Une seule nuit

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Il est minuit et demi. Je rentre chez moi d'une soirée bien arrosée, complètement épuisée. Je gare ma voiture dans la pénombre et prends le chemin sinueux qui mène à la maison. Celle-ci est allumée, signe que Jonathan, mon coloc, est là. Je commence par ouvrir la porte de la maison et découvre à l'intérieur qu'aucune lumière n'est allumée.Je recule de quelques pas, me retrouvant dehors. J'examine la maison, tout est allumé. Je rentre encore et l'obscurité laisse place à la clarté blanche. Toute cette lumière m'éblouie puis tout redevient noir. Mes yeux me brûlent, je frotte automatiquement ceux-ci avec mes mains. 

Je ne comprends pas, j'appelle Jonathan. Pas un bruit, pas un son, personne... Je pousse la porte menant au prochain couloir quand j'aperçois près des escalier,trois ombres ressemblant à celle de mes trois frères et sœurs...Mais mes frères et sœurs sont mort dans un accident de voiture avec mes parents. C'est juste impossible. Je regarde encore les escaliers qui mènent au premier étage en vérifiant une dernière fois que plus rien n'y est, j'éclaire la pièce qui ne s'allume pas, évidement...

- Bon, allons faire un petit tour en bas allumer l'extincteur... dis-je à voix haute, tentant vainement de me rassurer.

Je rigole nerveusement. Je suis dans cette maison depuis deux jours à peine et je ne comprends pas car j'entends des choses et parfois je ressens comme quelque chose qui me frôle. J'arrive au début de l'escalier et le descends. Chaque marche grince à mesure que j'avance alors que ce sont des marches de béton. Je suis vraiment peu rassurée. Un petit courant d'air passe sur ma peau en dessous de ma robe noire. Je frisonne. Je ne trouve pas l'interrupteur, même avec la lumière de mon téléphone. Pourtant hier, il était juste ici. Je ne comprends pas et décide de me diriger vers ma salle à vivre. Je me positionne devant la baie vitré en déposant tout mes affaires que je traînais encore sur moi. Je me retourne vivement quand j'entends quelque chose tomber dans le couloir. Je resserre mes bras autour de moi tout en me frottant pour me réchauffer. Je frissonne en observant derrière la vitre. Je lâche un cri tout en tremblant, les yeux exorbités lorsque que je vois à travers les arbres de la forêt une masse noire courir vite. Je tremble de plus en plus et décide de me coucher mais avant de comprendre cette masse noire revint et s'approche de la baie. Elle m'observe, je la regarde en reculant de plus en plus effrayée. La chose qui ressemble à une bête finit enfin par disparaître. Je sent le vent frais s'insinuer dans mes vêtements me faisant frisonner de nouveau. Je tourne la tête et trouve la source du problème. Je saute sur la fenêtre entrouverte et la referme rapidement. Je regarde le fond du lavabo juste devant la fenêtre. La tête me tourne et mon cœur bat fort et de plus en plus rapidement. Je me décide à rejoindre ma chambre avant d'entendre cette fois plusieurs choses tomber alors que je m'apprête à emprunter le couloir menant à ma chambre. Je me retourne en observant chaque recoin de la salle que je vient de quitter puis m'avance dans ce couloir mais me stoppe net, chacun des tableaux familiaux que j'avais accroché hier était tombé. Je me mets alors à courir direction cette chambre. Je m'allonge dans le lit et me recroqueville. Mon corps tremble et mon souffle est saccadée. Je ferme les yeux et pense aux préventions de la femme qui m'a vendu la maison. Elle m'avait expliquer que cette maison était construite sur un cimetière et que seule les gens de la famille du cimetière en ressorte vivant mais moi, je n'y croyait pas. Je ne crois pas en toutes ses choses. Alors que je referme mes yeux, les lèvres tremblotante et le teint blême. J'entends des cris d'enfants puis des rires enfantins, puis des pas. Des pas qui s'approchent de la chambre, j'essaie de m'endormir apeuré. Je rouvre les yeux quelque instant quand mon corps se tend à cause d'un hurlement. J'ai le regard flou mais j'aperçois un visage. Le visage de ma sœur morte d'un accident de voiture avec mes parents. Je recule d'un coup sur le lit et me cogne contre le mur. Je prends mon portable et regarde l'heure. Il est deux heures du matin et il n'y a pas de réseau. J'entends encore quelque chose mais des paroles cette fois.

Alyss, tu dois mourir... Le temps est venu mon enfant...

C'est la voix de ma mère puis de mon père. J'entends ma sœur rire. Je prends ma tête entre mes deux mains. Une larme coule. Je me lève et me dirige dans la cuisine. Celle-ci est allumée ou presque. Sa lumière est saccadée. Je prends un verre et laisse couler l'eau. Je positionne ma main sous le robinet avant de remplir mon verre. Je retire celle-ci rapidement et l'observe. Elle est rouge comme du sang. Je ferme le robinet et retourne dans ma chambre. La lumière du couloir est allumée. Un éclair éclate. Il pleut dehors et le vent tape fort sur les fenêtres. Je regarde tout autour de moi en posant ma main sur mon cœur qui bat fort. Les tableaux sont de nouveaux en place. Je reçois une notification. Jonathan me dit qu'il ne sera pas là toute la semaine. Super... dis-je en soupirant. Je sursaute une fois de plus. J'entends un bruit permanent se dégageant de ma nouvelle chambre. J'y entre. Il y a une nouvelle armoire qui bouge pendant quelque temps puis plus rien. Pas un bruit, pas un son. Je décide d'ouvrir les portes de bois.

AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!!

Je recule un fois de plus, tenant ma main sur mon cœur. Je ressens des frissons, j'ai froid et chaud à la fois. J'ai peur, je tremble de plus en plus. Une pluie de poupées de porcelaine venait de tomber sur mes deux pieds. Toute était brisée sauf une. Elle était tombé sur le dos et elle m'observai de ses yeux de verre bleu. Je reculai et trébuchai contre le lit ou je m'assis en tailleur affolé en tournant la tête dans tout les sens. Je rabaissai mon regards ou la poupée était plus tôt. Elle était maintenant assise m'observant toujours. Je ne la quittai pas des yeux lorsque qu'une douleur survint au niveau de mes yeux. Je les frottai en pleurant tant j'avais mal. Je sentais terriblement mal. Au bout de dix minutes, la douleur disparu enfin. Je me retournai une troisième fois vers la poupée . Elle n'était plus la je soupirai. Je me relevai, il n'y avait plus aucun. Je pensais que j'avais du tout rêver. Je posait ma mains sur la vitre de la fenêtre et fermait les yeux. Mais tout un coup, tout revint. La pluie battait, le vent faisait claquer les portes, les éclairs s'abattait sur la maison, des pas approchaient, la masse noir accourait vers moi, une silhouette d'enfant chantonnait une mélodie, des rires et des cris et toujours ses phrases.

Alyss, tu dois mourir... Le temps est venu mon enfant...

Le cœur battant, je me retournai effrayée. Et je la vis, cette poupée. Elle était sur mon lit et me dévisageai tenant cette fois un couteau dans sa main gauche. Tout d'un coup, ses lèvres se transformèrent en un visage effrayant. Je hurlai encore une fois, une dernière fois. La poupée et les esprit m'attaquèrent et me tuèrent.

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