DAD COMES HOME

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Plusieurs semaines se sont succédées, ses plaies se sont refermées. Au salon, l'ombre du noiraud se dessinait sur le mur sous la lumière du soleil levant. Elle s'y dessinait tout les matins depuis un mois. Je restais souvent silencieusement à l'entrée de la pièce, adossé au mur, bras croisés à le regarder. Il avait les yeux perdus de l'autre côtés des stores à moitiés ouverts comme si il voyait des choses que l'on ne voyait pas.

Assis sur le carrelage de la salle de bain, mes antidépresseurs et un verre d'eau à la main, je regardait ma mère faire les cents pas au téléphone. Elle portait une robe de la couleur de ses lèvres. Un rouge passion, un rouge qui rendait ses cheveux moins grisonnant, plus noir. Depuis qu'elle avait commencé à travailler à domicile pour s'occuper de moi, elle n'avait plus vraiment fait attention à elle.

Elle raccrocha et prit mon visage entre ses mains, me dit qu'elle allait chercher mon père et qu'ils reviendront dans la soirée. Elle me prit dans ses bras, se regarda dans le miroir de l'entrée et partie.


Ce jour-là, le bruit de ma mère refermant la porte le fit tourner la tête dans ma direction. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il avait senti que mon corps se raidir lorsqu'elle avait dit qui elle allait chercher. Rien qu'en l'entendant évoquer mon père la peur me donna l'impression qu'un froid me traversait, comme si un fantôme du passé était revenu me hanté.

Le noiraud se leva, posa le livre qu'il avait en main sur la table et s'arrêta debout devant moi. Nous étions si proche que je pouvais entendre sa respiration. Ses yeux noirs ont jeté un regard derrière moi comme pour me demander ce qu'il se passait. Il prit ma main dans la sienne et fit se qu'il faisait à chaque fois.

La paume de ma main chauffait au contact de la sienne et c'était comme si on était connecté. Il pouvait me comprendre sans que je ne lui face de signe, ce n'était pas de la télépathie, on n'utilisait pas de mots. C'était comme si on se ressentait, comme si mes émotions et mes pensées passaient par les siennes lorsque l'on se touchait. Je me suis un peut détendu mais une partie de moi continuait à sentir son ombre glaciale planer non-loin de la porte d'entrée.

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