175 - Sœur

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Julien frappa à la porte de la chambre à 11h30, espérant que son père ne se rendrait pas compte qu'il avait séché le dernier cours de la matinée. Un double « Entrez » l'invita à pousser la porte.

Tamara était installée dans le lit d'hôpital. François était assis près d'elle sur les couvertures, un bras autour de ses épaules. Dans les bras en berceau de Tamara, dormait un bébé minuscule, enveloppé dans un pyjama trop grand et coiffé d'un fin bonnet blanc.

Un double sourire accueillit Julien.

— Il ne manquait plus que toi, dit doucement François.

Julien comprit que sa grand-mère était déjà passée, mais elle semblait être déjà repartie.

— Viens, que Constance fasse ta connaissance, dit sa mère.

Il s'avança en lâchant son sac et s'assit lui aussi sur le lit, en face de ses parents. Il contempla le visage plissé de sa sœur, plus ému qu'il ne l'aurait cru.

— Elle parait tellement fragile, constata-t-il. Elle est si petite !

— Trois kilos quatre, quand même, contredit fièrement François.

— Tu veux la prendre ? demanda Tamara.

Julien tendit les bras, partagé entre l'envie de serrer sa petite sœur contre lui et la peur de ne pas savoir la prendre sans lui faire mal. Doucement, Tamara déposa sur ses avant-bras le petit paquet chaud et Julien la prit avec précaution.

— Elle sent bon, constata-t-il étonné.

— Qu'est-ce que tu croyais ? demanda François, amusé. Elle a eu un bain, j'ai changé sa couche tout à l'heure. Elle s'est faite belle en t'attendant.

Sentant le changement, le bébé cligna des yeux, puis tourna la tête vers son frère.

— Bonjour, Constance, murmura Julien. Bienvenue dans notre famille.

Tamara et François souriaient largement, manifestement attendris par la scène.

— Tu verras, nos parents sont un peu bizarres, mais on finit par s'y faire, continua Julien.

— Merci fiston, dit François d'une voix ironique.

— Mais ils sont chouettes quand même. T'aurais pu tomber plus mal, conclut Julien.


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