159 - Vacances

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Juste après les résultats du bac, Julien partit pour un stage d'escalade. Ensuite, conformément à l'accord qu'il avait passé avec son père, il irait camper avec Nathan plutôt que de passer une quinzaine en famille comme les autres années. De son côté, Annie était invitée par des amis qui avaient une maison en Bretagne.

Tamara n'avait pas prévu de poser de congés cet été-là. Elle préférait les garder pour la fin de sa grossesse, quand elle ne pourrait plus travailler à l'atelier.

— Mais quand vas-tu enfin en parler à ton patron ? demanda François quand elle lui fit part de ses intentions.

— Quand je ne pourrai plus le cacher. Ça ne va pas tarder, j'ai du mal à fermer mon jean. Heureusement que dans mon bleu, c'est plus facile à dissimuler.

— D'accord, on partira plus tard. On peut aussi rester ici et s'occuper d'aménager une chambre d'enfant, proposa-t-il.

— On a le temps ! coupa Tamara qui ne se sentait pas encore prête pour ce genre de considérations.

— On en reparlera fin août, convint gentiment François sans insister.

— Merci d'être si patient, soupira Tamara en se lovant contre lui.

— Bah, j'ai pas trop le choix, fit prosaïquement François lui embrassant doucement le front. Par contre, on pourrait sortir un peu. Un resto ou un ciné de temps en temps, ça pourrait être sympa.

Tamara prit soudain conscience que François s'était beaucoup consacré à sa famille ces derniers mois : il faisait de son mieux pour suivre sa grossesse et il avait organisé la réussite de son fils pour ses épreuves de français. En échange, personne ne semblait vouloir partager des vacances avec lui. Tamara réalisa que, depuis qu'elle était enceinte, elle s'était focalisée sur ses problèmes et n'avait pas beaucoup prêté attention aux besoins de son compagnon.

— Je peux prendre un ou deux jours ce mois-ci, pour avoir un gros week-end, proposa-t-elle. Une virée en voiture dans les environs, ça te plairait ? Juste toi et moi, comme quand on a visité la Bourgogne. Ça nous ferait du bien, tu ne crois pas ?

— Je crois que c'est une excellente idée, apprécia-t-il avec un grand sourire. Rien ne pourrait me faire plus plaisir.

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