens sa main passée dans mon pantalon et elle serre ses doigts fins sur mon membre. Bon sang !

— Oh et puis merde.

Je l'attrape par les hanches afin de l'asseoir sur le petit muret et l'embrasse fougueusement en passant ma main dans ses cheveux. Elle détache rapidement mon pantalon et m'empoigne à nouveau. Ses caresses sont maladroites, mais tellement excitantes. Elle relâche mes lèvres et fond ses yeux dans les miens. Elle mène la danse ce soir et je la laisse faire... Elle est incroyable. Elle prend mes mains et les pose sur sa poitrine.

— Léo... J'ai envie de toi.

Elle me regarde dans les yeux et vient embrasser le bord de mon visage. Bon sang j'en ai horriblement envie aussi. Je l'attrape par les hanches pour la coller contre moi en l'embrassant à nouveau. Rapidement nous ne faisons qu'un.

Ce n'est pas ma tristesse ou mon angoisse que je calme ce soir. Mais c'est elle qui en a besoin. Elle était triste depuis que l'on a quitté la maison de ses parents et moi je n'ai fait qu'aggraver les choses. C'est donc à moi de résoudre ça et de la soulager elle, comme elle a l'habitude de le faire avec moi.

Cette fille me rend dingue. Complètement fou. Il y a à peine dix minutes, je croyais qu'elle m'en voulait, qu'elle allait me dire que c'était fini et là elle se perd en moi, dans un orgasme que je suis le seul à pouvoir lui donner. Je l'observe se décomposer sous mes derniers mouvements en elle. J'adore la façon dont sa bouche s'ouvre pour gémir mon prénom, la façon dont ses joues se mettent à rougir lorsqu'elle jouit, le soupir qu'elle lâche et la façon dont elle se blottit dans mes bras.

Je l'accompagne dans son orgasme, me perdant également en elle et je ne connais meilleure sensation. Ses doigts me chatouille le torse et j'adore le frisson qui me parcourt. Ce mot-là, « j'adore » que je ne cesse de répéter lorsque je pense à elle, ne faisait pas partie de mon langage jusqu'à il y a peu. Je me demande comment j'ai pu vivre et avancer dans la vie sans elle, sans adorer quelqu'un, sans l'aimer elle. Car je n'aurais jamais pu aimer quelqu'un d'autre et je sais que je ne pourrais plus jamais ressentir ça pour une autre personne.

Bordel, cette femme a donné un sens à ma vie que je n'espérais plus avoir. Je l'aime à un point que je ne me serais jamais imaginé atteindre. J'ai l'impression que je n'aurais jamais assez de ma personne pour lui prouver et pour contenir cet amour. Cet après-midi, j'ai eu peur, mais je ne sais même pas de quoi. J'ai paniqué et ce n'est pas à mon habitude. Je contrôle tout. Je contrôlais tout avant elle. J'ai été tellement con de l'avoir blessée. L'étincelle dans son regard lorsque j'ai prononcé ces mots, puis la tristesse lorsque j'ai dit le contraire... J'ai eu si mal de la voir ainsi. J'ai toujours su me protéger de ce genre de douleur. J'en avais oublié la sensation.

Nous reprenons notre souffle et Kaithlyn relève son visage face au mien, et ses lèvres douces se collent aux miennes. Je maintiens sa tête pour prolonger le baiser. Cette fille est mienne, je la possède tout entière, je l'adore et l'aime plus que je ne pouvais l'imaginer. Je l'aime à un point qui me fait mal, mais la douleur est tellement exquise. Je l'ai compris depuis peu, mais ce matin tout a prit un nouveau sens. Il m'a fallu être un abruti, encore, pour me rendre compte que j'ai failli la perdre, à nouveau.

Nous venons de faire l'amour, sur le toit d'un hôtel, dominant New-York, nous réconciliant également et mon cœur d'homme fou déborde pour elle. Je relâche ses lèvres, restant proche de son visage. Ses yeux marron infiltrent les miens et je caresse sa joue.

— Kaithlyn... Si seulement tu savais comme je t'aime...

Ses pupilles se sont légèrement dilatées, ses sourcils se sont relevés de surprise et sa bouche forme un minuscule « o » d'étonnement. Et puis ses yeux. J'ai vu dans ses yeux, cette petite lueur qui s'est rallumée et je ne peux pas être plus heureux. Je voudrais capturer ce moment. Je sais qu'elle ne s'attendait pas à ce que je lui dise ça maintenant, aussi vite après ce matin.

— Je t'aime aussi Léo...

Maintenant si. Même s'il est inconcevable pour moi que l'on puisse m'aimer, je veux son amour, je le veux tout entier et je veux qu'elle ne le donne à personne d'autre. Elle m'aime malgré l'abruti, le connard et l'idiot que je suis.

Je la serre dans mes bras, fortement et tendrement tout en l'embrassant. Ses doigts serrent ma chemise et elle se laisse aller à notre baiser. Je relâche ses lèvres délicatement tout en restant proche d'elle, je caresse sa joue du bout des doigts.

— Tu me rends tellement heureux Kaithlyn... Et je te promets que ce mot n'existe plus dans mon vocabulaire. Je ne saurais comment te remercier.

— Tu m'aimes, c'est déjà parfait...

Je prends ses mains dans les miennes, enlaçant ses doigts et je garde mes yeux rivés aux siens.

— Promets-moi de toujours me dire si quelque chose ne va pas... Si je fais mal quelque chose, si tu ne te sens pas assez aimée auprès de moi, si je fais des choses qui te blessent.

— Je me suis toujours sentie aimé auprès de toi... Depuis que tu as officialisé notre relation. Tu ne m'as jamais donné quelconque raison pour douter de toi. C'est les autres qui ont essayé de me faire douter. Mais toi... Dans ta façon de m'embrasser et de me faire l'amour, non. Tous ces gestes en disent tellement plus que les mots. Je savais que tu tenais à moi, même avant que tu t'en rendes compte. Et je te laisserais le temps qu'il faut pour te faire à tous ces nouveaux sentiments. Je serais patiente.

— Tu l'as déjà été assez bébé. Je t'aime et je ne te ferais plus jamais douter de ça. Je suis à toi, tant que tu voudras de moi.

Elle me regarde, esquissant un léger sourire et elle prend mon visage entre ses mains pour m'embrasser. Je la fais descendre du muret ensuite et arrange sa robe avant de remettre ma chemise dans mon pantalon. Elle rattache mon nœud de papillon et je l'observe se concentrer.

— Tu es tellement belle Kaithlyn...

— C'est grâce à la robe.

Elle sourit timidement.

— Tu es encore plus belle sans. Et ça je te le prouverais à l'hôtel !

Je relève sa tête vers moi et embrasse son menton puis ses lèvres et je la prends par les épaules pour retourner à l'ascenseur. Elle caresse distraitement mes hanches pendant la descente.

Elle se blottit ensuite dans mes bras et j'ai hâte de rentrer à l'hôtel. Elle relève sa tête et je souris en l'embrassant tendrement, la serrant contre moi. Je n'arrive pas à décrocher mes yeux d'elle en sortant de l'ascenseur. Mais elle détourne la tête quand elle entend son prénom et je regarde dans la même direction. La mère de Kaithlyn. Mais qu'est-ce qu'elle fabrique là ? Et sa sœur aussi est ici. Puis l'ancienne meilleure amie de Kaithlyn.

Eh bien la fin de soirée promet d'être explosive.

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