Chapitre 5 : Présence

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PDV Menes :

Il...Il s'est évanoui ?

Il...il...il...il me laisse là, avec du sang partout !!!

Qu'est-ce-que je vais faire ?!

Et puis le garçon a commencé a gémir, et c'est là que j'ai paniqué : une grosse vague de panique, qui m'emportait très loin...

Comme je m'y attendais, la brume commença a sortir de mains, et je recommençais à paniquer parce que je ne voulais pas, mais alors pas du tout que le garçon reçoive de la panique, en plus !

Mais contrairement a ce que je pensais, la brume s'est enroulée sur elle-même, révélant une silhouette ressemblant étrangement a la mienne.

Puis la mini-moi pris la parole :

- Bonjour, maîtresse.

Là, j'ai perdu les pédales et j'ai commencé a crier très, très fort, provoquant un mouvement de panique de l'intruse.

- T'es qui, non, pardon, t'es quoi, toi ! dis-je, une pointe d'hystérie dans la voix.

La chose a répondu, comme si elle ne comprenait pas :

- Vous m'avez appelée, maitresse. Vous vouliez de l'aide. Alors je suis venue.

- Ça veut dire euh... tu es l'ombre ?!

- Pas vraiment, maîtresse. Mais le garçon saigne. Il faut partir. Je vais t'aider, tu vois ?

Tout en disant cela, elle s'était penchée très doucement, pour ne pas me faire peur, et avait délicatement pris le garçon dans ses bras.

- Je...je... bafouillais -je. Il a dit...du sang, et un royaume...

- Vous devriez trouver, maîtresse. Dans la tour, vous appreniez beaucoup de choses.

J'ai repris espoir :

- Oui ! Tu as raison ! Alors...il devait parler des suceurs de sang. Tu vas le prendre, et moi je réfléchirai pourla direction à suivre, d'accord ?

- D'accord, maitresse. N'oubliez pas que je fais partie de vous. Porter le garçon risque de vous épuiser.

- Partie de...? Je te poserai des questions plus tard. Allons-y !

La silhouette sourit.

*
PDV Kevin :

Je clignais des yeux, réveillé par une douleur sourde et lancinante.

Tout était flou, j'abaissais et relevais donc plusieurs mes paupières, avant d'entendre :

- Tout va bien ?

L'image se précisa devant mes yeux et je sursautais :

- C'est toi !

La Menés baissa piteusement la tête, comme gênée.

-Désolée, vraiment. Je voulais t'aider, mais je ne savais vraiment pas comment-

Je la coupais :

-Merci ! Sans toi, je crois bien que...

Elle a relevé la tête, surprise :

-Merci ? Mais...

Je regardais autour de moi : nous étions dans la clairière d'une forêt qui me semblait épaisse, et en levant la tête j'apercevais un petit bout circulaire de ciel gris.

-Nous sommes dehors, pas vrai ? ai-je demandé.

Elle a acquiescé.

-On s'est échappés ?

Elle a encore une fois remué la tête de haut en bas.

-On s'est échappés ! Ça fait des années que j'essaie, et la seule chose qui me manquait c'était toi ! D'ailleurs, commençais-je en me relevant sur un bras, où-

Je m'arrêtais net, grinçant des dents.

La petite fille s'est immédiatement mise a genoux devant moi :

-Ça va ?

J'ai essayé de sourire, mais franchement, ça devait plus ressembler a une grimace. Je me suis doucement relevé en me mettant en tailleur, les deux mains pressées sur mon buste.

- Où étais-tu ? j'ai repris plus doucement, chaque respiration m'arrachant un râle de souffrance. Et où sommes-nous ?

Elle a répondu :

- J'ai marché le plus loin que j'ai pu, mais on doit pas être très loin de la douane, et ils ont sûrement lancé des gardes à notre poursuite.

- Ça va, j'ai soufflé. Si on arrive au royaume de sang, ils ne pourront plus intervenir, c'est la loi. Nous n'avons pas le droit d'entrer en contact les uns les autres. Ils ne pourront même pas nous signaler au roi de sang.

Elle a dit :

-J'ai bandé ta plaie. Dans mon livre, page 25, ils disaient que le meilleur moyen de stopper un saignement était de compresser. C'est l'ombre qui me l'a rappelé. Elle m'a beaucoup aidée, tu sais. Mais après j'étais trop fatiguée, j'ai du la remettre en moi. C'est ce qu'elle m'a expliqué. Je ne sais pas d'où elle vient, mais elle est très gentille, elle est sortie de mes mains. C'est elle qui t'a porté, parce que tu es très lourd. Quand on est arrivés ici, elle m'a dit qu'elle partait, mais que si jamais j'avais besoin d'elle je devais y penser très fort.

Elle finit sa logorrhée puis me regarda, la tête légèrement penchée sur le coté comme si elle me posait une question.

-Qu'est-ce-que tu en penses ? reprit-elle.

-Je... honnêtement, je n'ai pas compris la moitié de ce que tu as dit. Mais il y a des rumeurs sur les gens comme toi, que vous pouvez créer des formes ayant plus ou moins un fonctionnement humain. Pour t'aider, tu comprends ? On en saura plus si on va au royaume de sang.

Elle m'a regardé, et un instant j'ai eu peur qu'elle n'ai absolument rien compris, mais une étincelle s'est allumée dans son regard sombre :

- Compris ! Marchons, tu pourras m'expliquer des choses. Et on pourra s'organiser tout en avançant.

Elle a grimacé puis m'a regardé :

- Enfin, si tu peux te lever.

Bonjour !

Alors, au départ ça ne devait pas du tout se passer comme ça, j'ai l'impression qu'elles blablatent tranquillement alors que l'autre est en train de rendre l'âme, mais bon...

Sachez, chers lecteurs, que par votre faute et parce que je ne cessais de modifier mentalement l'histoire, je me suis endormie a plus de une heure du mat' !!! Imaginez-moi me retourner comme une crêpe dans mon lit, ignares !

Bande d'ingrats ! (mais je vous aime quand même^^)

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