Chapitre 40 - Kaithlyn

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Il est onze heures lorsque je retrouve le reste de l'équipe pour la première fois. J'ai bien pris tout mon temps pour les croiser un minimum, mais là j'ai besoin d'aller m'hydrater dans la salle de repos. Je prends ma bouteille au frais et bois en regardant les deux mégères du coin de l'œil. Elles me fixent, me détaillent de la tête au pied. Je dois vraiment les intéresser. Je soupire exaspérée à leur énième gloussement qui m'est destiné.

— Si vous avez quelque chose à me dire, dîtes le tout de suite car vous êtes ridicules.

— Nous ridicules ? Tu es naïve ma pauvre, Alexandra glousse. C'est toi qui est ridicule à vouloir te croire avec un médecin de la classe de Léo. Vous n'avez rien en commun, je ne vois même pas pourquoi tu l'intéresses. Il doit aimer les petites vierges. Mais je suis sûre qu'il va se satisfaire ailleurs. Comme il a tenté de le faire après que tu sois partie.

Béatrice glousse telle une grosse vache et Alexandra la suit. Je serre mes poings et j'irai bien lui en mettre un dans sa face. Elles s'arrêtent immédiatement de rire et tout mon corps est au garde à vous, attiré comme un aimant.

— Combien de fois devrais-je vous dire de cesser d'importuner ma petite amie ?

Et cette phrase leur cloue le bec. Pour combien de temps je ne sais pas. Je remarque qu'elles sont toutes en train de mater mon petit ami. Je me retourne sur Léo et il illumine la pièce par son unique présence. Il est rasé, mais pas de près comme d'habitude, il a laissé juste ce qu'il faut de barbe. Ses cheveux en bataille le rendre davantage sexy.

Il porte un jean noir ainsi qu'une chemise blanche rentrée à l'intérieur et ses manches sont retroussées jusqu'aux coudes. Je lui arracherai bien cette chemise, quoi que, elle moule tellement parfaitement ses abdominaux et ses pectoraux que je lui ferai l'amour sans le déshabiller. Et ce jean qui lui colle parfaitement à la peau. Il est sexuellement atomique aujourd'hui. Ses doigts se referment autour de mon poignet et mon regard croise ses yeux océans.

— Tu as deux minutes ?

J'acquiesce, la bouche trop sèche par l'orgasme visuel que je viens de subir et je le suis jusqu'à la sortie du service. Il me fait rentrer dans le bureau des médecins et verrouille la porte derrière nous. Je comprends rapidement ses intentions. Il se retourne vers moi et mon regard est obnubilé par son torse. Cette chemise, il devrait la porter tous les jours.

— Tu... Tu ne portes pas ta blouse aujourd'hui, Léo ?

— Je ne vais pas travailler... À vrai dire, je ne vais plus beaucoup travailler ici en tant que médecin. Je viendrais de temps en temps faire une garde, mais c'est tout.

— Ça va être horriblement dur sans toi... Mais pourquoi ? Et ta recherche ?

— Elle continue et j'espère même qu'elle va mettre les bouchées doubles. Je ne pouvais pas avoir trois boulots... Alors à contre-cœur j'ai dû abandonner celui-ci. Je me suis battu pour être médecin et aujourd'hui je me retrouve P-DG d'une énorme boîte dont je ne connais rien.

Il soupire et j'imagine ce que cela lui fait de lâcher sa blouse de médecin pour un costard cravate. Cette dernière pensée m'envahit et je me dis qu'il sera obligé de porter ce genre de petites chemises quotidiennement. Pour mon plus grand plaisir. Et ceux de ses collègues. Je ronchonne intérieurement.

— Mais je me dis que c'est-ce que ma mère aurait voulu... Alors je ne peux pas aller contre ça. C'est comme ci elle était encore là.

Son regard est triste, il a baissé les yeux. Je m'avance et le prends dans mes bras. Il enfouit sa tête dans mon cou en serrant ses bras autour de moi.

Je relève ensuite doucement sa tête pour venir l'embrasser. Je câline ses joues en le regardant et j'ai l'impression que ce n'est pas tout. Il y a autre chose dans son regard que je ne saurais décrire. Cet homme est plein de sentiment, mais il ne les a jamais ressenti alors je n'imagine pas la difficulté qu'il a pour les interpréter. Je tiens son visage.

— Léo, il y a autre chose. Ce n'est pas pour ça que tu étais venu me voir, il secoue la tête.

— L'avocat a ré-ouvert le dossier de ma mère parce qu'il a reçu samedi après-midi, une lettre lui garantissant que la mort de mes parents n'était pas accidentelle... Alors il a voulu s'assurer que tout était en ordre sauf qu'il est tombé là-dessus et plus rien ne l'est.

— Oh mon Dieu... Mais...

— Mon oncle, si je peux l'appeler comme ça, m'a cédé l'entreprise trop facilement et je n'ose imaginer ce qu'il se trame derrière tout ça...

— Et donc il va y avoir une enquête ?

— Il va tenter de réunir le plus d'informations possibles pour confirmer la lettre anonyme qu'il a reçue. Et il avisera.

— J'ai du mal à enregistrer tout ça...

— Quelqu'un a sûrement voulu tuer mes parents Kaithlyn... Et si c'est le cas, je le tuerai de mes propres mains pour avoir gâché notre vie.

Quelle horreur. Léo a l'air d'un enfant perdu, tiraillé par toutes ces dernières informations auxquelles il ne s'attendait pas. Et moi j'ai du mal à imaginer qu'un oncle ait envie de gâcher la vie de trois enfants juste pour une entreprise et beaucoup d'argent. Et aujourd'hui, il oblige Léo à quitter le poste qu'il aimait tant. Il passe sa main sur ses yeux puis sur sa tête et je m'avance doucement vers lui. J'attrape délicatement son visage et je viens trouver ses lèvres. Je glisse mes mains sur son torse parfaitement moulé par cette chemise et uniquement ce contact me met dans tous mes états.

Ses mains empoignent mes hanches et son baiser se fait plus pressant et fougueux. Il fait craquer les pressions de ma blouse d'un seul coup et ses mains se glissent à l'intérieur. Je relâche ses lèvres sans trop m'éloigner me tenant à ses bras.

— Léo, non... Il faut que j'aille travailler.

— Kaithlyn... Je t'en supplie. J'ai besoin de toi...

Sa voix est triste et faible et son regard reflète ses paroles. Le mécanisme de défense de Léo bien évidemment. Hier soir c'est ce qu'il m'a dit, mais il était bourré. Aujourd'hui je peux le prendre au sérieux. Et de toute façon, j'ai horriblement envie de lui.

Je m'accroche de nouveau à lui en l'embrassant comme pour lui dire ok. Il fait tomber ma blouse au sol et s'accroupit devant moi, ses lèvres se posant sur mon ventre puis sur ma hanche. Il me mordille doucement et tous mes poils se hérissent. Ses mains attrapent le bord de mon pantalon ainsi que mon shorty et il fait tout tomber à mes pieds, ses lèvres se posant sur l'intérieur de ma cuisse avant de remonter pour me faire face de nouveau. Je viens défaire sa ceinture ainsi que son bouton afin de le libérer de son jean dans lequel il était désormais un peu à l'étroit. Il m'attrape les hanches et m'assois sur le bureau venant directement se placer entre.

Il meurtrit mon cou de petites morsures et pousse ses hanches contre les miennes, appuyant parfaitement sur mon point sensible. Je penche ma tête en arrière en soupirant. Il s'éloigne légèrement de moi sans décoller ses lèvres de mon cou et ma respiration s'est déjà accélérée. Lorsqu'il revient contre moi c'est pour me prendre toute entière. Je lâche un gémissement qu'il vient faire taire avec sa bouche. Ses mouvements sont rapides, intenses, brutaux et Léo relâche toute sa colère de ces deux derniers jours dans cet unique moment.

***

Les traits de Léo sont plus détendus lorsque nous nous rhabillons. Il remet sa chemise à l'intérieur de son jean et je ne peux m'empêcher de le regarder faire. Je finis de boutonner ma blouse et je vais lui faire un simple câlin, me blottissant contre lui, posant ma tête sur son torse. J'ai l'impression qu'il est un peu surpris, qu'il ne s'y attendait pas.

— Tu vas y arriver Léo... Tu es le meilleur.

Je n'en sais rien... Et si cette entreprise ne me convenait pas ? Les valeurs de mon... de Philippe ne sont pas les miennes, alors est-ce que Martinez Company me correspond ?

— Eh bien si ce n'est pas le cas, tu es libre d'en faire ce que tu veux. Tu reprends tout à zéro. Tu seras un P-DG parfait Léo... Et tes qualités de médecin ne feront que t'aider.

Son regard est peu convaincu. Je l'embrasse une dernière fois.

— Je serais là pour t'épauler, t'aider, te soutenir et tout ça. Je t'aime Léo. Et je crois en toi.

Il me regarde comme si j'avais dis la dernière des nouvelles et j'ai l'impression qu'il a encore du mal à croire que je puisse l'aimer... Et sa phrase d'hier soir me revient en mémoire « comment tu peux aimer un con comme moi ? ». Il ne se croit pas digne d'être aimer et même s'il tente de montrer le contraire, je vois qu'à chaque fois, il y a une émotion d'incompréhension qui passe par son visage. Il me serre contre lui.

— Merci pour tout Kaithlyn.

Je souris doucement en me détachant de lui puis arrange ma blouse et mes cheveux. Il ouvre discrètement la porte afin de sortir. Il me vole un baiser en tenant ma main.

— J'ai un tas de rendez-vous, je ne suis pas sûr de pouvoir venir chez toi, ce soir.

— Ne t'en fais pas Léo. Profites-en pour te recentrer. Je pense que tu as besoin d'être un peu seul.

— J'ai encore plus besoin de toi...

— Je t'aime.

Je lui souris et lui offre un nouveau baiser avant de rejoindre mon service et de poursuivre ma journée. Je me sens toute légère et j'ai un sourire béat sur mon visage. Je me sens parfaitement bien.

***

VENDREDI 3 JUILLET 2015

Nous sommes vendredi soir et autant dire que j'ai passé une semaine de merde. Je n'ai pas vu Léo depuis lundi, je n'ai pas dormi avec lui un seul soir. Il avait des réunions tous les jours, chez Martinez Company ou pour sa recherche. Je l'ai aperçu rapidement mercredi lorsqu'il est venu à l'hôpital pour une garde. J'ai dû passer cinq minutes avec lui. Et bien évidemment j'avais une humeur pourrie et mes collègues en ont fait les frais. Ce qui n'est pas à mon habitude. J'ai toujours le sourire même si ça ne va pas.

Mais ce soir je vois Léo. Il m'a envoyé un message dans la journée pour me dire de passer chez lui car son frère et sa sœur venaient dîner. J'aurais préféré un tête-à-tête avec lui, mais c'est mieux que rien. Je demande à Léa de me déposer chez lui. J'avais mis une petite robe ce matin car les températures agréables. Je sonne chez Léo et il vient m'ouvrir rapidement. Son visage s'illumine d'un sourire et ma mauvaise humeur disparaît lorsqu'il m'attire dans ses bras et que ses lèvres se posent sur les miennes. J'enlace sa taille m'imprégnant de sa personne et comblant le manque de ces derniers jours.

— Tu m'as manqué Léo.

— Je suis désolé bébé... Tellement.

Ses lèvres se posent sur mon front et ses bras se serrent autour de moi. Il prend ma main et m'attire au salon. Il se penche pour attraper une enveloppe sur sa table basse et j'ai une vue parfaite sur ses fesses magnifiques. Il se retourne et me la tend, les initiales MC sont inscrits élégamment au centre de l'enveloppe en lettres dorées. Je le regarde en la prenant et l'ouvre en sortant le carton de l'intérieur.

Mademoiselle Romero Kaithlyn,

Martinez Company vous invite à la grande soirée

de présentation du nouveau P-DG, Léo G. Martinez,

ce samedi 4 juillet 2015 dès 20h.

— Et j'ajouterais que j'aimerais que tu viennes avec moi.

— Vraiment ? Tu ne vas pas dire que tu es célibataire ?

Je lis dans son regard que je n'aurai pas du dire ça et qu'il a même l'air vexé, mais il m'a fait le coup à sa première conférence et chaque fois qu'on lui a prêté une petite amie dans les journaux, il ne démentait jamais. Alors je suis juste inquiète.

— Kaithlyn. Je t'ai dit que je voulais que tout le monde sache pour toi et moi. Et bien il n'y a pas de meilleure occasion.

J'acquiesce en le regardant. Et je me dis que s'il avait hérité de cette entreprise à sa majorité, il ne serait pas devenu médecin, et je ne l'aurai pas rencontré. Ma petite voix me fout une claque m'interdisant de penser à ce qui ne se passera jamais.

— Ça me fera très plaisir de t'accompagner.

— L'invitation est aussi pour ta sœur, tu peux lui dire de venir avec Ethan.

— Merci Léo.

Je lui souris et son sourire reflète le mien puis il m'embrasse le front au moment où l'on sonne à la porte.

Son frère et sa sœur passent le seuil. Ils embrassent tous les deux Léo et ils me font également la bise, Thomas me demandant si je vais bien. Il charrie Léo en disant que c'est la première fois qu'il rencontre une petite amie. C'est donc un dîner de présentation, je ne le voyais pas comme ça. Léo nous invite à nous installer à table.

Le dîner se déroule parfaitement bien et Julia me semble beaucoup moins méfiante à mon sujet comparé au soir où j'ai trouvé Léo ivre. Elle m'avait dit que si j'osais lui faire du mal, elle me ferait la peau. Je pense qu'elle ne veut que le protéger comme lui le fait si bien avec eux.

Le dîner se termine tardivement, mais heureusement que je ne travaille pas demain. Julia et Thomas sont sur le point de partir et Julia m'embrasse en appuyant un peu plus longuement sur sa dernière bise et me chuchote à l'oreille.

— Merci de prendre soin de lui. Il est heureux et c'est grâce à toi.

Je la remercie d'un sourire timide et je sais que mes joues sont rouges. Elle m'adresse un sourire complice en me disant à demain et Léo les raccompagne à la porte.

Je commence à débarrasser la table, je suis rapidement interrompue par Léo.

— Tu ne touches pas à ça.

Il sourit et me vole un baiser en finissant de débarrasser. Je le regarde faire en croisant les bras.

— Ta semaine s'est bien passée ?

— Ça a été, je suis un peu crevé. Lundi j'étais à l'entreprise, mardi à Gustave Roussy, mercredi à MC, jeudi etc. Plus la garde que j'ai pris, j'ai besoin de dormir je crois bien, il sourit.

— Et ça va ta nouvelle prise de poste ?

— J'ai trop de choses à apprendre c'est horrible. Je n'y connais absolument rien. Heureusement que mon assistante connaît tout ça par cœur.

J'imagine une petite assistance blonde qui n'a d'yeux que pour mon petit ami. Il poursuit.

— Elle travaillait déjà pour ma mère et elle est plus qu'heureuse que je prenne la relève. Elle ne supportait pas Philippe. Du coup elle me donne un coup de main monstrueux.

— J'ai une question... Martinez c'était le nom de ta mère alors ?

— Oui. Mes parents n'ont jamais été marié. Donc on porte le nom de ma mère. Mon père nous avait reconnu pourtant. Je n'avais jamais compris pourquoi, mais maintenant j'imagine que c'était pour porter le nom de son entreprise.

J'acquiesce en le regardant terminer. Il se lave les mains et me rejoint puis il me prend la main pour monter à sa chambre.

Je retire mes chaussures et Léo se place devant moi. Il passe ses doigts sur le bord de mon visage en me détaillant.

— Laisse-moi te déshabiller.

Je lève les yeux vers lui en souriant et je ne bouge pas. Ses mains glissent sur mes bras pour me les relever au-dessus de ma tête. Il empoigne le bas de ma robe et me la retire. Je pose mes bras sur ses épaules, glissant mes doigts sur sa nuque tandis qu'il détaille mon corps. Il caresse mon dos avant de dégrafer mon soutien-gorge. Il le retire, en passant délicatement ses doigts sur ma poitrine, me causant des frissons. Son contact est des plus brefs et j'en veux davantage. Il le laisse tomber par terre avec ma robe puis ôte son tee-shirt à lui.

Mes yeux détaillent son torse, j'ai envie d'embrasser les moindres recoins de celui-ci. Il ne me laisse pas le temps de le faire et m'enfile son tee-shirt. Je sens Léo, c'est parfait. Il ne s'arrête pas là et ses mains empoignant ma culotte et la fait glisser à mes pieds. Il me déshabille beaucoup trop doucement. Il me cloue sur place de son regard intense.

— Et maintenant, laisses-moi te faire l'amour.

Je pince mes lèvres l'une contre l'autre en souriant. Il me fait pivoter et tout en m'embrassant pour me faire tomber sur son lit, accompagnant ma chute. Sa main dérive sur mon bas ventre tandis qu'il mordille mon cou, mon visage et mon oreille.

Je suis déjà dans un état second, hors de ce monde. Et comme sa phrase remplie de belles promesses, nous faisons l'amour passionnément.

***

SAMEDI 4 JUILLET 2015

Léo me dépose chez moi le lendemain en début d'après-midi car il doit aller inspecter les lieux de la soirée et moi je dois me trouver une robe au plus vite. Son entreprise est dans l'évènementiel alors la soirée va être parfaite. Alayna est en pleine discussion avec Ethan lorsque je passe la porte de notre appartement. Elle se lève rapidement me faisant sursauter.

— Ton mec est riche ?

— Euh comment tu...

— Léa le sait, Ethan le sait et il me l'a dit. Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?

— Parce que je ne savais pas qu'il fallait le dire.

— Bordel... Et tu vas à la soirée dont tout le monde parle ce soir ?

— Euh oui bien sûr... Et toi aussi.

— Quoi ?

Ses yeux s'illuminent.

— Oui. Léo t'y invite, toi et Ethan.

— Mais c'est trop cool ! Il me faut une robe !

Je pouffe de rire en allant dans ma chambre. Ma sœur adore ce genre de soirée. Je me change rapidement et Alayna ne se fait pas prier pour qu'on aille se trouver une tenue. Nous allons au centre commercial avec Ethan.

Trois heures plus tard nous sommes de retour à la maison avec nos butins. Et il est déjà plus de dix-sept heures et nous devons être prête pour vingt heures. Avec Alayna il faut commencer à se préparer tout de suite. Elle monopolise la salle de bain pour prendre sa douche. Je m'allonge sur mon lit, à regarder les réseaux sociaux et je reçois un message de Léo qui m'indique l'heure à laquelle il passera me prendre.

J'ai hâte de découvrir son nouveau boulot. Je n'aurai jamais imaginé Léo hors de son cadre de médecin. Mais il est tellement intelligent que je sais qu'il va parfaitement réussir et faire de cette entreprise quelque chose de bien en accord avec ses valeurs. Être médecin et P-DG d'une boîte spécialisée dans l'événementiel, je ne sais pas si ça peut s'allier, mais je sais qu'il trouvera un moyen. Alayna sort finalement de la salle de bain et je m'y précipite avant qu'elle ne dise qu'elle a oublié quelque chose. Je ressors une fois douchée et je vais arranger mes cheveux dans ma chambre. Il faudra que je repasse par la case coiffeur prochainement.

Une fois Alayna prête, elle vient me maquiller. Étant donné que ma robe est sobre, elle maquille légèrement mes yeux et me fait une bouche rouge pulpeuse. J'aime beaucoup de cette façon, ça ne me dérange pas du tout. Une fois qu'elle a terminé, elle va finir de se préparer et ils partent tous les deux un peu en avance, Léa venant les chercher. Léo n'arrive que dans trente minutes et je prends tranquillement le temps d'enfiler ma robe et mes escarpins, que j'espère pouvoir supporter.

Je me regarde finalement dans le miroir et ça me plaît. Ma robe est toute noire, simple en haut, à bretelles fines, près du corps sur le haut, et sur le bas elle est asymétrique. Elle m'arrive aux genoux devant, et derrière elle me tombe aux pieds et même un peu plus. Je n'ai pas voulu en faire trop, sachant que la robe a déjà une mini traîne ça me va très bien comme ça. Je me parfume et prends une pochette avec mon essentiel. Pile à l'heure, la sonnette retentit. Je ferme l'appartement et descends rejoindre mon prince charmant.

Je pousse les doubles portes et là, juste à quelques mètres de moi, la plus belle créature du monde. Avec en plus une magnifique Audi noire en arrière-plan. Il porte un smoking noir simple, une chemise blanche et une cravate noire avec des motifs que je n'arrive pas à distinguer. Il a les mains dans ses poches et c'est le parfait patron. Bordel qu'il est beau. Les chemises blanches lui vont tellement bien, mais associée à ça, je fonds et je pourrais le déshabiller tout de suite sur le trottoir. Il est rasé de près et parfaitement coiffé et puis il sourit. Et ça cause ma perte.

Je m'avance finalement vers lui après avoir l'impression d'être restée bloquer à le regarder pendant une éternité.

— Tu es... Resplendissante Kaithlyn mon Dieu.

— Et toi... Tu es parfait. Je vais en faire des jalouses.

— Et moi donc. Je ne vais pas te lâcher une seule seconde...

Il rit et ses lèvres se posent sur mon front en passant sa main dans mon dos. Le chauffeur nous ouvre la porte et Léo m'invite à monter avant lui. Je m'installe et il monte à mes côtés. Je le sens angoissé. Je prends sa main et la serre dans la mienne. Je suis près de lui pour affronter ça avec lui. Il n'est plus tout seul.

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