176 - Maternage

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Aux dires de l'entourage ou des conseils de puériculture, Constance allait forcément devenir capricieuse et impatiente, vu qu'elle passait la plupart de ses périodes éveillée dans les bras des membres de sa famille. Sa mère pour commencer, ne supportait pas de l'entendre pleurer et venait la voir au moindre appel. Quand Tamara était épuisée ou occupée, c'est François ou Julien qui venaient voir ce qui n'allait pas.

Même Annie qui avait prétendu laisser aux parents toute la charge de l'éducation de sa petite-fille la prenait contre elle et lui roucoulait des mots tendres pour l'apaiser quand elle était la plus proche du berceau. C'est elle aussi qui avait rassuré Tamara, déstabilisée par les conseils extérieurs : elle lui avait révélé que François et elle n'avaient jamais laissé pleurer Julien, veillant à toujours subvenir à ses besoins ou à le prendre contre eux quand il avait besoin de compagnie. Le maternage intensif dont il avait fait l'objet quand il était nourrisson n'en avait pas fait un enfant gâté. L'apprentissage de la patience et de la frustration étaient venus plus tard, quand il avait été en âge de les acquérir.

Malgré la fatigue et la peur de ne pas être une mère parfaite, Tamara se sentait profondément heureuse. François avait eu raison : elle avait besoin de vivre cette maternité pour combler le gouffre creusé par les quinze ans qu'elle avait passés loin de Julien. Elle s'était sentie revivre quand elle s'était installée à Lyon, près de l'amour de sa vie et de son fils. Mais maintenant, elle se demandait comment elle avait pu croire que cela suffisait. Sans Constance, son bonheur ne pouvait pas être complet.

Bien sûr, s'occuper d'un nourrisson était une tâche fatigante et soutenue et Tamara avait conscience que cela devait être difficile dans d'autres circonstances. Elle pensait à Annie et François qui avaient dû se soumettre à cet esclavage, par sens du devoir et leur en était d'autant plus reconnaissante d'avoir élevé son fils avec autant de soin et d'amour.

Elle avait peut-être fait des erreurs quand elle avait vingt ans, mais au moins, elle avait bien choisi son amoureux.

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En conclusion de cet avant-dernier chapitre, je voudrais remercier mes correcteurs qui m'ont accompagné dans cette aventure :

- Fénice, qui me corrige depuis douze ans, et qui me fait aller au fond des choses

- Dina, lectrice devenue correctrice, qui débusque les incohérence et les phrases boiteuses

- Monsieur Alixe, mon correcteur orthographique préféré (pour plein de raisons que je ne peux pas développer ici)


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