Chapitre 18

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Mais je ne comprends pas ! Quel jeu? Mon cerveau carbure à 200%, mais cela ne suffit pas à répondre à cette question. Je ne vois pas ce que je pourrais répondre. De toute façon je sais d'avance que quoi que je lui dise, cela ne lui suffira pas. Je n'ai pas de jeu!

- Je ne comprends pas, je murmure d'une voix tremblante.

- Je ne vais pas prendre 50 chemins Camille. Me menace-t-il. Tu vas gentiment répondre à la question, et je te laisserai peut être partir sans problèmes. Sinon... Tu sais à quoi t'attendre.

Il laisse sa phrase en suspens, tout en effleurant ma hanche de sa main. Je dégluti difficilement en imaginant ce qu'il pourrait faire. Je ne veux pas qu'il me fasse du mal.

- Alors ???

- Mais quel jeu ? Je ne comprends pas... Je sors d'une voix faible.

- Pardon ? Tu as dit quelque chose?

- Je ne vois pas de quel jeu tu parles. Je ne comprends pas, je répète un peu plus fort.

- Mauvaise réponse !

Il me donne un coup violant dans les côtes. Tout l'air emmagasiné dans mes poumons en sort en un souffle, sous le coup de la douleur.

- Arrête !

Il me gifle.

- Je veux savoir! Pourquoi tu es avec lui ?? Pourquoi ?

Lui qui ? La douleur m'empêche de me concentrer sur ses mots. Tout est flou. Comme je ne réponds pas, il en profite pour me frapper encore. Les côtes, la poitrine, le visage. Je tombe au sol, et il saute sur l'occasion pour me donner des coups de pieds. Je ne peux plus m'empêcher de hurler. Des cris de douleur sortent à chaque coup.

Il s'arrête, pour respirer en s'appuyant sur le rebord du lavabo. Il se regarde dans le miroir et sourit en me regardant ensuite.

Léa:

Elle est passée où Camille ? On s'était donné rendez-vous vous devant le lycée, mais ça fait 10 minutes que c'est à sonner, et que nous sommes tous là, et aucune nouvelles d'elle. Je ne vois ni Nicolas, ni personne d'autre dans le coin. Le lycée est calme. C'est bizarre. Elle ne serai jamais partie sans nous prévenir. Il doit se passer un truc. Je regarde Lucas, qui fixe le portail du lycée. Je m'approche pour lui demander

- Elle t'a envoyé un message ?

Il jette un coup d'œil sur son téléphone, et me répond négativement de la tête. Il semble réfléchir, puis se rends compte de la situation. Si elle n'est pas là, c'est qu'elle a un problème !

Camille :

Je crois sentir Nicolas me toucher, pour me relever, mais j'ai tellement mal, que j'en suis incapable.

- Si tu préfères rester au sol ...

Sa voix est essoufflée. Il me touche un sein de sa main, et je dois surement avoir des bleus dessus, puisque lorsque sa peau touche la mienne, des douleurs me viennent. Il m'attrape le visage à une main, et m'embrasse avec violence. Je reprends un peu mes esprits, et lui mord les lèvres. Il recule en tenant sa bouche, et j'en profite pour me relever. Je cours vers la porte, même si chaque pas m'arrache une grimace. Mais celui-ci m'attrape par la taille, et me repousse vers le mur ou j'étais il n'y a pas moins de dix secondes. Je crie à l'aide, mais il me donne un coup de genoux dans le ventre, et le sol me recueille avec violence. J'en ai marre, je veux que tout s'arrête. Que Léa vienne, que tout ceci ne soit qu'un cauchemar. Que je me réveille juste avant l'arrivée de Nicolas. Mais les coups qu'il continue de me donner sont tellement violent, et la douleur tellement élevée, que ce ne peut être que le fruit de mon imagination. Aidez-moi!!!

Léa :

Je cours presque. J'ai entendu du bruit dans le bâtiment du fond. Et avec les autres nous sommes accourut. Le silence est revenu. Personne n'ose respirer. Un cri étouffé nous provient des toilettes des filles. On dirait des cris. Je cours vers les toilettes.

Camille :

Il m'attrape les cheveux, et me relève toute la partie avant du corps. Un hurlement sort d'entre mes lèvres. Il me lâche d'un seul coup, et ma tête heurte le sol. Et un noir complet m'accueille.

Léa :

J'ouvre la porte sans réfléchir. Je vois Nicolas debout devant un corps. En m'approchant, je remarque qui c'est, et mon sang ne fait qu'un tour. Non ce n'est peut pas être elle. Pas dans cet état la ! Son corps est recouvert de bleus, ses cheveux bruns si souvent bien brossés sont en pagaille. Des tâches de sang parsèment le carrelage blanc des toilettes. J'entends les autres arriver derrière moi.

- Allez chercher quelqu'un ! Le principal, n'importe qui ! Je leur crie sans même me retourner.

Nicolas me regarde, et je vois la colère dans ses yeux. Il s'approche, et me gifle. Il allait continuer, mais une main puissante se pose sur son avant-bras, pendant que deux autres sont sur le reste de son corps. Je découvre mon sauveur, et mon cœur se réchauffe en découvrant Louis. Je vois Lucas, derrière, se diriger vers le corps de Camille. Margaux reviens essoufflée, avec le principal, et une surveillante. Cette dernière sort son téléphone, et commence à appeler quelqu'un, peut être les pompiers.

- Monsieur on va tout vous expliquer... Je commence. C'est n'est pas nous... On vient juste d'arriver. ..

- Je sais, me coupe le principal. J'ai accepté cet énergumène dans mon établissement. Je vous le dit à vous, mais s'il est arrivé au milieu de l'année, c'est par ce qu'il a été viré de l'établissement auquel il était avant pour une faute grave. Il avait frappé un professeur, et insulté plusieurs autres. Je l'ai donc accepté par charité. Et je sais que vous ne seriez jamais capable de ça. Mais lui par contre j'en ai la preuve. Et je vais décider après un procès, de le virer du lycée.

Je regarde Camille, et m'agenouille devant elle. Elle respire faiblement, mais elle respire. Tout son corps est massacré, et ses vêtements sont déchirés. J'attrape une de ses mains, et lui fait de petites pressions comme pour la rassurer. Je regarde Lucas, et distingue une tristesse énorme. Il est triste de la voir ainsi.

- Ça va aller... C'est fini, il ne peut plus rien vous arriver. C'est fini Lucas.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro