Elle papillonna des yeux et essaya de bouger par instinct. Elle se redressa sur ce qui semblerai être un lit et gratta son front. Tout son corps était engourdit. Elle regarda ses avant bras et vit des perfusions la lier à des liquides accrochés en hauteur.

-Je t'avais avertit.

-Mmmh, répondit Lydia en grimaçant. Je suis où?

-J'ai écouté ce que ton ami Damien à raconter aux médecins. Tu as vomis du sang, dit Pennywise toujours sérieux.

-Ah oui, c'est vrai, se souvint Lydia en soupirant et souriant. J'ai jamais aussi bien parlé à ce prof de sport.

-Ce que j'ai laissé en toi à voulut rejeter ta partie humaine, c'est-à dire tout ton être.

-Donc, je suis vivante?

-Quand j'ai sentit ta douleur, j'ai agis rapidement et enlevé ce qui était étrange à ton corps.

-Du coup j'ai plus de pouvoir?

-Et c'est mieux ainsi.

Elle soupira de déception et laissa ses mains tomber sur le lit. Pennywise ne laissa paraître aucun sourire, juste un regard bleu, dur, montrant qu'il n'était pas content de l'imprudence dont faisait preuve son humaine.

-On dirait un père qui réprimande son enfant d'être partit se battre, ricana doucement Lydia avant de tenir son ventre.

-Je ne suis pas ton père, répondit le clown en se levant et s'approchant de Lydia. Mais je tiens à toi comme si j'en étais un.

-Tu n'as pas connus le mien, mon cher, ricana Lydia. Aoow, ajoute t-elle en tenant ses côtes.

-Reposes-toi. Je te parlerai de tout ce que tu as raté plus tard.

-Hein? J'ai dormis combien de jour?

-Trois.

Il sortit de la pièce et disparut. Lydia tenta de se lever et grimaça. Elle réussît et sortit. Remarquant qu'elle était connectée par des fils à des poches de liquides transparents, elle décida d'attraper l'objet qui tenait en hauteur les poches et l'utilisa comme béquille pour aller jusqu'au pied de la porte.

-Jolies fesses, siffla une personne derrière elle.

Elle se retourna, remarquant qu'elle était effectivement nue sous le tablier bleu caractéristique d'un hôpital et chercha du regard la personne à l'origine de cette réflexion déplacée, les joues rouges. Elle remarqua un lit à l'autre bout de la pièce, une femme s'y trouvait. Elle fit jouer ses sourcils en voyant la petite bouille de Lydia.

-T'es mignonne toi. T'es ici pour quoi?

-J'ai joué avec un démon, répondit Lydia en faisant quelques pas vers la personne.

Elle avait des poches sous les yeux et un sourire fatigué. Des yeux bleu océan et des cheveux noirs long, traînant jusqu'au pieds du lit. Lydia constata qu'elle était en face d'une Raiponce au cheveux brun.

-Moi je suis tombé malade sans raison. Je m'appelle Laurie.

-Lydia, répondit l'adolescente en se redressant.

-Avant il y avait une fille ici. Elle s'appelait Élodie et est morte d'une opération au coeur. Je ne sais pas si cette place à côté de moi est maudite, maintenant que j'ai une demie-démone devant moi.

Elle rit doucement, suivit de toussement devant Lydia qui garda le silence. Elle regarda son lit puis Laurie.

-Enfin, le démon voulait pas me posséder. Je l'ai un peu forcé et maintenant il s'en veut.

-Un démon qui a des remord ça n'existe pas ça ma petite, ricana une nouvelle fois Laurie.

-Quel âge avez-vous?

-36 ans. Et toujours pas de cheveux blancs!

Elle continua de rire et Lydia esquissa un sourire. Elle remarqua un casier près du lit de sa colocataire de chambre. Elle regarda du côté de son lit et s'approcha de son casier.

-Il y a un joli garçon qui passe tout les jours vous voir, il m'a même offert des fleurs.

-Damien, dit Lydia en fouillant dans le casier. Il est très gentil.

-C'est votre fiancé?

Elle s'arrêta, sortit une robe du casier et lança un regard à Laurie.

-Vous me donnez quel âge pour me dire ca?

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Après plusieurs tentatives, elle reussit à enfiler la robe et se tourna vers Laurie.

-Maintenant?

-5 ans de plus avec cette robe à fleurs. Vous faîtes environs 25 ans comme ca, répondit Laurie en faisant quelques gestes de ses mains.

-Mais j'en ai 17! Répondit Lydia. Elle se calma et reprit. Vous voulez quelques chose à manger?

-Si tu peux oui, sourit l'adulte. Tu viens à peine de te réveiller, tu es courageuse de sortir!

-J'ai de l'énergie, autant le mettre à profil pour nous deux, répondit Lydia en riant un peu.

Lydia sortit, tentant de ne pas se courber dans la douleur. Elle avait comme des courbatures dans ton son corps. Elle arriva devant un distributeur automatique et regarda avec attention les prix. Elle n'avais que 6 euros avec elle.

Elle acheta deux barres chocolatées et une boisson sucré en plus pour elle. Dans le couloir, elle vit Laurie passer, dans son lit, tirée par plusieurs médecins.

-Je crois que je déménage de chambre, bon rétablissement la démone!

-Ah? Merci! Vous aussi Mme Laurie!

Elle fit signe d'une main et envoya une barre chocolatée. Laurie la remercia d'un sourire ainsi qu'un clin d'œil. Après réflexion, elle pensa qu'elle n'avait peut-être pas le droit aux sucreries. C'est avec le doute en elle qu'elle retourna vers sa chambre. Elle mangea une partie de la barre chocolatée et sentit la fatigue taper sa tête et la forcer à s'allonger. C'est ce qu'elle fit non sans tenir son ventre.

Elle fut réveillée par Pennywise qui grogna. Elle frotta son visage d'une main, encore fatiguée et bailla, demandant ce qui le faisait grogner.

-Je me suis fait attaqué! Daigna finalement dire le clown en sautant sur le lit de Lydia.

-Quoi? Les gens savent que tu existes?

-Non. Mais le maire oui. Il a envoyé plusieurs personnes me chercher moi ainsi que l'objet qui te "retiens" à moi. C'est la deuxième fois depuis trois jours.

Tout en disant ceci, il s'avança dans le lit de Lydia, la surplombant et la forçant à s'allonger complètement dans le lit. Il se mit à grogner et fixa l'humaine de ses yeux oranges virant au rouge. Elle se mit à rougir un peu et fronça les sourcils.

- Attends. De quel objet tu parles?

-Je sais pas moi! C'est ce que les humains abrutis ont dit! Répondit le clown en haussant les épaules. Mais je te jure que-

Il s'arrêta, tournant la tête vers la porte et sauta hors du lit. Lydia le regarda disparaître de sa vue et entendit des pas se rapprocher. Elle tourna la tête vers la porte et vit le maire entrer dans sa chambre suivit de ses lèches bottes. Elle se redressa sur le lit, analysant rapidement chaque personnes ainsi que le maire. Il sourit, attrapa un dossier qui était sur la table de chevet de Lydia et le feuilleta rapidement.

-Dehors, dit-il sans même se retourner.

À ses mots, tout les lèches-bottes disparurent de la salle, fermant la porte et laissant Lydia seule avec le maire, même si Pennywise n'était pas loin. Elle pouvait le sentir. L'adulte ouvra de nouveau le dossier et soupira plusieurs fois en secouant la tête doucement.

-Je suis sûr que ça ce n'est pas normal, dit il en fermant le dossier. Le rapport indique de les machines se sont affolées. Que ton cœur a arrêté de battre pendant quinze minutes et qu'il a reprit normalement ensuite, sans l'aide de personne.

Il s'appuya sur le rebord du lit, posant le dossier au loin. Lydia elle lança un regard dans la direction où avait disparut Pennywise avant de fixer le maire.

-Que faites-vous ici?

-Tu sais, Lydia. Tout les enfants de ma ville sont mes enfants.

-Ça fait pervers dit comme ça.

-Mais c'est le maire qui le dit, reprit-il. Tu es une enfant précieuse et j'aimerai te sauver des griffes de ce démon.

-Démon? Moi un simple démon?

Pennywise sortit du mur comme ci de rien n'était et menaça le maire de son index en grognant. Lydia l'appela pour l'arrêter et il se stoppa net, fixant méchamment le stupide humain en costard.

-Pennywise, calmes-toi, dit elle.

-J'ai tellement. Tellement envie que vous transgresser notre accord pour que je puisse manger votre chair. Malgré que vous soyez un stupide adulte, votre esprit est encore celui d'un enfant innocent et délicieusement terrifié, grogna Pennywise entre ses dents avec un sourire provoquant un tremblement de la part du maire.

Un silence passa entre eux. Lydia soupira et demanda à Pennywise de reculer de quelques pas. Il s'exécuta sans broncher, joignant ses mains devant lui et toujours en fixant le maire.

-Vous devriez le tenir en laisse, dit le maire en tentant de se détendre.

-Que voulez-vous? Demanda Lydia.

-Je viens t'informer qu'avec tes parents disparus, tu allais être mise dans une autre famille.

-Et ma maison?

-Reprise par la ville. Ne t'en fais pas, je ne la détruirai pas. Et puis, comme je me soucie de toi plus que n'importe quel enfant, tu vas venir habiter chez moi.

-Je refuse! Je n'abandonnerai pas ma maison!

-Mais tu vivras bien mieux, crois-moi. Loin de ce monstre, ajouta t-il en tournant la tête vers le clown.

Le visé grogna et tenta de répondre à l'abruti avant de se faire interrompre par Lydia. Une fois de plus, elle le retenait et il ne se plaignait pas.

-Je ne veux pas vivre avec vous ni même avec vos enfants pourris ne se souciant que de leurs personnes, répondit une nouvelle fois Lydia avec un teinte sombre dans sa voix.

-Est-ce vraiment toi qui dis ça ou le clown contrôle aussi ton jugement. Je t'emmène loin de lui, de son emprise et je te permet de vivre une vie normale, comme avant.

Pennywise tourna le regard, sentant de la colère bouillir au fond de Lydia. Il parut déconcerté. Il ne savait pas pourquoi elle s'énervait comme ca, elle qui lui demandait à lui de ne pas s'emporter.

-Ma vie n'a jamais été normale! Vivre avec Ça n'est qu'un goutte dans un torrent! Grogna t-elle fortement.