5. Souvenirs d'antan

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J'acquiesce, et retourne dans la piscine intérieur. Mais au bout du couloir, je vois que Shoto est adossé contre le mur, à regarder son téléphone. Entre temps, mes deux amies sont parties chez elles.

PDV EXTERNE :

Avina va le voir, tapotant son épaule dessinée à travers le tissu de sa chemise opaque. Elle lui propose de manger avant de finir la série qu'ils avaient commencé la veille. Sans un mot, le jeune homme accepte d'un hochement de tête. Elle prépare de quoi se faire un plateau apéritif avant de s'installer confortablement sur le canapé, juste à côté du jeune Todoroki qui se colle imperceptiblement à celle qu'il aime.

L'épisode se déroule à merveille tandis que Shoto en profite pour enrouler ses jambes à celles de sa voisine qui ne bronche pas. En guise de réponse, elle pose sa tête sur son épaule et se cale contre son torse musclé, tout à fait prise dans l'histoire qui se déroulait sur l'écran. Les joues de Shoto se colorent d'un rouge soutenu qui tirait sur le cramoisi. La jeune fille, toujours vêtue de son maillot de bain, remonte le plaid sur ses jambes nues qui frissonnaient de froid. Remarquant les tremblements qui parcouraient sa jeune propriétaire, le garçon se mit à la serrer fort dans ses bras. Avina sentit ses joues chauffer et une douce chaleur l'enveloppa. Une sensation étrange s'empare d'elle, une sensation familière et pourtant si inconnue en cet instant unique. La jeune fille se rappelle brusquement du dernier moment où ce sentiment lui avait rendu visite. Les souvenirs fusèrent dans son esprit, dont un en particulier qui lui était détestable. Elle se retire vivement des bras de son prétendant qui recule de surprise devant ce rejet.

Shoto : "Ai-je fais quelque chose de mal ?" s'enquit le jeune Todoroki.

Avina : "Nous n'aurions jamais dû faire cela. Je préfère qu'il y ai une distance entre nous pour l'instant."

La soirée se finit dans une ambiance légèrement froide et terriblement silencieuse. Lorsque les parents du jeune homme vinrent le chercher, son regard était empli de tristesse. Incapable de supporter son regard plus longtemps, la jeune fille bredouilla quelques formules d'au revoir et s'éloigna d'un pas rapide à l'étage avant de se rouler en boule sous les draps du lit. Plusieurs souvenirs terribles lui revinrent en mémoire, notamment ce fameux soir. Mais elle n'y pense pas plus et regarde son téléphone avant de sombrer dans les bras de Morphée, toujours vêtue de son maillot de bain.

Le lendemain matin, son réveil sonne assez tôt, et elle se lève d'un pas mou et sans aucun envie. Remarquant la façon dont elle avait dormi, elle enfile un pull noir et descend dans la cuisine. Avina tente d'avaler quelque chose, mais seul une poire réussi à attendre son appétit. La jeune femme remonte ensuite dans sa chambre et fouille dans les étagères de son dressing, avant de trouver une belle robe qui pourrait convenir pour ce jour. Mais repérant un ensemble un peu plus "gothique", elle décide de le prendre et de le mettre. Finalement, il lui allait même mieux que son premier choix.

Elle s'empare de son sac et se dirige vers la cour de chez elle, où l'attend une voiture noire.

Elle monte, salue le chauffeur, et la voilà partit pour la FAC. Après avoir passé un weekend avec ses amis, elle retourne en cours tout en ayant la terrible envie de ne pas croiser les deux garçons qui causaient tant de tourments dans son esprit.

PDV AVINA :

J'arrive devant l'établissement à l'heure, remercie le chauffeur et entre. Je me dirige vers l'amphithéâtre, mais une voix retentit dans mon dos.

??? : "OH ! LA RICHOU !"

Avec un air blasé, je me retourne et vois mon interlocuteur. Aramis...

C'est un mec un peu jaloux, qui a voulu sortir avec moi par le passé. Mais la façon dont je l'ai recalé ne lui a pas plut.

PDV EXTERNE :

~Dans le passé : 2 ans en arrière. Lycée de Yuei~

C'était un beau jour d'été. Adossée contre un arbre une jeune demoiselle riait, d'un rire aussi clair et limpide que l'eau qui coulait dans la fontaine à ses côtés. Elle portait une tenue légère en raison d'un épisode caniculaire qui s'était abattu sur la région. Ses cheveux voletaient dans le misérable vent chaud qui soufflait pitoyablement dans les arbres. Un grand sourire franc s'étalait sur son visage de porcelaine. De grands cils bordaient ses yeux qui brillaient d'une intelligence hors du commun et d'un affront malicieux. Cette jeune fille donc, riait à la suite d'une bonne blague racontée par l'une de ses amies. Non loin de là, assis sur un banc, entouré d'une bande d'amis, un jeune homme observait la jeune fille avec des étoiles dans les yeux. Il s'agissait d'Aramis, un garçon issu d'un milieu modeste et tributaire des bourses du lycée. Il était d'un physique avantageux qui faisait baver les plus audacieuses.

Ami 1 : "Allez Aramis, on voit bien que tu la dévores des yeux ! Sois pas timide et vas y!"

Poussé, encouragé par ses amis et confiant de son succès, le jeune homme avança d'un pas assuré vers l'endroit où se tenait l'élue de son cœur. Empli de confiance et de vantardise, le jeune homme s'adossa à son tour sur l'arbre, dans la même position que l'occupante de ce tronc. Son cœur palpita dans sa poitrine et, rempli d'orgueil, il lui dit :

Aramis : "Hey Avina ! Comment vas tu ma belle ?"

Ses yeux de verres se posèrent tranquillement sur lui et il se sentit rougir, prit d'un léger malaise.

Avina : "Je vais bien Aramis, merci d'avoir demandé."

Et la jeune poupée reprit sa conversation sans porter plus d'attention à l'intrus. Aramis se sentit humilié. La manque d'attention de la part d'Avina était évident. Elle n'avait pas plus de considération pour lui.  Il lui prit le bras :

Aramis : "Je voulais te demander si tu accepterais d'être ma cavalière pour le bal de fin d'année, s'il te plaît ?"

La jeune fille le regarda.

Avina : "Je suis désolée Aramis mais j'y vais déjà avec quelqu'un. Mais c'est très sympathique à toi de t'être proposé. Peux-tu me lâcher maintenant ?"

Aramis, au contraire, renforça sa prise.

Aramis : "Puis-je au moins savoir à qui je dois remercié de m'être fait éconduit de cette manière ?"

Avina : "Tu n'en sauras rien, je n'ai aucun compte à te rendre. Tu veux bien me lâcher, s'il te plait ? Tu me fais mal !"

Aramis vit rouge et serra encore plus fort.

Aramis : "Quel dommage, j'aurais adoré venir à cette soirée à TON bras."

Avina, furieuse de n'être qu'un morceau de viande pour le jeune homme, répliqua avec virulence :

Avina : "Aramis, tu me lâches maintenant ! Je n'en ai rien à foutre que tu ne sois pas d'accord, mais c'est mon choix ! Je ne veux pas y aller avec toi et me faire mal ne changera rien ! Alors tu dégages et tu ne reviens pas !"

Furieux de cette humiliation, Aramis la poussa violement contre l'arbre avant de partit, tournant les talons. Il se vengerait, il le jurait de cet affront qui lui a été fait !

~Retour au présent~

Avina : "Quoi ?" demande la jeune fille d'un ton froid.

Le jeune s'avance vers elle et lui prend le bras. Se rappelant de sa première approche à son égard, elle tranche :

Avina : "Tu vas me demander de venir au bal avec toi, encore une fois ?".

Le jeune cingla que non, mais amusée, elle réplique :

Avina : "Pourtant cette fois j'aurais pu dire oui. Personne ne me l'a demandé pour le moment. Tant pis."

Perdu, le jeune enlève son bras et lui dit :

Aramis : "Je venais juste te demander si tu avais passer un bon weekend."

Elle hocha la tête et répartit en direction de sa classe ou la moitié était déjà présente. Ses deux voisins ne mirent pas longtemps à arriver, mais elle se dépêche de monter s'assoir entre Erza et Lucy, ne voulant pas rester avec les deux jeunes. Ses amies la regardèrent avec incompréhension, mais elles n'eurent pas le temps de lui demander plus d'informations que le prof de français arriva. A la fin du cours, celui ci fit pas d'une annonce.

Le prof : "La FAC a décidé de monter une pièce de théâtre. Roméo et Juliette. Les intéressés peuvent s'inscrivent vers moi "

Amusée par l'offre, Avina se lève et va vers l'homme. Plusieurs jeunes filles y postulent aussi, et Shoto se lève, ainsi que plusieurs garçons. Avina n'y ayant même pas fait attention, elle ne remarque pas que le bicolore s'était proposé dans le rôle masculin de la pièce. Le prochain cours passe rapidement, et la journée fut relativement calme. Mais évidemment, les deux rivaux commencèrent à se prendre la tête au moment de partir. 

Shoto : "T'es tellement dark Yoshida. Je pensais pas que même ta voiture représentait la couleur de ton coeur."

Avina : "Au moins, j'en ai un. Et je ne suis pas obligée de rentrer en bus, comme une clocharde." répliqua t elle sur la défensive.

Shoto : "Un clochard dis tu ? Pourtant quand on me propose d'aller à un bal je ne refuse pas. Pas comme certaines qui ne doivent pas y aller par manque d'argent."

Avina : "Tu l'a apprécié mon argent ce weekend. Te baigner dans un piscine chauffée ne t'as pas déplu."

Elle avait réussi à capter l'attention de plusieurs étudiant, qui regardaient la scène.

Shoto : "T'es une grosse de riche alors."

Avina : "C'est pas nouveau. Pourquoi, tu es jaloux ? Le doliprane va nous faire une crise de jalousie de bébé ?"

Piqué par la remarque, il s'approche d'elle, mais un homme en costard le décalé.

Avina : "Ce n'est pas par ce que tu es un Todoroki que tu peux m'approcher."

Shoto : "Pourtant t'avais l'air de kiffer notre proximité hier soir." répondit il doucement en tournant le dos.

Sans répliquer, la jeune entre dans la voiture et met de la musique.

https://youtu.be/hrTkF2pkaps

PDV AVINA :

Je demande au chauffeur de s'arrêter vers Shoto, et quand je suis vers lui, je baisse la vitre et passe un bras en dehors avant de lui dire.

Shoto : "Allez profite bien du monde, clochard."

On trace ensuite jusqu'à la maison et en entrant, je me dirige vers la cuisine pour manger quelque chose. Mais je vois ma mère, et je ne peux m'empêcher de lui poser une question.

Moi : "Maman, pourquoi vous êtes allez manger avec les Todoroki hier soir ?"

Ma mère : "Ne me parle pas de ces têtes de mules ! Nous devions négocier pour une affaire, mais ces deux bornés ne nous ont même pas écouter. Cependant, nous sommes invités à un bal vendredi soir."

Moi : "En quel honneur ? Si c'en est un."

Ma mère : "Rei Todoroki veut réunir plusieurs hommes et femmes d'affaires pour parler argent. J'attends de toi un comportement exemplaire, je ne rigole pas."

Moi : "Oui maman."

Je monte ensuite dans ma chambre et fais mes devoirs en écoutant de la musique.



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