LUNDI

14:35
Wilbur: Schlatt je suis désolé

Wilbur: je ne sais pas ce que j'ai fait mais je suis désolé

14:38
Wilbur: Schlatt

wilbur: merci de m'envoyer un message

16h56
wilbur: je ne sais pas ce que j'ai fait de mal

wilbur: Phil a foiré mec

Wilbur: il a tout pris. Tout. Tout l'alcool et les cigarettes ont été pris et il a enfermé les analgésiques

wilbur: les analgésiques ordinaires. je ne peux même pas me défoncer

wilbur: Techno est aussi dans la même merde, il est aussi puni. pour toujours cependant. ce qui est bien vu qu'il m'a cassé le nez

wilbur: es-tu là

23h23
wilbur: je ne sais pas ce que j'ai fait de mal

Wilbur: est-ce parce que je ne savais pas que ton père avait été viré

wilbur: ou quelque chose de similaire. je ne me souviens pas je suppose

MARDI

02h45
wilbur: je suis désolé, j'ai oublié les trucs avec ton père. s'il te plaît ne m'ignore pas

03h24
wilbur: tu me manques

14:12
wilbur: je suis désolé

Wilbur: je n'essayais pas de te blesser

16h03
wilbur: pourquoi m'ignores-tu

16 h 58
wilbur: peux-tu s'il vous plaît m'envoyer un message ?

18 h 47
wilbur: peux-tu m'envoyer un message ?

wilbur: s'il te plaît

Wilbur: ne m'ignore pas

19h23
wilbur: littéralement ce que je t'ai fait putain de merde

Wilbur: je suis désolé, je ne connais pas tous les petits détails de ta putain de vie

Wilbur: tu ne sais pas tout de moi alors pourquoi devrais-je savoir quoi que ce soit sur toi

wilbur: Qu'est-ce que j'ai fait pour toi

MERCREDI

13:27
wilbur: je suis désolé ok

wilbur: je suis désolé

Wilbur: je suis vraiment malade

Wilbur: tout fait mal et je suis nauséeux constamment bordel

Wilbur: je ne peux pas arrêter de trembler

wilbur: Schlatt je suis désolé

wilbur: je suis désolé je t'ai blessé je ne voulais pas que tu me manques

15:41
wilbur: je suis vraiment un homme malade

wilbur: je suis désolé j'ai merdé. je suis désolé.

wilbur: pourrais-tu

Wilbur: pourrais-tu t'arrêter à la maison à un moment donné. s'il te plaît

wilbur: Phil sera au travail demain de 8h30 à 16h

Wilbur: Pourrais-tu apporter comme de la gomme à la nicotine ou de la vodka

wilbur: littéralement n'importe quoi

Wilbur: je te paie pas

16:01
wilbur: je t'en supplie mec

Wilbur: ça fait tellement mal

wilbur: s'il vous plaît

20h30
Wilbur: je n'arrête pas de trembler

Wilbur: j'ai si froid

22:21
Wilbur: Schlatt s'il te plaît

22:34
Wilbur: Schlatt

wilbur: s'il te plaît

wilbur: s'il te plaît

wilbur: s'il te plaît

JEUDI

19:37
Wilbur: tu es une putaiiiiiin de mrede Schlat

wilbur: je te déteste ptuain

wilbur: j'espère que tu vas te faire tirer dessus dans un deal de drogue

(Non livré) Wilbur: va te faire fuorte

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(Non livré) Wilbur: non non non je suis désolé

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(Non livré) Wilbur: Je suis tellement désolé, je ne voulais pas dire ça il plaît, bordel

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(Non livré) Wilbur: schalat s'il te plaît je suis putain de déoslé je ne le pensais pas

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Wilbur enfouit son visage dans son oreiller et hurla, des larmes chaudes tachant le drap. Il sanglotait, des cris forts et douloureux étouffés par une fine couche de rembourrage.

On frappa à la porte de sa chambre.
«Wilbur ? Appela la voix de Phil, l'inquiétude imprégnant ses mots.

«Va-t'en», grogna Wilbur, serrant l'oreiller contre sa poitrine.

"Est-ce que ça va ?" Demanda Phil, sa main flottant au dessus de la poignée de la porte.

«Je vais bien, va-t'en !» Hurla Wilbur, la gorge rauque à cause des dizaines de fois où il avait déjà vomi.

Phil resta un moment devant la porte. Il soupira et passa une main dans ses cheveux.
"D'accord. Fais-moi savoir si tu as besoin de quelque chose, d'accord ? Je t'aime."

Wilbur n'a pas répondu. Il fixa le tapis sous la porte et attendit que l'ombre s'en aille. Quand ce fut finalement le cas, il se recoucha sur le lit. Il essaya de refouler ses larmes, seulement pour les sentir glisser sur son visage.

Il y avait un trou noir en lui. Il devait y en avoir. Rien d'autre ne pouvait expliquer cette douleur, cette envie. Il pensait honnêtement que si quelqu'un lui offrait un verre de vodka en échange d'un de ses yeux, il le lui donnerait. Il ferait n'importe quoi.

Il eut soudain une idée et se précipita pour récupérer son téléphone d'où il l'avait jeté.

Wilbur: salut

La réponse est venue quelques secondes plus tard.

JustaMinx: Salut Wilbur

wilbur: comemnt aç va

wilbur: * comment

wilbur: * ça

JustaMinx: Je vais bien, pourquoi n'as-tu pas été à l'école?

wilbur: euh juste des trucs

wilbur: alors penses-tu que tu pourrais me rendre service

JustaMinx: Euh ça dépend de ce dont tu as besoin

wilbur: ok cela pourrait être une demande étrange

Wilbur: demain. Entre 8h30 et 4h

Wilbur: pourrais tu déposer de la vodka et de la gomme à la nicotine chez moi

Il la regarda commencer à taper, puis s'arrêta. Puis aucune réponse n'est venue. Il lui donna quelques minutes, alla à la salle de bain et vomit, puis revint à son téléphone. Toujours rien.

wilbur: es-tu là

JustaMinx: je ne peux pas désolé

Wilbur: oh

Wilbur: pourquoi pas

JustaMinx: J'ai une retenue demain :( Je ne sortirai pas avant cinq heures

Wilbur: hm

Wilbur: tu pourrais sécher

JustaMinx: Quoi

wilbur: sécher la retenue

wilbur: Allez je te paie littéralement

JustaMinx: Je ne peux pas sécher ma retenue

Wilbur: Minx

JustaMinx: Quoi

Wilbur: allez.

JustaMinx: Wtf mec, je ne peux pas sécher ma retenue. Comprends-le

wilbur: es-tu sérieuse

JustaMinx: Ouais, je suis putain de sérieuse, je ne vais pas sécher ma retenue pour t'apporter de l'alcool et de la nicotine, je me ferais défoncer

Wilbur: bien

wilbur: peu importe

Wilbur: tu es une putain de salope tu sais ça

JustaMinx: Qu'est-ce qui ne va pas avec toi

Wilbur: Schlatt ne se soucie pas de toi

JustaMinx: Va te faire foutre

Wilbur: il est juste ton dealer, tu ne devrais pas être si attachée à lui

JustaMinx: Je vais te bloquer si tu continues à dire de la merde comme ça

Wilbur: vas-y t'es inutile pour moi

JustaMinx: Tu es taré

(Non livré) wilbur: ouais. je sais

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Wilbur regarda son téléphone d'un air vide. Il resta immobile pendant un moment, fixant simplement le message bloqué. Puis il prit son réveil sur la table de chevet et le jeta contre le mur aussi fort qu'il le put. Il se brisa, et quelques secondes plus tard, il entendit Phil se précipiter dans les escaliers.

"C'était quoi ça ?!" Demanda Phil, ouvrant la porte et regardant autour de lui avec panique.

«Mon réveil», murmura Wilbur, s'asseyant contre le mur et ramenant ses genoux contre sa poitrine.

Phil le regarda. Il pouvait sentir les yeux de son père brûler en lui.
"Bien. Viens en bas pour le dîner.

«Je n'ai pas faim», se renfrogna Wilbur.

"Maintenant." Phil lui lança un regard mortel.

Sa vision était en train de nager. La douleur dans sa tête était pire que n'importe quelle gueule de bois qu'il avait jamais eue. Il ne pouvait pas arrêter de trembler.

«Est-ce que tu vas bien, Wilbur ? Demanda Techno. Le son grinçait contre ses oreilles.

«Va te faire foutre», cracha Wilbur, ses poings agrippant les manches de sa chemise.

«Wilbur, ce n'est pas une façon de traiter ton frère. Il s'inquiète pour toi. Phil réprimanda.

«Je ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, Phil ! Il n'y aurait pas de quoi s'inquiéter s'il n'avait pas putain... putain... »Il sentit la bile monter dans sa gorge comme une explosion. Il se remit sur ses pieds et courut vers l'évier, vidant ses tripes dans le bassin d'argent. Ça faisait tellement mal. Ça faisait tellement mal. Rien de tout cela ne serait jamais arrivé si Techno s'était juste occupé de ses affaires. Il haleta un instant, laissant couler de la bile et des crachats de sa bouche ouverte. Il releva finalement la tête, fixant les yeux de Techno.
«Tu m'as fait ça», grogna-t-il, la bile lui irriguant la gorge.

«Wilbur, ne dis pas ça. Il-"

«Tu m'as fait ça ! Tu es un putain de merde, tu le sais, Technoblade ?! Tu es un putain de psychopathe et tu ne te soucie que de toi !

«Wilbur ! Arrêtes, tout de suite !

«Tu aurais dû te tuer, Technoblade. Tout ce que tu fais, c'est blesser les gens. Tu aurais dû y passer.

«Wilbur ! Va dans ta putain de chambre maintenant ! Cria Phil, debout de sa place à table.

Wilbur fixa son frère, son corps maladif et tremblant prêt à attaquer.

«Wilbur, maintenant. Je ne te le dirai plus. Ordonna Phil.

Wilbur monta en trombe et claqua la porte, le son ricochant dans la maison. Il a crié dans son oreiller pendant ce qui ressemblait à des heures.

Finalement, Phil entra dans sa chambre. Wilbur ne l'avait jamais vu aussi... gris. Tellement sérieux.

Phil regarda son fils aîné. "Qu'est ce qui ne vas pas chez toi ?"

«Tout, évidemment. Wilbur grommela, fixant son père du regard.

"Non- putain- je suis désolé, je ne voulais pas dire ça." Il soupira. "Je suis désolé. Il n'y a rien de mal avec toi, Wilbur.

"Va te faire foutre." Cracha Wilbur.

«Ne me parle pas de cette façon, Wil. Je te préviens." Le ton de Phil était sérieux.

"Qu'est-ce que tu vas faire ? Qu'est-ce que tu pourrais faire qui m'affecterait le moins du monde ? Ma vie est en pagaille, Phil ! Hurla Wilbur. «Je m'en fiche ! Fais ce que tu veux ! Tue-moi !"

Phil le regarda, puis soupira et passa une main sur son visage. «Putain de merde, Wilbur. Donne moi ton téléphone."

Wilbur se figea. "Quoi ?"

"Ton téléphone. Donne le moi. Tu t'en fiches, non ? Rien n'a d'importance ? Alors donne-moi ton téléphone. Phil tendit la main, paume vers le haut.

«Mais je... je ne pourrai pas parler à mes amis», objecta Wilbur, le tenant plus près de sa poitrine.

«Ouais, tu ne pourras pas non plus leur demander de t'apporter de l'alcool pendant que je suis au travail. Donne-le." Phil lança un regard sérieux et égal à son fils.

Wilbur pâlit et recula. «Comment as-tu - comment as-tu su que je – as-tu lu mes messages ?»

Phil leva les yeux au ciel. Moins sarcastique, plus peiné. «Wilbur, tu n'es pas le premier alcoolique au monde. Je sais comment cela fonctionne.

Il sentit une boule dans sa gorge et il ne savait pas si c'était à cause d'un sanglot ou de la bile qui se formait. «Je-je ne suis pas alcoolique», dit-il, ses mots craquant à chaque tournant.

«Prouves-le-moi alors. Donnes-moi ton téléphone et nous pouvons prétendre que ce ne sont pas des retraits. On peut faire comme si je n'avais pas trouvé de bouteilles de vodka vides sous ton lit, on peut faire comme si je n'avais pas trouvé de cigarettes sur ta table de chevet. Nous pouvons prétendre que tu ne t'es pas enfui pendant une nuit et que tu n'es pas rentrée avec une gueule de bois ! Cria Phil, sa voix terriblement forte.
«Tu sais ce que nous n'allons pas faire, cependant ? Nous n'allons pas prétendre que Tu n'a pas simplement dit à ton frère de se suicider, Wilbur!

Wilbur refoula ses larmes, fixant son père et se rappelant encore et encore que Phil était différent, Phil ne lui ferait pas de mal.

«Je ne peux pas ... Je ne peux pas dire à quel point je suis déçu de toi. Tu dois comprendre à quel point c'est difficile pour Techno. Merde." Phil soupira, passant une main dans ses cheveux. "Donne moi ton téléphone."

Wilbur s'appuya contre son mur. «Non», marmonna-t-il.

«Wilbur Soot Watson, donne-moi ton téléphone, ou je te le prendrai !» Cria Phil, sa voix remplie de plus de rage et de chagrin que Wilbur n'en avait jamais entendu auparavant.

Wilbur ravala la boule dans sa gorge, refoula ses larmes et lui tendit son téléphone.

Phil le lui prit doucement, ses mouvements bien trop doux pour l'homme qui venait de hurler si fort sur son fils.

"Va te coucher. Tu es presque guérit. Tu as encore un jour de congé avant de retourner à l'école. » Phil soupira.

Wilbur n'a rien dit.

Phil le regarda. Wilbur ne pouvait pas placer l'émotion que son expression véhiculait - quelque chose quelque part entre la trahison, la pitié et le deuil. Puis il se retourna et partit, fermant la porte derrière lui.

Wilbur s'allongea dans son lit. Il se mit en boule et s'endormit tranquillement.

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Note : les fautes dans les messages sont volontaires :')