Chapitre 20 - Kaithlyn

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Je me change dans notre chambre alors que Léo a été accompagné Alayna et Thomas jusqu'à la leur. Je me brosse les dents lorsqu'il me rejoint. Sa main glisse sur le bas de mon dos avant qu'il ne fasse de même. Je me rince la bouche et m'essuie en le regardant.

— Tu te vois loin de Thomas toi ?

— Pas vraiment... Mais s'il veut rester ici, je ne vais pas le forcer.

— Je pense qu'il viendrait avec toi si tu lui proposes.

— Je ne sais pas. Je lui ai déjà lancé l'idée comme ça, mais il n'a pas réagi. Il termine ses études dans le courant de l'année donc il n'a pas envie de changer pour l'instant.

— Ah d'accord...

Je passe ma main sur son bras avant de retirer mon gilet et d'aller me coucher bien au chaud. Il me rejoint rapidement et je cours me blottir contre son corps chaud.

— Hum tu es tout chaud mon amour.

— Et toi toute froide.

Il sourit en me prenant dans ses bras.

— J'ai une solution efficace pour ça !

— On a des invités chéri, je n'ai pas envie qu'ils nous entendent.

— Je peux arriver à te faire taire, je ris.

— Ça va être difficile mon cher Léo.

— Je prends le pari bébé.

Je ris en secouant la tête et il m'embrasse. Ses mains me parcourent rapidement et il se retire de mes bras beaucoup trop rapidement, ce qui me fait retomber à plat ventre. Je grogne et il sourit en coin, ouh la...

Il se penche sur moi, embrasse ma nuque ce qui m'oblige à poser ma tête sur l'oreiller et il me donne des frissons jusqu'au fin fond de mon entre jambe. Il remonte mon débardeur et m'embrasse le long de la colonne vertébrale puis juste au creux des reins, là où j'adore l'embrasser. Je contracte mon bas ventre sous ses doux baisers.

Je tente de me retourner, mais soudainement il m'écrase de tout son corps et attrape mes poignets les posant de part et d'autre de ma tête.

— On ne bouge pas Kaithlyn... Tu auras besoin de l'oreiller pour étouffer tes cris.

Et il mord le lobe de mon oreille signant ma perte puis il se redresse trop rapidement et enlève ma culotte d'un coup. Je sens sa bouche sur ma hanche puis mes fesses. Il remonte sur mon dos, sa main se fraye un passage entre mes cuisses que j'écarte automatiquement sous ses caresses, laissant échapper un petit gémissement. Il pose ses genoux entre mes jambes sans cesser de me caresser et je ne le vois presque plus. Je sens uniquement son torse se rapprocher de mon dos alors qu'il ne me touche pas, mais l'électricité entre nos deux corps est... Indescriptible. Il s'allonge complètement sur moi, son corps se calquant au mien et ses lèvres embrassent de nouveau ma nuque. Il m'empêche de bouger et c'est beaucoup trop excitant.

— Léo...

— Bébé patience.

Je le sens sourire contre ma nuque et il vient mordre mon oreille puis embrasser ma clavicule, écrasant son bassin contre mes fesses. Je ne peux même pas remuer pour tenter de l'exciter, je suis clouée au lit.

Après de longues secondes de caresses, je le sens baisser son boxer et finalement il vient calmer la douleur vive dans mon bas ventre ce qui me fait lâcher un gémissement. Léo s'approche de mon oreille.

— Chut Kaithlyn...

Je sais qu'il sourit en coin, et qu'il sait parfaitement que je n'arriverais pas à me taire. Je replis mon bras pour le passer sur sa joue mais il m'attrape le poignet et le pose près de ma tête avant de commencer à bouger ses hanches, allant et venant en moi. Je mords ma lèvre fortement pour ne pas gémir. Son torse frotte mon dos et c'est davantage excitant. Ses lèvres parcourent ma nuque sans ralentir ses mouvements, je serre le drap entre mes mains ravalant mes gémissements.

Ses mouvements s'accélèrent et j'ai de plus en plus de mal à retenir. Je sens que l'orgasme va être violent. Je retourne mes mains pour attraper celles de Léo et les lui serre aussi fort que le gémissement qui veut m'échapper. Il m'embrasse, me mordille sur tout le dos, la nuque, les bras tout en intensifiant ses mouvements, qui ne vont pas tarder à me faire succomber. Je sens son souffle chaud près de mon oreille, ses mains serrent les miennes alors que ses mouvements se font plus saccadés et il gémit mon prénom.

— Kaithlyn... Tu me rends fou.

Et il ne m'en faut pas plus pour sombrer dans un orgasme dévastateur. J'enfouis mon visage dans l'oreiller en jouissant, relâchant tout ce que j'ai retenu en cet instant. Je sens Léo se perdre en moi, puis sa tête se pose sur mon dos. Je reprends ma respiration et mes esprits. C'est lui qui me rend folle... Complètement folle.

Il se défait lentement de moi et s'allonge près de moi en remontant la couette sur nous. Je me tourne contre lui et il m'enlace, sa main passant dans mes cheveux. Lorsque j'ouvre les yeux, il me regarde un léger sourire aux lèvres. Son pouce passe sur le bord de mes lèvres.

— Qu'est-ce que tu peux être belle...

Il me regarde avec tant d'amour.

— Belle et bien baisée !

Il sourit comme un champion et je manque de m'étrangler.

— Léo !

Je ris en me sentant rougir et il sourit.

— C'est la vérité, n'est-ce pas ?

— Je n'ai pas dit le contraire. Mais ton langage si cru ne me manquait pas ! Ce n'est pas du tout romantique mon cher Léo !

Je ris et il me regarde avec son regard horriblement sexy. Il embrasse mes lèvres.

— Oh je suis certain que si, bébé. Et je te rappelle que je ne suis pas un romantique.

— Ça c'est faux. Et tu l'as déjà prouvé plusieurs fois.

— Je ne suis pas romantique Kaithlyn, je suis juste amoureux de toi et je veux te donner le meilleur.

Je souris en le regardant et ses mots me vont droit au cœur. Mon Léo... Mon amour, mon amant, mon meilleur ami... Notre relation est au-delà de toutes mes espérances, de tous mes rêves de petite fille et d'adolescente. Je pensais ne jamais rencontrer une personne comme lui qui puisse m'aimer autant et que je l'aime. Je ne me sentais même pas capable d'aimer autant.

Léo me sort de mes pensées par un baiser et je lui souris.

— À quoi tu penses Kaithlyn ?

— Toi. Tu es mon prince charmant...

Il hausse son sourcil en souriant.

— Pas très charmant alors.

— Si beaucoup trop même... Tu dépasses tous mes rêves Léo. Je n'aurais jamais pensé rencontrer quelqu'un comme toi et passer ma vie avec...

— Je ne suis pas sûr que j'étais ton idéal au départ.

— Si, tu l'as toujours été, sinon je ne serais pas tombée amoureuse de toi Léo.

— Quand est-ce que tu es tombée amoureuse de moi ?

Il sourit timidement, mon Dieu. Cet homme m'achèvera.

— Eh bien... Je ne suis pas tombée amoureuse de toi comme ça un jour, je souris. Tu me mettais toujours mal à l'aise quand tu étais près de moi. Le premier soir où j'étais au Night's, lorsque l'on a dansé ensemble... J'ai croisé ton regard pour la première fois, j'avais l'impression de pouvoir lire en toi, je me suis trompé d'ailleurs. Mais ton regard en disait tellement plus... Et tu me regardais... Différemment. Un homme ne m'avait jamais regarder comme ça. Bon après tu m'as planté sur la piste de danse, mais ton regard m'a hanté des jours et des jours.

— Ah ce soir-là... J'aurais tellement voulu t'embrasser. J'en ai rêvé la nuit même. Tu mordais ta lèvre et je n'avais qu'une envie c'était de faire la même chose. Ensuite... Raconte-moi.

Il se redresse sur son bras et ne cesse de câliner mon visage. Léo est bavard ce soir alors qu'il travaille demain. Que cherche-t-il au juste ?

— Tu travailles Léo demain tu sais...

— Je sais. Mais je veux que tu continues, s'il te plaît.

Il sourit de façon beaucoup trop sexy et j'abdique.

— Très bien... La première fois où tu m'as embrassé. Quand on était dans ce bar, qu'est-ce que tu as pu être froid avec moi. Mais ton baiser... On ne m'avait jamais embrassé comme ça.

— Oh ça oui, je l'ai vu dans tes yeux et sur tes joues. Tu m'avais l'air complètement perdue. Mais qu'est-ce que c'était bon.

— Oh ça oui je confirme mon chéri ! Je me souviendrais toute ma vie de ce baiser... Et après tu m'as abandonné une fois de plus !

— J'étais jaloux de te voir avec Nathan, il fronce les sourcils.

— Et moi te voir avec l'autre blondasse.

Je souris et il fait de même.

— Le lendemain tu as su te faire pardonner avec un baiser à trois cents mètres d'altitude. En fait c'est Léa qui m'a dit que j'étais amoureuse de toi, mais pour moi je ne l'étais pas. Je ne savais pas trop à quoi ça pouvait ressembler. Je crois que je l'ai su quand je suis venue chez toi, que tu m'as clairement dis tes intentions et qu'en rentrant j'ai pleuré. Je n'avais jamais pleuré pour un homme... Et ça s'est confirmé lorsque je t'ai vu dans les bras de Libby et qu'ensuite tu m'as jeté une ultime fois...

Je déglutis en pensant à cette soirée qui s'est plutôt bien terminé à vrai dire. Mais le souvenir de sa fuite après mon baiser m'avait profondément blessé.

Ses yeux sont dans le vague, perdu dans ses pensées, ses doigts ont arrêté de me caresser. Je passe ma main dans ses cheveux pour le faire revenir à moi.

— Et depuis, mon amour grandit de plus en plus...

— Je suis tellement désolé de t'avoir fait souffrir... Je m'en veux. Je n'imagine pas tout ce que j'ai pu te faire endurer...

— C'est du passé Léo... Il fallait tout ça pour que l'on en soit ici aujourd'hui.

Il se penche sur moi.

— Je vais passer ma vie à réparer les erreurs que j'ai pu faire et te rendre heureuse, jour après jour, seconde après seconde. Je ne veux que ton bonheur bébé...

Je souris en caressant sa joue et m'avance pour embrasser ses lèvres. Ses bras m'enlacent et me serrent. Il s'écarte doucement ensuite et passe le bout de son nez contre le mien.

— Et toi quand est-ce que tu es tombé amoureux de moi ?

— Je n'en sais rien, je ne savais pas ce que c'était au départ. Je me suis rendu compte que je tenais beaucoup à toi quand tu es partie aux États-Unis. Je ne me reconnaissais plus. J'étais exécrable avec tout le monde, je ne faisais plus rien de mes journées, je buvais pour oublier cette douleur au fond de ma poitrine. Je ne cessais de penser à toi et lorsque tu es revenue... J'ai su que je devais changer de comportement avec toi, tout faire pour me racheter et être avec toi... Quand tu as eu ton accident de voiture, je crois que c'est là que j'ai vraiment su... J'ai dû mourir mille fois ce soir-là... Je croyais que je te perdrais sans avoir pu te dire ce que je voulais... J'ai pleuré pour la première fois depuis très très longtemps...

Je souris doucement en câlinant sa joue et je l'aime toujours un peu plus. Je me redresse un peu pour l'embrasser longuement. Mon Léo. Mon Amour. Ma Vie. Je détermine le contour de son visage de mes doigts en le regardant.

— Je suis heureuse que tu aies réussi à t'en rendre compte. Maintenant dors mon amour... Tu te lèves tôt demain. Tu dois être en forme.

Il hoche la tête en embrassant mon front, tend son bras pour éteindre la lumière et je me blottis contre lui sans aller me rhabiller. Il embrasse ma joue, murmurant un « bonne nuit » à mon oreille. Je souris en lui souhaitant la même chose, accompagné d'un « je t'aime ». Je le sens inspiré mon odeur et je souris remplie d'amour, fermant les yeux.

J'adore le Léo bavard, qui me raconte ses émotions les plus intimes, c'est tellement rare. Enfin même si c'est moi qui lui ai beaucoup raconté ce soir, ça fait du bien de discuter de tout cela avec lui et de lui faire part des émotions que j'ai pu ressentir. Rapidement il s'endort, sa respiration ralentit et je me blottis davantage sous la couette afin de m'endormir également.

***

LUNDI 14 SEPTEMBRE 2015

Je me réveille seule dans un grand lit froid et je soupire. Je n'aime pas me réveiller toute seule. Je n'ai même pas entendu Léo sortir du lit ce matin, en même temps on s'est endormit assez tard.

Je tends le bras pour attraper mon iPhone et un message de mon amoureux m'attend et me met tout de suite de bonne humeur, même sans l'avoir lu.

Léo 09:15 : Bonjour bébé. Qu'est-ce que tu étais belle ce matin, tout endormie, si paisible... J'aurais passé la journée à te regarder dormir. J'ai bien atterri à Nice où tu apprécierais le temps. La première réunion a été concluante, la construction de l'hôpital débute demain. Je t'en dirais plus ce soir. J'ai rendez-vous avec l'agent pour le terrain de la maison, on pourra tout signer ce soir. Je t'aime mon amour, passe une bonne journée.

C'est tellement rare qu'il m'appelle mon amour, mais j'adore... Et j'adore aussi la façon dont il me décrit son début de journée. De plus en plus bavard mon docteur Martinez. Je me tourne sur le ventre afin de lui répondre tranquillement.

10:26 : Bonjour mon chéri. Moi aussi j'aurais préféré passer la journée à te faire des câlins et des bisous. Je suis heureuse pour toi mon amour ! Je savais que tu l'obtiendrais de toute manière. J'ai hâte que tu rentres ce soir pour fêter ça ;) Je t'aime, je t'embrasse.

Je souris en me redressant, imaginant très bien la façon dont nous allons pouvoir fêter ça.

J'enfile des vêtements afin d'aller à la cuisine. Alayna est assise sur le canapé et m'attend déjà. Je n'ai plus qu'à prendre mon petit-déjeuner et on pourra y aller. Je m'installe et l'alerte de message retentit.

Léo 10:40 : Kaithlyn, tu me déranges avec tes pensées perverses et je n'arrive désormais plus à me concentrer sur l'actuelle réunion. Mais j'ai hâte de rentrer... La journée va être beaucoup trop longue. Je t'aime.

Je souris bêtement et je range mon téléphone avant de terminer mon bol. Alayna me regarde et je remarque son sourire en coin.

— Je parie que c'est Léo qui te fait sourire comme ça.

— Bien évidemment. Allez en route j'ai finis.

***

Le lieu est bondé d'étudiants et j'ai l'impression de faire un saut dans le temps et de me revoir à mon premier jour de ma formation. Ma petite sœur veut passer son master pour être professeur des écoles. Je trouve que ça ne lui convient pas beaucoup quand je vois le talent qu'elle a pour faire autre chose.

Elle a fini de récupérer tous les papiers nécessaires et nous avons visité les lieux. On regarde les prospectus en sortant de l'université.

— Tu te sens prête alors ?

— Si l'on veut... La reprise va être difficile je pense. J'étais bien chez Monsieur James.

— En fait tu ne sais pas trop ce dont tu as envie, je ris.

— C'est ça... Est-ce que ça va me plaire ?

— Il faut tenter pour savoir, mais ça te plaisait bien à New-York.

— Oui, mais c'était différent... Là c'est tout nouveau. Je dois tout réapprendre.

— Tu verras bien Layna.

— C'est dur tout ça.

Elle soupire. Si elle commence à douter dès le départ, l'année s'annonce mal et la connaissant elle va vite vouloir arrêter. Quand elle est déterminée, elle va toujours au bout, mais dès qu'elle a un doute, elle échoue toujours.

Nous allons déjeuner au fast-food juste à côté. Une fois à table, je déguste mon wrap au poulet, une éternité que je n'en avais pas mangé.

— Bon alors vous déménagez quand avec Léo ?

— Tu veux nous expédiez aussi vite ? Je ris. Il est à Nice ce matin pour finaliser l'achat du terrain et on a rendez-vous avec l'architecte cette semaine.

— Eh beh dis donc. Vous allez avoir une grande et belle maison. On viendra en vacances chez vous !

— J'espère bien.

— Vous avez de bien beaux projets dis donc... Et les enfants dans tout ça ?

— Layna...

Mon cœur s'oppresse et une boule me monte à la gorge. Elle est autant optimiste que mon cher époux. Personne ne veut comprendre, j'ai l'impression. Je tente de ravaler cette boule.

— Ce n'est pas le moment d'en parler. On s'installera là-bas et on verra pour des alternatives.

— Tu auras ton bébé Kaithy. Ça j'en suis certaine.

— Ouais ouais.

Ma froideur clôt la conversation. Pourrait-on arrêter de me parler de bébé ? Je n'ai pas voulu lui dire que Léo voulait tenter d'avoir un enfant tout de suite car si jamais ça ne marche pas, je ne veux pas que quelqu'un soit au courant.

Nous terminons notre déjeuner et nous retournons à la voiture. Alayna me demande de la déposer à son appartement afin de pouvoir préparer ses affaires tranquillement. Je l'embrasse en lui souhaitant bonne chance pour sa rentrée et je retourne à notre appartement. Il est encore beaucoup trop tôt et Léo n'est pas prêt de rentrer. Je me blottis alors au lit devant un bon film à attendre mon époux.

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