Renouveau

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Plus de maisons, plus d'arbres, plus de vie. Des débris, juste des débris, la ville n'est plus qu'un grand débris calciné fouetté par le vent chaud partout une profusion de verre brisé, de bois cramé, de plâtre éclaté, de morceaux de murs explosés, et, de corps disloqués, baignant dans leur propre sang, parfois on ne saurait pas dire qui ils étaient avant. 

Avant l'Apocalypse.

La Terre était à bout, un bon gros moment qu'elle ne supportait plus la torture que lui imposait l'Homme, lui défrichant les poumons, plantant les griffes de ses cités dans son corps déjà meurtri. Polluant l'air, l'eau, la terre. La Terre.

Elle avait décidé de mettre un terme à sa souffrance. Pourquoi pas plus tôt? L'amour, simplement l'amour, car l'Homme son bourreau, était aussi son fils. Mais s'en était assez, l'enfant rebelle était puni à présent. Et il ne s'en remettrai pas de sitôt.

En un ultime soubresaut, elle avait exterminé toute sa progéniture, enfin presque. Quarante huit heures de catastrophes naturelles y avait suffit. Personne n'avait prévu ne serai-ce que le plus petit tremblement de terre tant les attaques furent soudaines, des papillons avaient peut être battus trop fort de leurs ailes dans quelques recoins du monde. Des poignées de gens avaient survécus, éparpillés sur la surface du globe, il n'étaient plus rien de la civilisation humaine et déjà l'instinct de survie primitif sortait de son empâtement technologique. Vivre. A n'importe quel prix.

Un tas de ruines. Sûrement un ancien village qui grouillait de vie. Tout était calme à présent. Presque tout. Là-bas, ce qui fut un petit pavillon de campagne semblait mouvoir son tas de pierre. Une main en surgit soudain, déchiré, pleine de boue mêlée de sang séché. Dans le trou qu'elle avait creusé tombèrent les débris qui l'entourait, l'élargissant encore un peu. Petit à petit, à force de travail et de temps, le trou finit par être assez grand pour laisser passer un corps humain. Pendant quelques instants l'immobilité revint sur l'étrange décor. Puis soudai n un corps s'extirpa de l'ouverture sombre soulevant la poussière accumulée autour. Un jeune garçon sale, aux cheveux gris de terre, aux vêtements dans les même tons se dégagea difficilement, prenant une grande et longue inspiration, il redécouvrit à nouveau l'air de la surface, encore poussiéreux. Chancelant, il descendit du monceau de charpente défoncé.

-"Oh purée..." murmura t'il en découvrant enfin le désastre autour de lui. Il tomba à genoux, exténué et choqué par le tableau infernal qui se dépeignait à perte de vue. Il avisa le sol. Il avait l'air si moelleux en dépit des bouts de métal et des éclats de verres, et tout lui semblait tourner. Alors il s'allongea, et il s'endormit. Simplement. Parce qu'il était punaise de crevé.

Les heures s'écoulèrent tranquillement sans qu'une forme de vie ou quoique que ce soit d'autre ne vienne troubler le sommeil lourd de l'adolescent. Et sur le visage terreux, des larmes s'écoulaient comme des ruisseaux.


Je me suis dit que mettre ce texte en second faisait un petit lien avec le premier, un espèce d'avant après. Même si je les ai écrit sans rapport l'un avec l'autre (je les ai rédigeais à un an de différence:,) 

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