Cauchemars

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-Ma vie n'a jamais été normale! Vivre avec Ça n'est qu'un goutte dans un torrent! Grogna t-elle fortement.

Le maire ricana un peu. Pennywise ne comprenait plus rien. Lydia avait les larmes aux yeux alors qu'elle était calme il y avait à peine cinq minutes.

-Je ne vois pas de quoi tu-

-Vous savez très bien de quoi je veux parler, coupa Lydia en grognant. Si je daigne chercher un minimum dans votre histoire ainsi que tout les foutus bourges de votre p*tain de ville, je découvrirais ce que je pensais depuis toujours. Vous serez tous punis! Un par un avant de-

-Ca va, ca va, on va se calmer, interrompit Pennywise en placant une main devant elle.

Il pouvait le sentir, une colère noire la rongeait. Ce n'était pas pour le déplaire mais, ce changement brutal le perturbait. C'était sans doute de sa faute. Tenter de la changer, même après avoir enlevé ce qu'il avait laissé en elle, avait laissé des séquelles.

-Si vous faites un pas de plus je vous jure que-

-Non non non, interrompit Pennywise. Il la prit à part et reprit à voix basse. Ce n'est pas toi qui disais que tu ne voulais pas tuer?

-C'est pas toi qui voulais y remédier? Répondit Lydia en crachant ses mots.

-O-ok alors, on va remettre ça à plus tard, dit Pennywise en tapotant nerveusement sur l'épaule de Lydia. D'accord?

Lydia grogna et Pennywise le prit pour un oui en tapotant sur sa tête. Il fit un pas en avant vers le maire, changea son apparence contre quelque chose de plus ordinaire et prit l'homme par l'épaule pour le sortir de la chambre. Il lui serra l'épaule fortement, ses yeux bleu glacial tournant au rouge brûlant.

-Elle n'est pas dans son état normal, commença t-il par dire. Si vous vous approchez un peu trop d'elle, quoi que vous lui voulez, je vous arrache les boyaux en passant par votre gorge, finit-il en grognant.

Son grognement résonna dans le couloir, faisant trembler les murs et les lumières qui se mirent à clignoter quelques instants. Il lâcha les épaules du maire et soupira. Le maire hocha la tête et recula de quelques pas, les mains tremblante. Le clown habillé d'un costume noir et rouge attendit que le maire soit assez éloigné pour retourner dans la chambre. Il ferma la porte calmement, tira les rideaux doucement et se rapprocha doucement vers l'humaine qui s'assit sur son lit. Elle fronça les sourcils vers lui qui ne souriait pas.

-Pennywise, je-

-Tu n'es pas dans ton état normal, coupa le clown en reprenant son apparence habituelle qu'il trouva plus agréable. Et c'est ma faute.

-Je t'assure que-

Il fit un geste rapide, limite invisible jusqu'à ce qu'elle lâche un cri étouffé de surprise et de douleur. La main gantée de Pennywise traversa le ventre de Lydia. Elle s'accrocha à son avant-bras et ouvrit la bouche.

Une fumée noire sortie de sa bouche. Elle toussota et Pennywise recula, les sourcils froncés.

-Es-tu toi-même maintenant? Demanda t-il fermement.

-J-je me sens étrangement étourdie d-d'un coup... Je-

Pennywise attrapa sa main et l'assista pour qu'elle s'allonge sur le lit.

-Reposes-toi sereinement, je veille sur toi.

Elle se laissa tomber sans délicatesse. Pennywise attrapa sa tête pour ne pas qu'elle se fasse mal et la déposa délicatement sur le coussin. Il la recouvrit de la couverture et sortit, dans un silence pesant.

Après quelques jours, James passa voir Lydia. Ils discutèrent. Enfin, James parlait à une Lydia endormie depuis quelques matinées. Il lui racontait tout et n'importe quoi de nouveau au lycée, dans sa vie ou tout simplement de ses pensées. Pennywise ne l'écoutait pas tellement. Il se concentrait sur le pouvoir de Lydia qui était anormal. Chaque humains avaient une petite dose de pouvoir. Avec le temps, elle s'agrandit ou diminue par rapport au courage et à la force que l'humain développe. Plus l'humain est valeureux, intelligent et courageux, plus il a du pouvoir.

Pennywise pouvait voir ce pouvoir dans le cœur des humains. Il pouvait sentir le courage des humains et savoir à qui s'en prendre. Le pouvoir de James était partiellement visible. Il était peureux et froussard. Il déserterait rapidement en temps de guerre mais trouverai un moyen pour soutenir ceux qu'il aime. Le pouvoir de Lydia augmentait et diminuait de manière aléatoire. Se tintant de mauvaises pensées plus ou moins sombre également de manière aléatoire. Ces changements soudains involontaire le perturbait. La bêtise de Lydia avait raison d'elle et il ne savait pas quoi faire pour se rattraper. Oui il s'en voulait. Il devrait peut-être le dire à Lydia, pour la faire revenir sur Terre. Une entité qui a des remord, c'est dur à croire.

Il secoua sa tête, mettant ce sentiment partiellement de côté. C'était au tour de Damien de passer la voir. Il s'assit à côté du lit, posa un dossier sur sa table de chevet et attrapa sa main qu'il serra chaleureusement. Pennywise sentit une force en lui. Il était valeureux. Damien serait l'une des personnes qui se battrait pour n'importe qui, même un traitre. Pennywise ricana silencieusement, la gentillesse de cet humain le tuerai tôt ou tard.

Il sortit de la salle, se transforma en humain respectable et entra dans la salle. Il s'excusa d'interrompre Damien et s'approcha de Lydia, comme un père le ferait.

-Excusez-moi, dit Damien. Qui êtes-vous pour elle?

-Je suis une aide, répondit Pennywise. Avec ses parents disparut, je l'aide à s'en sortir. Elle vit seule dans une maison à présent.

-Oh je vois, vous faites ça de bonne volonté ou vous êtes payé pour ça?

De la méfiance. C'est ce qui animait le regard que Damien lançait à l'homme au sourire étrange. Il ricana devant cette action louable de vouloir protéger Lydia et le regarda.

-Je ne suis ici que pour son bien, répondit Pennywise.

Il regarda à travers un rideau et remarqua que la nuit commençait à tomber. Il invita Damien à quitter les lieux en sa compagnie. Il parla de tout et de rien, tentant d'être le plus humain possible et le salua une fois aux portes de l'hôpital.

-Merci de prendre soin de Lydia, monsieur, dit Damien.

-Mais de rien Monsieur Adve, répondit le clown en souriant difficilement normalement.

-Bonne nuit à vous.

Il s'éloigna vers l'arrêt de bus. Pennywise disparut rapidement de sa vision et retourna rapidement sur ses pas.

Le couloir vide de monde, le silence se brisait à intervalle régulier face au pas de Pennywise. Il trouva étrange qu'il n'y ai personne. Une ambiance étrange s'installa, une ambiance à terrifier les humains. Il fronça les sourcils, ce n'était visiblement pas normal. Même les chambres étaient vides. Il eu un moment de réflexion avant de reprendre sa série de pas pressés vers la chambre de Lydia. Au moment où il posa sa main sur la porte, les plombs sautèrent.

Il inspira, un regard malveillant sur le visage. Elle n'était pas dans sa chambre. La lumière revint rapidement, différente. Elle semblaient vieillit, jaunie et tombante. Pennywise fixa la silhouette au loin, sous une des lumières du couloir, c'était Lydia. En tout cas son corps, il en était sûr. Il leva le regard vers les néons accrochés au plafond, il y en avait qui y était raccroché seulement par un fil. Casser la symétrie du couloir était perturbant, pour un humain en tout cas. Pennywise ne se laissa pas impressionner, loin de là. Elles se mirent toutes à clignoter, certains néons tombèrent et un grondement vint faire trembler les murs. Le clown fit un pas en avant, le dos droit et le regard froid. Le grognement cessa instantanément.

Dans ce silence pesant, Pennywise se sentait en conflit avec Lydia. Un vacarme incessant fracassait ses oreilles en silence, tentant de le déstabiliser, de lui faire vivre ce qu'il faisait vivre lui-même à ses victimes avant de les manger. Les poings fermés pour lutter, la mâchoire serrée pour contrer cette attaque, il fit quelque pas, brisant le silence. Appuyant bien sur chaque partie de ses pieds pour faire claquer encore plus fort ses semelle sur le sol, il arriva étrangement rapidement devant Lydia. La lumière au dessus d'eux clignotait à intervalle irrégulier et créerait un stress dans le cœur de Pennywise s'il était peureux.

-Lydia-

-Nnnnnn... grogna t-elle.

Elle leva le visage vers lui. Ses yeux brun clair était remplacé par du blanc cristal. Sur son visage se trouvait des motifs sombre, contrastant avec sa peau plus que pâle. Pennywise fronça de nouveau les sourcils, gardant son calme. Il ne pensait pas du tout qu'elle réagirai ainsi. Ce qu'il avait laissé en elle avait commencé à la modifier. S'il ne l'arrêtait pas, elle allait devenir comme cette entité japonaise au long cheveux noir. Il fut sortit de ses pensées lorsque Lydia tendit sa main aussi pâle vers lui. La paume vers le haut, Penny remarqua que le bout de ses doigts étaient noircit. Il pouvait également voir des traces mauves sur ses poignets qui remontait tout son avant-bras. Il expira asssez fortement pour qu'elle le remarque et posa sa main gantée sur celle de Lydia. Elle resserra fermement sa prise, sans surprise, Pennywise n'esquissa aucune expression particulière or mis la lassitude. Il était vrai qu'elle avait une force étrangement grande mais ce tour avait déjà été fait et refait.

-U-une entité ne devrait pas avoir honte, grogna t-elle d'une voix grave et cassé.

Pennywise haussa un sourcil. Sa voix était celle d'une vieille grand-mère. Il l'imaginait avec des dreads, accompagné d'un chat et d'un corbeau, pratiquant des rites vaudou aux intrépides. Mais que devait signifier ses paroles?

-Je vous demande pardon?

Il la vouvoyait. Ce n'était clairement pas Lydia qui s'adressait à lui. Ce n'était pas lui, la cause de son état actuel. Si Lydia devait devenir comme lui, sa forme devrait être plus, floue et indescriptible. Non ce n'était pas lui, ni une blague de Lydia. Mais alors qui? Qui oserait s'en prendre à son humaine? Et lui? Il plissa les yeux, tentant de sentir qui pouvait être à l'origine de tout ceci et fut surprit du résultat.

Lydia se mit à rire. Sans doute à cause de la tête qu'il tirait. Ou du fait qu'il vouvoyait quelqu'un. Elle eu un sourire carnacier en le fixant de ses pupilles inexistantes. Un humain aurai pleuré et cherché sa mère à l'heure qu'il est. Mais Pennywise garda son calme. Il n'était pas humain et avait vu pire que ça. Il attrapa son poignet, le serra fermement et le tira vers lui, dans le but de déstabiliser Lydia.

Elle avança, emportée par Pennywise et parut surprise vu l'expression de son visage. Il intensifia sa prise et prit un air sombre.

-Qui que vous soyez, je ne vous laisserai pas vous en prendre à elle. Prenez n'importe quel humain mais laissez-la moi, grogna t-il.

-Nier l'évidence est inutile, répondit elle en espaçant ses mots. Une entité qui s'attache à un humain, on aura tout vu!

Elle ricana et Pennywise grogna comme réponse.

-Oh oh? Se moqua Lydia. Le clown n'est pas content?

Un sourire malicieux naquit doucement sur ses lèvres noires. Sa peau devenaient de plus en plus pâle, se rapprochant dangereusement du sien, qui était maquillé par rapport à elle. Ses lèvres noircissaient à vue d'œil et du liquide aussi noir commençait à s'écouler de ses yeux.

-Vous êtes sur mon territoire, reprit le clown.

-Mais qui te dis que je suis extérieur? Qui te dis que ton si joli territoire ne m'appartient pas aussi?

Elle adopta une voix ridicule, dégagea son poignet rapidement et traça des lignes sur son visage à l'aide de l'étrange liquide noir. Elle prit un pas en arrière et copia le maquillage de Pennywise.

Il prit lui aussi un pas de recul. Il l'avait modifié ainsi? Un sentiment fit tordre de douleur son coeur factice d'humain. Il plaqua une main sur sa poitrine, grognant de colère et de gêne face à cette sensation. Elle le remarqua et ricana de nouveau avant de tousser.

-Lutte, dit il.

Elle se plia en deux, toussant et projetant sur le sol déjà sombre, le même liquide qui décorait son visage. Elle plaça ses main pale et fine sur son ventre et reprit difficilement son souffle. Pennywise ne bougea pas, restant impassible face à cette scène. La respiration de Lydia était à présent sifflante, alarmante de la part d'une humaine.

-C'est bien, reprit Pennywise. Lutte.

Il prit quelques pas, calmement, les mains jointes et un regard neutre. Elle tomba à genoux, toussant encore et s'évanouit. Le clown attrapa le haut de son corps et la prit dans ses bras. Se redressant, se retournant et regardant le couloir reprendre ses couleurs initiales, il soupira doucement un court instant avant d'aller dans sa chambre. Il la déposa doucement dans le lit, passant sa main gantée sur sa joue pour effacer les traces de sang noires. Le sang se colla à son gant. Il frotta donc son pouce contre son index et le sang s'envola paisiblement vers le haut. C'était clair et net qu'une partie de lui venait de le remettre à l'ordre. Il s'était attaché à Lydia. "Nier l'évidence est inutile".

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