Chapitre 5

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Du sang, du sang et encore du sang, c'était la seule chose que je voilait lorsque je fermais les yeux ne serais-ce qu'un court instant. Une vision d'horreur me hantant sans arrêt, une vision qui semblais s'aggraver lorsque je tuais quelqu'un, une vision accompagnée de cris, de pleurs et de voix me harcelant sans interruptions, mais en plus de tout cela, deux jeune fille. L'une qui pleure, qui crie, qui souffre, moi. L'autre étais mon sosie, elle avait seulement les yeux couleur sang et un air terrifiant sur le visage, elle me criait tout le temps que tout étais ma faute, que je n'aurais jamais du naitre, que je ne suis qu'une enfant maudite, qu'elle était née de mes ténèbres et que je suis condamnée à souffrir éternellement.

Cela faisait déjà presque 1 heure que j'avais quitté cet endroit envahis par le sang. Tout ce que je pouvais faire c'était marcher malgré la fatigue et la faim qui m'affaiblissait énormément. Au fur et à mesure que j'avançais dans cette vaste foret lumineux, j'entendais les oiseaux chanter, je voyais de multiples animaux passer et des plantes toutes très différentes. Une agréable brise caressait mes joues rondes, faisait danser mes cheveux et me libérais un peu de mes angoisses, de mes peurs, de tout ce que j'avais vécu dans cet asile ou plutôt, cet enfer. Je stoppais ma marche dans une petite clairière ou l'herbe étais humide et verte comme je ne l'avais jamais vu, les arbres formais un cercle autour de cet endroit et ne nous cachais pas à vue d'un ciel bleu dégager. Je m'allongeais au centre de toutes cette verdure et regardais le ciel, le même ciel que j'observais avant avec ma famille, ce ciel qui avais un effet d'apaisement lorsqu'on le regardait, ce ciel qui, tout comme la brise, regarder ce vaste ciel bleu m'apaise. Je le regardais longuement et me mit à pleurer. Trop d'ancien souvenir ressurgirent. De mon tout premier souvenir jusqu'à cet accident, celui qui m'a rendu complètement folle, celui qui n'aurais jamais dû se produire.

-J'entends quelqu'un pleurer mademoiselle Mégumi !
Lorsque j'entendis cette voix, je m'arrêtais immédiatement de pleurer et me releva. Je devais me cacher, il ne fallait pas que quelqu'un me voit ! Dans un élan de panique je parti dans la direction opposer de la voix en courant mais trébucha sur une racine d'arbre et tomba la tête la première par terre.

-Elle est la ! Je l'ai trouvée !
Je me relevais vivement et m'apprêtais à partir en courant lorsque je sentis quelque chose agrippa ma main. Je ne voulais pas me retourner afin de voir qui m'avait attrapé.
- lâche-moi... Tout de suite...
- Pourquoi ?
-Parce que lâche-moi !!

Cette personne n'avait pas l'air d'avoir remarqué le sang qui colorait ma vieille robe banche déchirée ni toutes mes cicatrices. Dans un sens sa me soulageait mais d'un autre cela m'angoissais.
-Ce n'est pas une rais-

-Haru ! Tu es la ! Ne t'éloigne plus de nous maintenant !

Haru. C'était donc le nom de la personne qui me retenait.
-Mais j'ai trouvé la personne que j'entendais pleurer tout à l'heure ! Elle a l'air mal en point !
-Comment sa mal en point ? Fais-moi voir sa s'il te plait.
-Très bien !
Il me tira vers lui, enroula ses bras autour de ma taille et se retourna vers la femme qui l'accompagnait en souriant. Mes joues avaient prisent une teinte rougeâtre et je sentais comme un sentiment de gêne monter en moi. La femme me regarda avec de grand yeux, comme choqué mais répliqua d'une voix un peu agitée :
-Il faut qu'on la ramène à l'orphelinat pour la soigner et la laver !
Whut ?! C'est tout ce qu'elle à a dire ?!
- Oui mademoiselle Mégumi !
Haru passa une de ses mains sous mes jambes et gardais l'autre dans mon dos et me souleva.

-T'est super légère toi !
-Forcement je n'ai que la peau sur les os !
Je croisais les bras et fit a moue. Quant à lui, il riait. Je le regardais du coin de l'œil, Il avait les cheveux châtains, ses yeux étaient d'un magnifique vert émeraude, et il avait des oreilles de Kitsune qui se dressaient sur sa tête.
-Ça ne va pas que tu me fixe comme ça ? Me dit-il avec un sourire.
-Si tout va bien.

Je tournais la tête afin de ne pas croiser son regard. C'est alors que la femme qui accompagnait Haru nous fit signe de la suivre et sorti de cette clairière.

J'imagine que je n'ai pas le choix et que je suis obligé de les suivre, après tout quelqu'un me porte et m'empêche de m'enfuir. 


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