Chapitre 30 - Kaithlyn

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Samedi 21 novembre 2015

Dans deux jours, cela fait un mois que nous avons consulté le gynécologue et que nous essayons d'avoir un enfant... Enfin essayer est un faible mot. Nous faisons l'amour autant qu'avant, ça n'a pas changé et Dieu seul sait à quel point nous sommes performants sur le sujet ! Cependant ça ne prend absolument pas. Je n'ai aucun symptôme donc pas de test de grossesse à faire. Enfin si, le gynécologue m'a dit d'en faire un à un moment précis de mon cycle, et comme je m'en doutais il était négatif pour ce premier mois. Ça ne m'a pas vraiment déçue car je m'en doutais, mais j'ai l'impression que Léo commence à perdre espoir... Ça ne fait pourtant qu'un mois. Nous avons encore un mois devant nous pour essayer naturellement, puis nous avons rendez-vous juste avant Noël pour envisager de nouvelles solutions. Jusque-là on ne panique pas...

J'observe la terre qui s'approche de nous, l'avion atterrit enfin sur Nice. Comme prévu, avant d'aller à New-York nous y faisons une halte pour voir l'avancer des travaux de l'hôpital et de la maison. Il y a une semaine à peine, j'ai rendu mon projet de service et il a été accepté par le conseil. J'ai tellement hâte d'être en janvier et que tout soit prêt, que l'on recommence tout à zéro.

Je tourne ma tête vers Léo qui range son ordinateur portable dans sa sacoche et il me regarde. Je lui souris en me penchant pour embrasser sa joue avant de me retourner pour admirer la vue. Je sens son souffle contre mon oreille, un baiser dessus puis sur ma nuque. Il vient glisser sa main sur mon bras jusqu'à me prendre la main et je me tourne vers lui, tombant dans son regard océan.

— Ça va bébé ?

— Oui. J'ai hâte de voir les travaux.

— Tu ne vas pas être déçue.

Je souris en me détachant lorsque nous avons atterri. Léo lui a déjà vu les photos, mais je n'ai pas voulu les voir. En vrai, c'est tellement mieux. Nous descendons de l'avion parmi tous ces gens du sud, qui ont un accent extraordinaire, que j'ai un peu de mal à comprendre parfois, mais il ne sera pas trop difficile de m'y habituer.

Nous récupérons nos bagages avant de suivre Derek, bien évidemment. Il était avec nous dans l'avion, quelques sièges plus loin. Nous allons au parking où il récupère la voiture de location et Léo m'ouvre la portière. J'y monte pendant que Derek charge nos sacs. Je regarde l'heure. Il est seize heures. Nous avons décollé assez tardivement car Léo était de garde la nuit dernière et il n'est rentré qu'à neuf heures. Du coup, il a très peu dormi, à peine deux heures. Et dans l'avion il a bouclé un dossier pour Martinez Company, qu'il doit envoyer à Margaret dès que nous serons à l'hôtel. Je câline sa main doucement et il dit à Derek de se rendre en premier sur le chantier de l'hôpital. Je le regarde.

— Tu n'as pas envie de te reposer un peu Léo ? Tu as peu dormi...

— Ne t'inquiète pas bébé ça va. Je dormirais ce soir.

Il embrasse ma main et regarde le paysage tandis que j'appuie ma tête contre son épaule. Je le sens inspirer dans mes cheveux.

On se gare devant le chantier et je descends après Léo. Je ferme mon manteau correctement, il fait un peu frais, mais pas trop c'est très bien. Il pose sa main dans mon dos et nous suivons Derek jusqu'à un homme très bien présenté. Léo lui tend la main.

— Bonjour Monsieur Dos Santos. Content de vous revoir. Je vous présente ma femme Kaithlyn. Kaithlyn, voici le chef de chantier.

Je lui souris en lui serrant la main.

— Suivez-moi, nous allons voir ça de plus près.

Il nous ouvre un passage et Léo me prend la main pour avancer. Nous entrons sur le chantier, mais nous restons assez en retrait pour raisons de sécurité. Et je n'ai qu'un seul mot : waouh ! C'est extraordinaire.

Devant nous, un bâtiment de quatre étages, et tout en longueur. Le bâtiment fait un arc de cercle et la façade de l'entrée est toute en baie vitrée. C'est un bâtiment plein de classe et neutre rien qu'à la façade... Qui ne fait pas du tout hôpital lorsque l'on arrive et c'est très bien comme ça. Léo passe son bras autour de mes épaules et avec son doigt il me montre le rez-de-chaussée à gauche de l'entrée.

— Ce seront les urgences ici, la radiologie est à côté et de l'autre côté il y a de la place pour une réanimation, mais nous n'avons pas encore l'agrément pour l'ouvrir. Dans le hall principal, il y a l'accueil, la cafétéria, les admissions, etc. et de l'autre côté ce sont les principaux bureaux. Ensuite au premier étage, c'est le service de néonatalogie avec pour l'instant uniquement quatre lits de soins intensifs et neuf de néonatalogie. De l'autre côté c'est un lieu dédié aux mamans des bébés, qui peuvent dormir ici et ainsi aller allaiter et voir leur bébé nuit et jour. Elles auront tous le confort nécessaire et seront au plus proche pendant toute la durée du séjour de leur bébé.

— C'est extraordinaire Léo...

— Ensuite au deuxième étage c'est ton service, la pédiatrie. Seize lits de zéro à trois ans et de l'autre côté, le même nombre pour les trois ans et plus. Au troisième étage c'est le service d'Oncologie. D'un côté le service et de l'autre l'hôpital de jour. Et le quatrième étage sera le bloc opératoire. Et puis derrière, on ne peut pas y aller aujourd'hui, il y a les bâtiments administratifs, le laboratoire d'analyses et le laboratoire de recherches.

— C'est magnifique...

— L'extérieur va être top aussi. Pour que les enfants puissent un peu sortir, ceux qui sont là depuis longtemps. Ça va être super...

— Plus que ça même ! Je n'en reviens pas, ton projet est sublime...

Je souris en me hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser avant de regarder à nouveau autour de moi où travaillent les ouvriers. Une fois fini, ça va juste être sublime... Léo a tellement d'ambition.

Je remarque la plaque vide au-dessus de l'entrée.

— Toujours pas de nom pour l'hôpital ?

— Non. C'est plus compliqué que ce que je pensais ! Mais on a le temps, c'est la dernière étape.

Je souris en câlinant son dos puis il discute un moment avec le chef de chantier avant que l'on parte. Prochaine étape, la maison. Si elle est comme il m'a dit, je vais en tomber amoureuse. Nous reprenons la voiture et Léo passe un coup de fil sur le trajet. Je reconnais l'avenue et Derek se gare sur le trottoir juste devant l'allée qui mène à la maison, qui est bloquée par un camion.

Je descends de la voiture et admire les bruits autour, apaisants, loin de nos soucis à Paris... J'entends le bruit de la mer, mais je ne la vois pas étant donné qu'elle est derrière la maison, on sera juste au-dessus dans notre jardin. Je rejoins Léo qui raccroche et range son téléphone puis me tend la main.

Nous entrons sur le terrain et là, vision de paradis... La maison est totalement construite extérieurement et c'est exactement comme Léo me l'avait dit et comme j'en avais rêvé. Les colonnes blanches du patio de l'entrée sont extraordinaires et je m'y vois déjà. Je sens le regard de Léo et je me tourne vers lui en souriant.

— C'est sublime... Je n'en reviens pas.

— Je suis heureux que ça te plaise bébé.

Il me serre contre lui et embrasse ma tempe.

— J'ai tellement hâte Léo... Et j'ai hâte de voir l'intérieur...

— Viens on va faire le tour.

Il me tient la main et nous avançons tout autour du terrain, là où c'est sécurisé et nous arrivons sur le derrière de la maison, et je peux voir la mer. L'arrière est encore plus merveilleux. Les mêmes colonnes blanches sont sur la terrasse, le balcon qui la surplombe, la piscine est déjà creusée et la vue est sublime.

Je souris en serrant Léo dans mes bras.

— C'est superbe...

— J'ai hâte d'habiter là avec toi.

Il prend mon visage et le relève vers lui avant de m'embrasser tendrement. Je glisse mes mains sur ses hanches sous son manteau pour l'enlacer en prolongeant le baiser. Il me mordille doucement la lèvre en tirant légèrement dessus, un sourire aux lèvres et j'en profite pour glisser mes mains dans ses poches arrières.

— Arrête de me tripoter les fesses, je ris.

— Je fais ce que je veux, mon amour.

Il sourit en embrassant de nouveau mes lèvres puis mon front. Je tourne la tête pour regarder le paysage qui nous entoure. C'est absolument paradisiaque. J'en profite pour prendre quelques photos avant de repartir. Nous allons à l'hôtel prendre notre chambre et déposer nos affaires avant d'aller dîner.

Une fois dans la chambre, Léo envoie un mail à Margaret pendant que j'observe la chambre puis la vue. Je vais adorer vivre ici. Nous sommes au dernier étage de l'hôtel et la vue est superbe, comme toute cette ville. Je sens Léo contre mon dos, il glisse ses mains sur mes hanches puis sur mon ventre en embrassant mon épaule. Je souris en appuyant ma tête contre son torse, relevant la tête vers lui.

— On va dîner bébé ?

— Oui je vais aller mettre quelque chose de mieux que ça.

— Pourquoi donc ? Tu es bien comme ça.

— Ouais vite fait.

— Tu n'as pas besoin de te changer.

Il embrasse mon nez en me câlinant puis j'acquiesce. Je remets mon manteau et nous sortons dîner dans un petit restaurant près du port. En amoureux.

Dimanche 22 novembre 2015

J'ai trop chaud. Je frotte mes yeux et je ne peux pas bouger. Je passe ma main sur la tête de Léo qui est posée sur mon ventre, il n'a pas bougé depuis hier soir et il dort profondément. Il devait être vraiment très fatigué. Je tends la main pour voir l'heure, il est presque neuf heures, c'est miraculeux pour lui. J'aimerais pouvoir le regarder dormir mais impossible, je ne vois que ses cheveux. J'y passe ma main délicatement en descendant sur sa nuque. J'aime quand il dort de cette façon sur moi, j'ai l'impression que sans moi il n'est rien, que je suis comme sa bouée de sauvetage. Je sais une chose... Il dort bien avec moi. Enfin pas tout le temps vu qu'il est tout de même insomniaque depuis que nous sommes ensemble, mais cette nuit, il ne s'est pas réveillé et c'est extraordinaire pour lui.

On décolle ce soir pour New-York. J'aime bien voyagé de nuit, j'ai l'impression que ça passe plus vite. Et étant donné que Léo n'aime pas l'avion, pour lui ce n'est pas mal non plus. En arrivant là-bas, il a déjà réservé la chambre à l'hôtel et bien évidemment il a demandé celle où nous avions déjà dormi. Nous avons un programme bien complet pour ces quelques petits jours avant d'aller dîner jeudi chez mes parents. Je ne pense pas passer les voir avant car je n'ai pas envie que ça me gâche la semaine.

Il commence à bouger et sa barbe irrite agréablement ma peau lorsqu'il tourne sa tête. Je passe ma main dans ses cheveux en souriant le laissant émerger puis il lève sa tête et je souris en voyant sa bouille toute endormie, tout simplement adorable.

— Bonjour l'amour de ma vie...

Et ces mots me valent un sourire des plus craquants que je n'ai jamais vu. Il se redresse sur ses coudes, remontant légèrement pour embrasser mes lèvres. Je passe mes bras autour de son cou en prolongeant le baiser. Le réveil parfait.

Il soulève ensuite la couette pour venir s'allonger complètement sur moi. Il relâche doucement mes lèvres et plante ses magnifiques yeux bleus dans les miens.

— Salut toi.

— Je vois que tu es de bonne humeur ce matin...

J'enlace mes jambes autour de sa taille, me pressant contre son bassin en souriant et il sourit également.

— Avec toi, bébé, toujours.

— J'espère bien que ce n'est qu'avec moi Martinez ! Sinon je te la coupe.

Il hausse son sourcil en riant et je souris.

— On se calme !

Il sourit en venant m'embrasser à nouveau. Je glisse mes bras sous la couette pour caresser le bas de son dos puis ses fesses en souriant contre ses lèvres puis je fais glisser son boxer sur ses cuisses, libérant son érection. Il mordille ma lèvre en lâchant un gémissement presque inaudible et sa main se glisse entre mes jambes, pressant ce point qui me fait contracter le bas du ventre et qui augmente la chaleur dans mon corps. Ses doigts écartent le fin tissu de mon shorty puis je le sens glisser en moi, centimètre par centimètre. Je relâche ses lèvres sur un gémissement en me tortillant légèrement.

Une fois nos deux corps parfaitement emboîtés, il me bloque de tout son corps, ses mains se plaquant sous mes épaules et il captive mon regard. Lentement, il commence à bouger en moi et ses lèvres reprennent possession des miennes. Il me fait l'amour doucement, passionnément, amoureusement comme la première fois où nous avons réellement fait l'amour. Il brise le silence.

— Je t'aime Kaithlyn...

Je réponds par un gémissement en m'accrochant à lui.

Léo s'écroule sur moi sous le poids de son orgasme, et le mien me secoue encore de toute part. Je relâche ses cheveux, laissant tomber mes bras sur le matelas, vidée de tout sens. Il repose sa tête sur ma poitrine en calmant sa respiration. Je passe à nouveau mes bras autour de lui puis il me regarde dessinant le contour de mon visage avec son doigt.

— Tu es belle Kaithlyn... J'ai de la chance de t'avoir.

— C'est moi qui en ai de la chance.

— Je ne sais pas si c'est une chance, il sourit.

— Arrête de te rabaisser Léo.

Je fronce les sourcils en souriant.

— Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

— Hum... tu m'aurais fui, tu serais aux États-Unis peut-être, encore amie avec l'autre dingue et tu aurais succombé aux avances de l'autre petit con.

Je glousse en levant les yeux au ciel et il sourit. Je pense qu'il a raison, juste pour le point de Libby. J'aurais continué à être idiote et à la croire mon amie. Il a changé ma vie, en bien, uniquement.

— Et ça m'aurait vraiment énervé de te voir avec quelqu'un d'autre alors tu n'aurais pas eu le choix, tu aurais été obligé d'être avec moi quoi qu'il arrive !

Il sourit et je ris.

— Bah bien sûr Léo ! Je ne suis pas si facile.

— Je t'aurais attaché, ce n'était pas un souci, au contraire ! Je l'ai voulu toutes les fois où tu parlais avec un autre garçon.

— C'était de ta faute, tu ne voulais pas de moi, je le frappe doucement.

— Je te voulais corps et âme ! Dans toutes les positions qui existent et de toutes les façons dont je suis capable ! Il sourit.

— Pervers va, je ris.

— C'est la vérité. Chaque fois que je tombais sur toi dans l'ascenseur, je rêvais de l'arrêter et de te prendre contre la paroi. Ou encore au Night's, dans un coin tranquille, je t'en aurais fait des choses ! Ou...

— Stop Léo, je ris en secouant la tête.

— C'était de ta faute pas de la mienne.

— Tiens donc ! C'est toi qui a des pensées comme ça.

— Et j'en aurai toujours, Madame Martinez.

Il sourit en venant m'embrasser avant de suçoter ma lèvre inférieure. Je souris en le regardant passant mes mains sur ses côtés. Il descend dans mon cou en m'embrassant et je ferme les yeux en souriant. Nous restons sous la couette un long moment avant de se décider à bouger.

***

Nous avons été jusqu'à Cannes pour y déjeuner et nous nous sommes baladés sur la croisette. Bon il ne faisait pas super beau, un peu trop de vent, mais pas de pluie donc ce n'était pas trop mal. Et puis là nous sommes en route pour l'aéroport. Léo s'entretient avec Derek avant que nous passions les portiques de sécurité.

— Je pense que là-bas ça devrait aller Derek, vous n'avez pas besoin de venir. Reposez-vous cette semaine.

— Vous êtes sûr ? Je peux encore venir avec vous.

— Non ils n'iront pas là-bas je pense.

— D'accord. Bonne semaine alors. Je vous attendrais à l'aéroport dimanche matin.

— À dimanche.

Je souris à Derek en lui disant au revoir et je passe mon bras autour de celui de Léo. On ne part que tous les deux, j'espère qu'il a raison et que personne n'ira nous chercher là-bas. Nous passons au contrôle puis l'on va s'installer dans la salle d'embarquement de la première classe pour attendre l'heure de notre vol.

On vient directement s'occuper de nous en nous offrant à boire et à manger. Je regarde mes derniers messages, répondant à Alayna qui nous souhaite bon voyage puis je l'éteins et le range. Je pose ma main sur la cuisse de Léo en le regardant.

— Ça va ?

— Pourquoi ça n'irait pas ?

— Parce que l'on va revoir ma mère.

— Comme je te l'ai dit, ta mère ne me fait pas peur bébé. Il y a pire. Et si elle ne m'aime pas tant pis. Elle n'est pas la seule.

Je le regarde pianoter sur son téléphone et je câline sa jambe. Je sais qu'au fond de lui ça le touche, mais il ne veut pas le montrer. Il fait ça uniquement pour moi.

Nous sommes appelés à embarquer à vingt-heures. Je me lève en prenant mon manteau et je prends le bras de Léo qui me tend mon billet.

***

Lundi 23 novembre 2015

Nous arrivons en pleine nuit à New-York. Il est un peu plus de minuit, mais New-York ne dort jamais. Je m'étire doucement, venant de me réveiller et je regarde par le hublot les lumières de la ville. Léo range son bouquin, je me demande s'il a dormi un peu. Le connaissant... Non. Nous descendons de l'avion pour aller récupérer nos bagages.

— Tu veux qu'on loue une voiture Kaithlyn ?

— On est à New-York mon amour, les taxis on en a toutes les secondes ! Je souris. Puis sinon j'ai ma voiture chez mes parents, mais je pense que l'on en aura pas besoin.

Il sourit en hochant la tête et je prends sa main pour sortir et j'arrête un taxi. Léo m'ouvre la porte et une fois à l'intérieur, il lui indique le nom de l'hôtel. Je souris en le regardant.

— J'adore t'entendre parler anglais... C'est sexy, il rit.

— J'avoue que ton accent est ce qu'il y a de plus sexy.

— Bien sûr.

Je souris en secouant la tête et il paye le taxi lorsque nous arrivons. Je regarde autour de nous en l'attendant puis nous rentrons dans l'hôtel et il va demander notre chambre.

Lorsque l'on passe la porte de la chambre, je regarde la pièce en souriant. C'est ici que Léo m'a dit de ne jamais l'oublier et que j'ai envisagé de rentrer en France. Je sens son torse contre mon dos et ses bras passent autour de moi. Je relève la tête vers lui et il embrasse ma joue.

— Ça va ma belle ?

Je hoche la tête en souriant.

— Chaque fois que l'on vient ici, ça me rappelle cette fameuse soirée...

— Avec ta robe et tes baskets.

Il sourit en embrassant mon cou et je souris également. Je me tourne vers lui.

— Qu'est-ce que tu as pu m'énerver ce soir-là ! Comment tu as pu croire que j'aurais sauté dans les bras de quelqu'un d'autre directement ?

— Je ne le croyais pas à vrai dire... Mais ça m'a foutu en rogne de te voir partir avec lui. Tu ne t'aurais jamais laissé faire sur le bureau de ton père si c'était le cas, il sourit. Mais je suis horriblement jaloux quand ça te concerne. Et te voir avec lui... Il était ce que je n'étais pas. Bien sûr que tu aurais pu partir avec lui.

— Mais lui je ne l'ai jamais aimé.

Je caresse ses joues et je viens l'embrasser. Je passe mes mains sur son torse en le regardant.

— On se couche ? Tu n'as pas dormi dans l'avion.

— Comment tu le sais ? Tu n'as fais que dormir toi, il sourit.

— Parce que je te connais !

Je souris et je tire son pull et son tee-shirt que je lui passe par-dessus la tête. Je lui rends son pull et pars avec son tee-shirt dans la salle de bain.

— Tu aurais pu au moins finir le boulot !

— Il est fini, j'ai mon pyjama !

Je souris en me changeant rapidement et je vais l'attendre au lit alors qu'il porte encore son jean. Il fait un détour par la salle de bain puis revient dans la chambre et je l'admire retirer son jean avant de me rejoindre sous les draps.

Je souris en allant m'allonger à moitié sur lui et j'embrasse son torse en caressant son ventre. Je sens des frissons sous mes doigts et je l'entends soupirer, je souris.

— Kaithlyn, ou on dort ou on baise, mais faut me le dire !

Je ris en me relevant et monte à califourchon sur lui en appuyant mes mains sur son torse.

— C'est quoi ce langage, Martinez !

— Tu aimes ça.

Il sourit en coin en serrant ses mains sur mes cuisses. Je souris en me penchant sur lui pour l'embrasser et ses mains se faufilent sous mon haut avant d'agripper mes fesses. J'embrasse son torse en remontant vers son cou et sans que je ne comprenne, Léo nous retourne et me bloque les bras, je ne peux m'empêcher de glousser. Il me fait taire par un baiser. Il retire rapidement mon tee-shirt et mon soutien-gorge vole je ne sais où puis sa langue et ses lèvres parcourent mon corps de toute part.

Je gigote sous lui, mais il m'immobilise en tenant mes hanches. Je plante mes dents dans ma lèvre inférieure lorsqu'il m'embrasse, juste-là. Son prénom m'échappe alors que je m'agrippe à ses cheveux et il s'arrête juste avant que je ne puisse plonger. Il remonte juste au-dessus de mon visage, un sourire en coin et je ne peux m'empêcher de sourire en passant mes bras autour de son cou. Sa main glisse derrière ma cuisse qu'il soulève avant de venir se glisser en moi. J'attrape ses cheveux en gémissant et je le sens inspirer contre mon cou. Je parcours son dos qui se contractent au rythme de ses mouvements qui s'intensifient et s'accélèrent progressivement. Je me cambre contre lui en plantant mes ongles dans son dos. Il soupire mon prénom contre ma peau avant de remonter à mes lèvres. Nos respirations sont parfaitement synchronisées et il happe ma lèvre inférieure avant de m'embrasser fougueusement. Et je ne suis plus rien dans ses bras, sous son corps.

Je reprends mon souffle en soupirant en caressant les cheveux de Léo qui s'est blottit contre moi, sa tête sur ma poitrine. Je sens la sueur de son front contre moi et je suis dans le même état. L'air de New-York nous va toujours très bien. Il se redresse en embrassant le creux de mon sternum et me regarde. Je passe mes mains sur ses joues en le regardant.

— Je t'aime tant Léo.

— Et moi donc.

Il passe son nez contre le mien avant de m'embrasser du bout de ses lèvres. Et la sonnerie de son téléphone nous interrompt. Il ronchonne en relâchant mes lèvres, ses sourcils froncés et il soupire en se mettant à mes côtés pour répondre au téléphone.

J'admire son dos pendant ce temps-là où on peut apercevoir quelques-unes de mes griffures et je souris en lui déposant un baiser dessus avant d'aller récupérer mes sous-vêtement et son tee-shirt.

— Non je ne peux je suis à New-York ... Pour affaires bien-sûr ... Le week-end prochain ... Pas de soucis. Au revoir.,

Il raccroche et ajoute.

— Qu'il est con celui-là.

Je glousse en enfilant son tee-shirt et il remet son boxer.

— Qui ça Léo ?

— C'était l'hôpital. Pour aller remplacer je ne sais qui encore. Ils sont vraiment chiant à prévenir d'une heure à l'autre.

Je retourne sur le lit.

— Comme si tu ne pouvais rien prévoir.

— C'est ça. Mais ça ne marche plus comme ça.

On se rallonge tous les deux et je me blottis contre lui, allongée sur le ventre. J'embrasse son dos puis sa nuque avant de poser ma tête devant la sienne et je souris en réponse à son sourire.

— On se repose ? Parce que je crois que Monsieur Martinez a un gros programme pour demain.

— Yes !

Il sourit et embrasse mon nez avant de me prendre dans ses bras. Je me blottis contre son corps, la tête dans son cou et je m'endors au rythme de sa respiration.

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