Dans le noir, alors que son cri c'était fait englouti par la ville, j'ai pus l'entendre. Un cri strident, un sifflement. Dans les airs une ombre dessiner contre le mur chutait. Plus grande qu'un oiseau, sans ails, sans plumes, ce corps c'était jeté dans le vide. Le cri ne venait pas de lui, pas d'elle, d'une voisine. Au balcon elle hurlait, son cri ne changeait rien. Et c'est lors de son ultime descente que nos regards se sont croisés. Lui dont le corps tombait vers le sol avait comme arrêté le temps et tourna son visage vers les cieux avec une telle détermination qu'il capta mon regard au-delà des nuages.

Comme si je ne m'appartenais plus, je me suis laissé tomber. Je devais utiliser ces quelques secondes où le temps était suspendu, ses quelques secondes où il parvenait à me voir pour y aller. Dans une tornade de flammes, ma forme divine fut entouré par de la chair. Je fendais l'air dans se nouveau corps jusqu'à lui. Bras tendus, yeux dans les yeux, je l'attrape et le serre contre moi. J'ai fermé les yeux et j'ai sentis comme un prolongement de moi même sortir de mon dos avant de nous entourer dans un cocon opaque. Nous traversons la vitre de l'appartement dans une pluie de débris semblable à des milliards d'étoiles tranchantes.