En sortant de chez elle, Andrea pris un panier. Aujourd'hui, elle allait au marché.

Tandis qu'elle déambulait sur les rues pavées, la pluie commença à tomber. Son pas s'accélera. Les talons de ses souliers récemment cirés claquaient de plus en plus fort au fur et à mesure de son avancé. Elle finirai trempée si elle ne trouvait pas au plus vite d'endroit où s'abriter. Tant pis pour les navets !

Au détour d'une rue peu peuplée, elle fini par trouver, «La forêt echantée- salon de thé», et décida d'y rentrer. Andrea pû constater que le nom était bien trouvé. Tout y était réglé pour se croire dans un conte de fées.

Les tables avaient des allures de troncs, les fauteuils de feuilles et il y avait même des guéridons en forme de champignons. La tapisserie dépeignait une forêt où l'on appercevait des fées et autres créatures dissimulées.

Une dame l'accueilli, la rejoind à l'entrée et sourit.

𝘉𝘪𝘦𝘯 𝘭𝘦 𝘣𝘰𝘯𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 é𝘨𝘢𝘳é𝘦 ! 𝘝𝘰𝘶𝘭𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘳é𝘤𝘩𝘢𝘶𝘧𝘧𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘥𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘭𝘶𝘪𝘦 𝘴𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘵 𝘦𝘯𝘷𝘰𝘭é𝘦 ?

Andrea accepta volontié, et suivit son hôte improvisée.
Elle déposa son fessier sur un fauteuils feuilles et demanda une infusion de tilleuil. La dame lui amena sans plus d'attente et lui tendi une serviette couleur menthe pour qu'elle puisse essayer d'enlever l'eau dont elle était trempée.

Andrea la prit et lui dit merci.
Puis, son regard se pencha sur sa tasse lila.

Ce qu'elle avait commandé s'appelait «L'elixir des fées» et était accompagné d'un sablé. Elle se saisit de ce-dernier le mordi.  Délicieux, pensa-t-elle, je dirais même mieux, c'est fabuleux.

A l'extérieur, la pluie faisait rage. C'est bien dommage, rajouta-t-elle mentalement, j'aurais bien acheté du comté chez le fromager et le bon pain de Monsieur Monvoisin, sans parler de mes navets ! Mais si c'est pour continuer de me délecter de ces sablés, j'aimerais qu'il pleuve toute la journée.

Une fois le gâteau avalé, elle s'attaqua à la tasse lila, bercée par la pluie qui ne cessait de tomber.

Cependant, à peine l'infusion fût terminée que dans son champ de vision apparu une fée. Sa fluette silouhette sorti de la tappisserie et voleta vers Andrea.
Cette dernière resta béa et se pinça. Après tout, ceci ne devait être qu'un de ces rêves fou.

Mais non, la créature était bien là et la regardait tandis qu'un silence de plomb s'installait.
Andrea se tourna et chercha son hôte improvisée, mais elle n'arriva point à la trouver. À sa place se tenait une nouvelle fluette silhouette.
Elle commençait à se demander si se multiplier figurait dans leurs capacitées.

Elle se retourna une nouvelle fois. Et, comme elle s'en doutait, une autre fée la toisait.

Plus son regard changeait de place, plus grande encore était la quantité de fées qui lui faisait face.

Tout cela la fascina.

Ainsi, sous son regard ébahi, les fées commencèrent à voler.

Bientôt, des centaines, des milliers, toute une flopée de fées dansaient autour de la jeune femme émerveillée.

Chacune d'elle émanait une aura colorée. Vermillon, blanc, mauve, citronelle, la liste continuait à s'en épuiser la cervelle.
Leurs ailes étaient plus transparantes que l'eau d'un ruisseau et, tandis qu'elles se mouvaient, de fines particules argentées en tombaient.

Cela continua pour une durée qu'Andrea ne saurait déterminée, bien trop obnibulée par ces créatures enchantées.

𝘔𝘢𝘥𝘢𝘮𝘦 ? L'interpella soudainement une voix.

Andrea sursauta.

C'était la dame qui, au plus grand dâmne de la jeune femme, la rappelait à la réalité.
Et, tandis qu'elle fit volte-face pour la voir, elle s'apperçu que les fées avaient disparu.

Elles s'étaient évaporées, plus aucune trace de leur venue était restée !

𝘈𝘷𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘶 𝘤𝘦𝘭𝘢 ? Lui demanda Andrea

𝘘𝘶𝘰𝘪 𝘥𝘰𝘯𝘤 ? 𝘑𝘦 𝘷𝘦𝘯𝘢𝘪𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘪𝘯𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘳 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘭𝘶𝘪𝘦 𝘴'é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘳𝘳ê𝘵é𝘦.

L'oeil d'Andrea divagua vers les pavés trempés derrière la bée vitrée et constata, qu'en effet, la pluie s'était également envolée.

Elle en oublia momentanement l'évènement et jetta un oeil sur sa montre en bois.

11h22, quelle chance j'ai, le marché n'est pas encore fermé !

Elle se saisit de son panier, remercia son hôte improvée et parti à grandes enjambée.

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N/A:

J'ai eu l'idée de ce texte et en grande partie écrit ça à minuit en pleine crise existentielle m'en voulez pas si c'est foireux.

Et aussi j'ai rien écrit depuis longtemps.

J'ai remarqué au bout de 3 phrases que j'avais fait rimer des mots sans faire exprès alors je me suis dit que ça pourra être drôle de continuer mais je vous l'avoue ça ne fût pas de tout repos.

Bisous bisous❤