Chapitre 31 - Léo

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Cela fait deux heures que j'essaie de me concentrer sur ce dossier pour pouvoir laisser Kaithlyn se reposer, mais je suis beaucoup trop distrait par... Elle. Elle s'est étalée sur le lit, le visage enfoui dans l'oreiller, ses cheveux éparpillés, la couette lui couvre juste les fesses et son tee-shirt dénude le bas de son dos. Ça me démange d'aller l'embrasser juste dans ce creux-là. Je regarde l'heure, il est presque neuf heures du matin et le décalage horaire ne la dérange pas alors qu'elle a dormi tout le voyage. Il est l'heure qu'elle se réveille, sinon la journée est fichue avec tout ce que nous avions prévu. Et la réveiller me plaît énormément.

Je pose mes bouquins et je vais m'asseoir au bord du lit, j'écarte les cheveux de son visage. Elle est tout simplement magnifique. Je glisse ma main dans le bas de son dos avant de me pencher pour embrasser le creux de ses reins puis d'y passer mon nez. Je reviens embrasser son cou en glissant ma main à l'intérieur de son tee-shirt, sur son côté tout chaud. Elle commence à remuer et je poursuis mes baisers. Elle râle adorablement contre l'oreiller, je la regarde émerger. Je pourrais la regarder des millions de fois. J'aurais dû la prendre en photo... Je souris lorsqu'elle se frotte les yeux.

— Allez la marmotte, on se lève.

— Non...

— Je ne suis pas contre bébé, mais je ne sais pas si Maria fera encore son pain perdu.

Elle se lève d'un coup et je me redresse en même temps en souriant. Elle sort rapidement du lit et je la regarde.

— Ah bah pour Maria tu sautes du lit ! Et mon bisou ?

Elle se retourne en me souriant et là tout de suite, tellement elle est magnifique j'ai beaucoup d'idées de ce que j'aimerais lui faire qui me passent par la tête, mais on perdrait encore une heure ou deux.

Elle vient vers moi, se glisse entre mes jambes, me relève le visage puis se penche sur moi pour m'embrasser. Putain merci. Je soupire légèrement contre ses lèvres en venant agripper ses fesses, mais elle s'écarte de moi, un sourire aux lèvres.

— Pas de ça Martinez, le petit-déjeuner nous attend !

— Dépêche-toi.

Je lui donne une tape sur les fesses et elle sursaute légèrement en partant dans la salle de bain en gloussant. Je souris en glissant mes doigts dans mes cheveux et je vais ranger mon bazar de ce matin en l'attendant.

Elle revient un peu après, juste vêtue de son jean et de son soutien-gorge. Je dois faire un effort surhumain pour ne pas lui sauter dessus. Je n'aime pas commencer ma journée sans câlin. Elle termine de se préparer rapidement avant de sortir et de nous rendre jusqu'à la petite boulangerie de Maria. On peut sentir l'odeur du coin de la rue. Il y a très peu de monde lorsque nous y entrons étant donné l'heure un peu tardive, tout le monde doit déjà être au boulot.

Maria nous accueille avec le sourire comme à chaque fois et elle vient nous embrasser avant de nous installer à une table. Kaithlyn semble bien ici. Elle est chez elle. Une fois que Maria a pris notre commande, une question m'échappe.

— Tu ne préférerais pas habiter ici plutôt qu'à Nice ?

Elle se tourne vers moi et fronce ses sourcils.

— Pourquoi Léo ? J'aime beaucoup Nice.

— Je trouve que tu te sens bien ici, chez toi.

— Léo, tant que je suis avec toi, je suis chez moi. Ici, à Nice, en Chine ou au Pôle Nord, ma maison c'est toi.

— Je veux que tu sois sûre, bébé.

— C'est un peu tard la maison est à moitié finie, elle rit.

— Et alors ? Ça peut être une maison de vacances. Ou alors on se prend quelque chose ici pour y venir chaque fois que l'on voudra.

— Tu penses que l'on y viendra souvent ?

— Je n'en sais rien, toute ta famille est ici alors j'imagine que oui quand même.

— On n'en est pas encore là Léo.

Elle sourit et on nous dépose notre petit-déjeuner et la possibilité d'investir ici se loge dans un coin de ma tête, pas très loin. Ça ne peut qu'être une belle opportunité.

Je déguste le pain perdu délicieux en admirant ma Kaithlyn dévorer le sien comme si elle n'avait pas mangé depuis dix jours.

— Pourquoi tu souris ?

Pris sur le fait. Je ne m'en étais pas rendu compte et j'ai sûrement l'air d'un idiot à la regarder comme ça, mais qu'est-ce que je peux m'en foutre. Je souris parce que je t'aime princesse. Je fronce les sourcils avant de sourire.

— Parce qu'on dirait que je ne te nourris pas vu comment tu manges ce matin.

— C'est plutôt que tu me fais faire trop d'exercices physiques !

— Ah ça je suis complètement d'accord !

Elle rit et je souris en terminant mon café. S'il y a bien un truc que je n'arrêterais jamais c'est ça ! Je ne me lasserais jamais d'elle comme j'ai pu me lasser des autres précédemment. Enfin non, avant je ne m'attachais pas, mais c'était rare qu'une fille fasse plus d'une semaine à mes côtés, où que je revois deux fois la même fille. À part Élodie qui n'en perdait pas une pour me coller, mais à vrai dire j'ai dû la sauter deux fois peut-être, pas plus. Pourquoi je pense à ça, putain ?

Je termine mon petit-déjeuner puis ce matin nous allons au Mémorial du World Trade Center, cet après-midi sur Time Square et ce soir nous allons au match des Yankees. Un programme bien chargé et connaissant ma Kaithlyn, elle va dormir comme une marmotte. Je glisse mon bras autour de ses épaules en la rapprochant de moi, j'embrasse sa tempe et elle me sourit adorablement. Son sourire me remplit de bonheur comme à chaque fois.

— Kaithy ?

Qui vient nous emmerder encore ? Je me retourne vers la voix masculine et je reconnais rapidement son ex-petit copain dont j'ai déjà oublié le nom, mais il a toujours le même style, légèrement coincé. Il regarde Kaithlyn avec un peu trop d'insistance à mon goût et je n'aime pas ça.

— Alex.

Est-ce que l'on peut se barrer maintenant ? Bonjour, au revoir et basta. J'ai envie de la prendre par la main de partir, mais c'est finit d'être un connard.

— Tu as l'air d'être en forme, Kaithy.

— Merci beaucoup. On a rendez-vous, a bientôt.

— À jeudi. Nous sommes invités chez vous avec maman.

Putain de merde. Je crois que mon exaspération se ressent et Kaithlyn met fin à la conversation et me tire pour partir.

Est-ce que la mère de Kaithlyn cherche vraiment à se faire pardonner ou a-t-elle un autre plan en tête ? Parce que si elle veut jouer on va jouer et je pense qu'elle n'osera plus nous inviter en sa présence. Et qu'elle me détestera pour une bonne raison cette fois-ci. Je soupire.

— Pourquoi on était obligé de croiser sa tête à celui-là ? Il n'y a que lui à New-York ou quoi ?

— J'ai l'impression que nous sommes maudit chaque fois que l'on vient ici.

— Et en plus je vais devoir supporter sa tête jeudi soir, elle rit.

— Ce sera plus dur pour eux de nous voir ensemble que pour nous ne t'en fais pas !

— Si ta mère a encore un sale coup tordu derrière la tête...

— Je ne la laisserais pas faire.

Elle embrasse ma joue avant de me prendre le bras et nous nous rendons au Mémorial pour notre première visite.

***

Après une victoire des Yankees, je ressens à nouveau la circulation de mon sang dans mon corps. Je suis frigorifié ! Et Kaithlyn supporte mieux le froid d'ici que celui de Paris, je n'en reviens pas. Je viens l'enlacer en resserrant correctement son manteau contre elle.

— Tu sais qu'il fait plus froid qu'à Paris là, bébé ?

— Ouais bon d'accord. Mais je ne sais pas, je suis faites pour ce froid.

Elle sourit et dépose un baiser gelé sur mes lèvres.

— Tu es gelée, bébé.

— Tu trouveras bien le moyen de me réchauffer, n'est-ce pas ?

— Compte sur moi !

J'embrasse sa tempe et sors du stade en la tenant par les épaules. Une fois dehors, nous prenons un truc à grignoter pour la route jusqu'à l'hôtel. Kaithlyn mange un énorme donut et moi un bon chocolat brûlant.

— Ça t'a plu Léo ?

— Carrément. J'aurais pu me croire dans un film américain ! C'était top.

— Tant mieux mon chéri. Et alors demain ?

— Eh bien... Étant donné que nous n'avons pas été à Times Square aujourd'hui on peut y aller demain dans la soirée si tu veux.

— On peut se lever tard et rester à l'hôtel le matin. Mercredi on pourrait aller à Coney Island pour la journée. J'espère qu'il ne fera pas trop froid.

— Ça me va très bien.

Elle sourit en s'essuyant et je soulève ma casquette pour embrasser ses lèvres. Je suis content d'être là avec elle. Ça change des allers-retours pour le travail.

Nous arrivons à l'hôtel et montons à notre étage. Kaithlyn caresse mes fesses lorsque je referme la porte de notre chambre. Je souris en la regardant.

— Arrête de me tripoter.

— Toi aussi tu me tripotes dis donc ! Et puis d'abord j'ai le droit, tu m'appartiens.

Elle se colle contre mon torse en glissant de nouveau ses mains sur mes fesses et lève ses yeux vers moi.

— Tu es mignon avec ta casquette...

Elle dépose un baiser dans mon cou. Je retire ma casquette et la lui met sur la tête, visière en arrière.

— Mais elle te va encore mieux à toi. Et je sais comment elle t'irait beaucoup mieux... Juste avec ça.

Je la serre dans mes bras avant de la plaquer contre la porte en l'embrassant. Elle fait tomber mon manteau au sol et rapidement je me retrouve torse nu. Pressée ma belle Kaithlyn. Je souris contre ses lèvres en rouvrant mes yeux pour la regarder, et j'attrape sa lèvre entre mes dents, ce qui la fait gémir.

Kaithlyn détaille mon torse de ses doigts en me dévorant du regard, j'adore lorsqu'elle me regarde de cette façon. Je glisse mes mains sous son gros sweat et je l'attrape avec son tee-shirt pour le retirer. Je remets de nouveau la casquette sur sa tête en souriant. Elle est trop sexy comme ça en réalité. Son jean et sa petite culotte rejoignent aussitôt ses chevilles puis je la soulève dans mes bras pour l'emmener jusqu'au lit et j'accompagne sa chute dessus. Elle vient détacher mon jean et n'arrive qu'à baisser le devant, peu importe je suis beaucoup trop pressé, ça fait une éternité. Je mordille son cou en sentant sa main sur mon érection, bon sang.

— Tu es à moi Kaithlyn...

— Oui Léo.

Elle soupire mon prénom. Je respire l'odeur de son cou.

— Uniquement à moi.

Et en un coup de rein, je me glisse rapidement en elle sans difficulté. Elle est toujours prête pour moi, toujours. Elle étouffe son cri de plaisir dans mon cou. Je viens prendre ses mains dans les miennes afin de les maintenir de part et d'autre de sa tête, afin de toujours la regarder. Elle est magnifique lorsque nous faisons l'amour. Tellement belle. Et je me perds littéralement en elle.

***

Mercredi 25 novembre 2015

Nous rentrons de Coney Island en fin d'après-midi. Nous y avons passé la journée et Kaithlyn est lessivée, elle s'est assoupie contre moi. Coney Island est tout simplement magnifique avec ses attractions et sa magnifique plage et nous avons tout un tas de photos souvenirs sublimes. Je ne suis pas un adepte de la photo, mais photographier Kaithlyn est ce que je préfère.

Nous arrivons à l'hôtel et je la prends par les épaules jusqu'à l'ascenseur. Je la serre contre moi en embrassant sa tempe.

— Tu es HS bébé.

— Complètement, on a trop marché !

— Au lit directement alors.

Je souris tandis qu'elle acquiesce puis nous sortons de l'ascenseur. Lorsque j'ouvre la porte, mon portable vibre. Je le sors de ma poche et fronce les sourcils. Pourquoi la sœur de Kaithlyn m'appelle ? C'est étonnant. Je décroche en retirant mon manteau.

— Salut Alayna.

— Salut Léo ! Désolé de te déranger ? Tu es avec Kaithlyn ? Je n'arrive pas à la joindre.

— Oui elle est là, je te la passe.

Je tends le téléphone à Kaithlyn. Elle lui répond en vérifiant le sien, elle n'a plus de batterie. Vu le nombre de photos qu'elle a fait également, c'est normal. Je m'assois pour me déchausser et regarde Kaithlyn, sa conversation m'intrigant.

— Oh bah merde... Pourquoi il ne vient pas ?

Je crois qu'elle parle de Thomas.

— Hey il n'est pas comme lui. S'il te dit qu'il est occupé, c'est la vérité.

Qu'est-ce qu'il a fichu encore ?

— Arrêtes tes conneries Alayna. Bon écoutes, prends l'avion et on en discutera tranquillement ici, mais je suis certaine qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Il m'a dit qu'il venait pourtant. Il savait bien le travail qu'il avait à faire, il aurait pu s'organiser.

Kaithlyn finit par raccrocher et je l'interroge du regard. Elle répond à ma question silencieuse.

— Thomas a beaucoup de boulot et ne peut pas louper ses cours, soi-disant...Mais ça angoisse Alayna car elle a l'impression de revivre les excuses d'Ethan lorsqu'il l'a trompé.

— Thomas ne la tromperait jamais.

— Je n'ai jamais dis ça... Mais ça l'angoisse alors qu'il voulait vraiment venir ici.

— Oui ça ça m'étonne, on en a parlé la semaine dernière, il était content de venir. Je vais lui passer un coup de fil.

Kaithlyn acquiesce avant d'aller dans la salle de bain. Je prends mon téléphone pour appeler Thomas, mais je tombe sur sa messagerie. En même temps je n'ai pas pris en compte le décalage horaire, il va être minuit là-bas et s'il a cours demain c'est normal.

Je rejoins Kaithlyn dans la salle de bain après avoir mis à charger mon téléphone.

— Il ne répond pas, mais je n'avais pas vu l'heure aussi, il doit dormir.

— Oui s'il a cours demain ça ne m'étonnerait pas.

— Tu veux que je fasse monter le room service bébé ?

— Hum pas pour moi... Avec toutes les cochonneries que l'on a mangé là-bas, tu as encore faim ?

— Hum à vrai dire...

Je me frotte le ventre en souriant. Elle me regarde en levant les yeux au ciel, riant.

— Tu m'expliqueras comment tu fais pour garder la ligne avec tout ce que tu manges, mon amour !

— Je fais du sport, très intense. Avec une belle brune à l'accent sexy.

Je l'attrape par la taille pour l'embrasser lorsqu'elle glousse adorablement.

Elle rompt notre baiser et passe sa main sur mon ventre, dessinant le contour de mes abdominaux.

— Je vois que ça paye tout ce sport, Martinez...

— Mais à toi aussi bébé. Sport maison et gratuit, dont on ne se lassera jamais et on ne perdra jamais la motivation !

— C'était ce qu'il me fallait, heureusement que je t'ai rencontré.

— Je n'aurais jamais laissé personne d'autre pratiquer ce sport avec toi, bébé.

— Si tu n'avais pas capté dans ta petite tête-là, elle tapote ma tempe. Que tu m'aimais, tu n'aurais pas eu le choix.

Je ferme les yeux en soupirant.

— Ne me mets pas l'image de toi avec un autre dans la tête, je t'en prie.

— Jamais. Et tu le sais.

Elle se hisse sur la pointe des pieds pour m'embrasser et glisse ses doigts dans mes cheveux, la sensation que je préfère.

— Qu'est-ce que l'on amène à tes parents demain ?

— Rien. On ne s'offre pas de cadeaux à Thanksgiving selon la tradition.

— Ah d'accord. Bon et bien... Je fais monter à manger que pour moi alors ?

— Hum oui. Je grignoterais juste.

J'embrasse son front avant d'appeler le service d'étage tandis que Kaithlyn s'affale sur le sofa. Thanksgiving... Je vais découvrir cette fête et revoir ses parents, surtout sa mère. Je pense qu'il va y avoir de l'ambiance si elle a toujours pour projet de la remettre avec Alex. Je ne sais pas si j'ai hâte ou non d'être demain soir... Nous nous installons devant un film tout en grignotant notre repas. J'aime ces soirées où nous ne sommes que tous les deux, ailleurs qu'être dans un lit à faire l'amour, et à vivre comme un vieux couple. J'adore tout ce que je détestais avant, grâce à elle.

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