Je vois trouble. J'ouvre les yeux mais tout est noir. J'ai du mal à respirer. Je me mets sur les coudes, éclairé par la lune une silhouette se dessinait à mes côtés. Ses cheveux étaient noirs charbons et certaines mèches étaient en feux, autour de lui des étincelles volaient avant de disparaitre comme si il venait de faire une entrée fracassante dans l'atmosphère, avant de s'écraser ici. Je détourne les yeux pris de vertige. En me levant, je prends appuie sur le mur, je sens un interrupteur derrière moi.

Les néons m'aveugle, comme l'avait fait le flash de son appareil photo sur le balcon. Elle avait était là, on avait était là, sur le balcon. Je me tourne vers la porte vitré éclatée en plusieurs morceau, des bouts de verres se plantent dans mes pieds alors que je me traine à l'extérieur. Elle avait pris mes cachet et les avaient jeter pardessus la rambarde. J'entends un bruit et en levant la tête je pouvais la voir me fixer depuis plusieurs étages au-dessus. Je n'étais pas sur mon balcon.

Je m'engouffre à nouveau sous la lumière des néons. Autour de moi tout est encore flou. Je trébuche et tombe au sol. Je regarde mes mains. Du sangs et une plume. Des plumes ? Ma vision s'éclaircit et je pouvais le voir. Lui, évanouit sous les néons, des braises encore chaudes volaient autour de lui, lui qui avait encore les ails déployés à ses côtés. Ces ailes cassées, brisées, tailladées. Ces ailes qui avait amortie ma chute. Ma chute ?

Soudain, je reprends entièrement mes esprits et recule à quatre pattes vers le murs. Elle a jeté mes médicaments, j'ai sauté, j'ai regardé le ciel, j'ai vu des yeux, des ailes, du feux... puis plus rien. Il m'avait rattrapé, il c'était écrasé dans cet appartement pour moi. Je porte ma main à ma tête. Je devais être mort où fou pour croire qu'un être aussi divin qu'un ange ait pu briser ses ailes pour moi.