Retour à l'humanité

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Le retour de Lydia était étrangement attendus par les autres élèves. À son arrivée devant le portail, certains lui donnèrent des cadeaux, de quoi se racheter pour l'avoir oppressée plus tôt dans l'année. D'autre pour la remercier d'avoir vomit sur ce prof plus qu'insupportable.

Elle se fréya un chemin à travers les élèves et Damien lui fit un calin. Après quelques instants, il recula, s'excusant si elle avait mal quelque part. Lydia garda sa douleur pour elle et lui sourit. Elle fit également un léger calin à James, ne pouvant pas faire plus.

Elle reprit les cours avec les autres, après avoir rattraper son retard avec les feuilles de Damien.

En fin de journée, elle remarqua Anna qui la salua d'un sourire. Lydia lui rendit son sourire et rentra avec Damien. Il adoptait un pas plutôt lent, en accord avec Lydia qui marchait à son rythme.

-Noël approche, dit il pour créer une conversation.

-En effet, l'air se rafraîchir encore, répondit Lydia.

-Pourtant tu restes en robe, releva Damien en fronçant un peu les sourcils.

-Bah j'ai pas si froid que ça moi, rit Lydia en retour. J'ai quelques problèmes depuis que je suis sortie de l'hôpital.

-J'espère que l'homme qui t'aide à tenir la maison ne te surmène pas.

Elle s'arrêta, le regarda intensément, lui demandant de quoi il parlait.

-Mais si! L'homme qui t'aide à t'en sortir sans tes parents! Je l'ai croisé à l'hôpital alors que je parlais avec toi.

-Tu peux me le décrire?

-Roux, une peau assez pâle, très pâle même. Un costume noir et rouge avec des yeux bleus et des gants blancs. J'ai pas compris non plus pourquoi il en mettait mais il semblait y tenir.

Roux? Des yeux bleus et des gangs blanc? Pennywise lui aurai parlé? Elle baissa la tête un moment, pensant que ce clown ne lui disait pas tout.

-Oh, oui, lui! Dit elle en se forçant à sourire.

-Tu l'avais oublié?

-J-je te l'ai dis, j'ai quelques problèmes en ce moment...

Elle passa une main sur son visage et regarda Damien d'un sourire navré. Il passa une main sur son dos pour la réconforter et lui sourit.

-D'ailleurs, dit elle pour changer de sujet. J'ai vu que tu allais chez tes parents. Tu ne vas plus dans ton appartement?

-Mes parents ne sont pas rassurés avec ses enfants qui disparaissent. Je ne me considère plus comme un enfant à dix-sept ans mais apparement, eux, oui.

Il haussa les épaules et sourit. Lydia ricana un peu, se remémorant la bouille qu'il avait quand il était petit. Elle se souvint également de la sienne et en parla joyeusement à son ami d'enfance.

C'est avec le sourire qu'elle entra dans son jardin, le traversant pour arriver devant la porte d'entrée. Elle posa sa main sur la poignée et se stoppa. Quelque chose n'allait pas.

Elle tourna le regard vers son jardin totalement recouvert de mauvaises herbes assez hautes et scruta chaque brindilles. Perdant son sourire petit à petit, elle se décida à entrer, ignorant pour l'instant ce qu'elle avait vu, ou sentit. Elle posa son sac devant l'entrée, enleva son manteau avec difficulté et l'arrocha à l'entrée.

-Pennywise?

Pas de réponses. Elle marcha silencieusement vers la cuisine, personne. Elle alla dans le salon et ne trouva aucune trace de l'entité. Elle monta les escaliers et fit chaque salle jusqu'à terminer dans sa chambre. Elle posa ses mains sur ses hanches et fixa le lit. Ou plutôt, l'entité qui tentait de ne pas se faire voir dessous.

-Ils sont partout, dit Pennywise depuis le lit.

-J'ai remarqué. Il y a des gens dans mon jardin.

-Ils me veulent, ajouta Pennywise.

-Me dit pas que tu as peur de simple humains?

Il sortit du lit, se redressa et fronça les sourcils.

-Non! Évidemment que non! C'est juste que les adultes sont plus compliqués à terroriser que les enfants.

-Et les adolescents?

-Quelques zombies et c'est finis, dit il en agitant la main distraitement.

-Je vois. Alors pourquoi tu te cachais sous mon lit?

-Parce que je vais t'attirer des ennuis s'ils me voyaient chez toi!

Elle se stoppa un moment. Arborant un léger sourire. Elle laissa tomber ses mains et sortit de sa chambre sans rien ajouter. Son silence soudain attira l'attention du clown qui la suivit. Il resta en haut des escaliers alors qu'elle avait déjà commencé à les descendre.

-Pourquoi ce sourire? Demanda t-il finalement.

-Tu te soucies de moi et de m'attirer des ennuis?

-Mais non, c'est pas ce que je voulais-

-Oui, oui, si tu veux, rit Lydia. Dans tout les cas il faut chasser ces observateurs de chez moi.

Elle finit de descendre les escaliers et s'éloigna dans la cuisine.

Pennywise l'observa attentivement préparer son repas, dans un coins de la pièce pour être sûr de ne pas être vu. Cette odeur qui emprisonnait l'intégralité de la cuisine et plus encore fit saliver Lydia. Pennywise , lui, se retenait de faire une réflexion au risque de vexer Lydia. Il était en pleine réflexion pour trouver un moyen de chasser les habitants du jardin. Il pouvait tenter de les terrifier, au risque de rater de son coup. Il pouvait utiliser également Lydia, ceci la concernait aussi.

-Bon appétit! Lança Lydia pour elle-même.

Elle marcha jusqu'au salon et installa la casserole sur la table. Des pâtes bolognaise. Le meilleur plat d'une personne vivant seule. Lydia tira les rideaux devant les baies vitrées et reprit sa place. Pennywise arriva et s'installa à côté d'elle, sans sourire.

-Il faut les faire fuir, dit il en allumant la télé.

-Tu l'a déjà dis ça, Penny, répondit Lydia.

Il marmonna en retour et goûta la sauce que Lydia avait fait. Mauvaise idée. Il sortit en toussant violemment. Il lança sans délicatesse qu'il sortait et s'éclipsa sans attendre de réponse. Il allait faire disparaître cet arrière-goût dans sa bouche.

Lydia resta devant sa télé un moment, zappant sur les différentes chaînes, à la recherche de quelque chose d'intéressant. Elle s'abandonna sur une chaîne de dessins-animés et se mit à réfléchir.

----------------

Aujourd'hui il faisait partiellement beau. L'air se rafraîchissait  progressivement en période hivernale. En ce week-end, Lydia décida de s'occuper de son jardin. Depuis la mort de ses parents, elle n'avait trouvé aucune occupation qui valait le détour.

Pennywise observa, sa main grattant son menton, Lydia arracher une par une les mauvaises herbes, tailler brindilles par brindilles les rosiers et embellir de jardin qui était devenu plus attirant que le sien, de sa maison de camés.

Il frissonna de colère en pensant au gamin qui l'avait qualifié ainsi et détourna le regard. C'est vrai que Lydia n'était pas spécialement intelligente, mais elle savait être radicale. S'il n'y avait plus autant d'herbes hautes, "tout les Pokémon sauvages partirons d'eux-mêmes" disait-elle. Il comprenait que les "Pokémon" étaient les intrus mais il ne captait pas du tout la référence.

Il était persuadé que ca ne serai pas suffisant. Qu'il devrait lui aussi agir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro