1. Malheur et malchance

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Lundi 3 septembre 1968

Mon nom est Marcus Wilde mais tous les gens qui me connaissaient me surnommaient "Mark". Âgé de 34 ans, je suis marié avec une jolie renarde se nommant Marie et avions un adorable petit renard de 9 ans que nous avions appelé James. J'étais ouvrier dans une grande usine industrielle à Toundra Town qui avait dû fermer il y a quelques mois par ordre du gouvernement pour des raisons économiques. Je vivais dans un petit appartement situé dans la banlieue Est de la ville. De là où j'habitais, je pouvais apercevoir les deux grandes tours du centre-ville, et au-delà de ses tours, il y avait le côté riche de la ville appelé aussi le côté Ouest, peuplée de grands building. Bien sûr, si il y avait des quartiers riches, il y avait forcément des quartiers pauvres. Celui qui en concentrait le plus, était le côté Est, là où presque la totalité des prédateurs vivaient.

Ce matin, je m'étais levé de bonne heure, même si je n'avais plus de travail depuis quelques mois, je continuais de chercher. Il valait donc mieux pour moi de m'y prendre le plus tôt possible. Aujourd'hui était une journée spéciale puisque j'allais passer un entretien d'embauche dans une des rares grandes entreprises de l'Ouest qui acceptaient les prédateurs.

J'entrais dans la salle de bain pour me laver. Je trempais mes pattes dans l'eau de l'évier et frottais ma nuque en tripotant au passage mon collier. Je regardais par la fenêtre du douzième étage qui donnait une large vue sur l'ensemble de la banlieue Est. La banlieue était rempli de petits bâtiments hauts de cinq à douze étages, parfois un peu noircis par le temps. Plus loin, je pouvais voir les deux grandes tours dominés la ville entière. Je sortais de la salle de bain et trouvais ma femme qui m'attendais pour se laver à son tour. Elle aussi devait se lever tôt pour reprendre le travail dans son atelier de couture, son lieu de travail se situait à deux pâtés de maison de la notre.
Je m'habillais et me regardais dans un miroir, je resserais ma cravate puis je me dirigeais vers l'entrée où attendais mon fils dans son uniforme d'écolier.

-" Prêt pour ton premier jour à l'école primaire, James ?", lui dis-je en souriant.

-" Ou...oui", répondit-il timidement.

-" Eh bien ? Qu'est-ce qui ne vas pas mon chou ?", lui fit remarqué Marie qui venait de nous rejoindre.

-" Je... Je me sens pas à l'aise."

Effectivement, ça allait être la première fois que James rencontre d'autres enfants de son âge. Je pouvais donc comprendre sa réaction. Je m'accroupis et le soulevai du sol, pour lui faire l'avion. James rigola et lança quelques petits cris de joie avant que je ne le repose au sol.

-" Alors fais-toi plein d'amis et je suis sûr que tous se passera bien.", le rassurais-je.

Il me répondit d'un sourire et nous sortâmes de l'immeuble. Dehors, le soleil s'était levé, je fis la bise à Marie et à James en vérifiant que son collier soit bien attaché. Cela faisait depuis deux jours qu'il avait. Je continuais de lui faire croire que ce collier était là pour faire beau et il me croyait. Cependant, j'espèrais que rien de grave n'allait lui arrivé aujourd'hui. Nous nous séparâmes, Marie accompagna James vers son école qui était en face de son atelier.
Pour ce qui était de l'école, je m'étais renseigné et avais appris que c'était une école mixte pour proies et prédateurs, l'une des rares de ce type d'ailleurs.

Je m'installais dans ma petite voiture et démarrais. À cette heure là, les gens commençaient à partir au travail mais grâce l'avance que je prenais d'habitude je n'avais aucun problème sur la route. J'étais si focalisé sur cette entretien que j'attendais depuis si longtemps, que je ne remarquais pas que j'étais déjà entré dans le côté Ouest. Ici, les loyers étaient cinq fois plus chères que chez nous, mais les bâtiments étaient plus luxueux et mieux entretenu qu'à l'Est. Les décors étaient si beaux et l'architecture si époustouflante que je resterais sur place pendant des heures à contemplé les immeubles. Mais je me ressaisissais et me passais en revue sur ce que j'allais dire pour mon entretien.

Je me garais dans le parking et j'entrais dans l'immense building qui se dressait en face de moi. L'accueil du complexe était rempli d'animaux étonnamment grands tels que des rhinocéros, des éléphants, des tigres, etc. Je regardais autour de moi, il n' y avait QUE des animaux de grande taille. Lorsqu'ils me croisaient, certains me regardaient d'un air incompréhensif, d'autres ricanaient dans mon dos. Sans faire attention à ce qu'ils pouvaient penser de moi, je me dirigeais vers le réceptionniste.
Un énorme guépard équipé de lunettes aussi grosses que des culs de bouteilles, se pencha sur moi et me regarda d'un air interrogateur.

-" Euh... Bonjour, vous vous êtes perdus ?", me demanda-t-il.

-" Bonjour, où est-ce que je pourrais rencontrer le gérant s'il vous plaît ?
C'est pour un entretien d'embauche prévu à 9h, c'est au nom de Wilde."

Le guépard réceptionniste feuilleta un carnet et me déclara :

-" Oui, effectivement, Marcus Wilde c'est bien ça ?"

-" C'est exact."

-" Il vous attend dans son bureau, au dernier étage."

Je remerciais le guépard et empruntais l'un des ascenseurs. Au moment où les portes s'ouvrirent, je fus accueillis par une odeur de tabac qui planait dans l'air. Assis derrière son bureau, un ours brun habillé d'un costume, me regarda avant d'éclater de rire.

-" Mais c'est une plaisanterie ou quoi !? Encore une blague de Clawhauser ! Elle est bien bonne celle-là. "

-" Eh bien... Monsieur, nous nous sommes déjà parlé au téléphone il y a quelque jours, et vous m'aviez accepté de vous voir pour un entretien d'embauche. "

-" Attendez, vous êtes bien Marcus Wilde ? Le grizzly ?"

-" Oui mais comme vous le voyez, je suis un renard."

-" Oh non... J'ai dû faire une erreur avec les fichiers pour les entretiens d'embauche, veuillé m'excusé de vous avoir fais venir pour rien."

-" Je vous demande pardon ? Mais vous ne me voulez pas dans votre entreprise ?", m'exclamai-je abasourdi par cette révélation.

-" C'est assez difficile à expliqué, mais dans cette entreprise nous n'engagons que seulement des animaux de grandes tailles puisque c'est une société de commerce de transport de lourds marchandises et donc je crains que ce travail ne soit pas adapté à votre physique. Nous sommes désolés."

La déception envahit soudainement mon corps, j'étais à la limite de me mettre en colère, mais au fil du temps, j'avais appris à contrôler mes sentiments.
Je m'excusai pour l'avoir dérangé et je redescendai au rez-de-chaussé.

Je remontais dans ma voiture, je veillais à ce qu'il n'y ais personne qui m'entourais et je me lâchais.
Je hurlais de colère et de frustration en laissant coulé mes larmes.
Le voyant vert de mon collier, laissa place à du rouge puis je sentai une onde de choc électrique parcourir mon corps et je criais cette fois-ci de douleur.

Une heure plus tard, je me calmais et je reprenais le volant de ma voiture.
Je savais que j'avais raté l'unique chance de reprendre du travail et de pouvoir gagné de l'argent. Mais ce n'était qu'un faux espoir, puisque depuis le début ce n'étais qu'une erreur qu'à fait le patron de l'entreprise en inversant ma race avec celui d'un grizzly sur les fichiers d'entretien d'embauche.
Si je m'étais un peu plus renseigné sur cette société de commerce j'aurais pu savoir qu'ils n'acceptaient d'embauché que des animaux de grandes tailles et enfin j'aurais pu m'épargné de reconnaître la douleur que me procure mon collier.
J'aurais adoré ne plus devoir le porté mais si jamais je tentais de l'enlever elle se remettrais à m'électrocuté.

À présent, je n'avais plus qu'à reprendre ma petite vie de chômeur.
Faire le tour des magasins même si les trois quarts sont truffés de pancarte avec écrite :

-" Nous n'embauchons pas de prédateurs, merci de votre compréhension. "

Non, en faite c'est plutôt :

-" Interdit au prédateur d'entrer."

C'est la dure réalité à laquelle nous les prédateurs sommes confrontés en permanence.

Pendant que je réfléchissais à trouver un nouveau job, j'entendais soudainement le bruit d'un très gros moteur tourner.
Le bruit semblait venir du ciel et se rapprochais de plus en plus.
Je sortais de la voiture et à ma plus grande surprise je voyais un petit avion lâché des tractes sur ma position.
J'étais toujours stupéfait par ce qu'il venait de se produire que je ne remarquais même pas les gens se rué sur les tractes qui voletaient dans tous les sens.
J'attrapai un en plein vol et je jetais un oeil là-dessus. En haut il était écrit en gros :

-" Vous en avez marre de l'État et de son gouvernement ? Alors ENGAGEZ-VOUS DANS LA RÉSISTANCE."

J'entendais alors des policiers criés de lâché les feuilles ou de les jetés.
Je dissimulais le tracte dans la poche intérieure de mon imperméable et j'entrais dans ma voiture puis le redémarrais, pour partir de cet endroit maintenant remplis de policiers.
Bien que ma journée a mal commencée, je détenais à présent la clé qui me permettrais peut-être de sortir du gouffre.

_____________________________________

Merci d'avoir lu ce premier chapitre, sans oublier de voter, de poster votre avis dans les commentaires, de le partager et de vous abonné à mon profil, ça fait très plaisir. À la prochaine ! :)

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro