2. Le message caché

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Dimanche 9 septembre 1968

Voilà presque une semaine que je garde en secret ce tracte de la résistance :

" Vous en avez marre de l'État et de son gouvernement ? Alors ENGAGEZ-VOUS DANS LA RÉSISTANCE.
Prédateur et proie y comprit.
Citation :
"Le rayonnement du soleil éclaire tout ce qu'elle touche, même les lignes invisibles."
Notre devise :
" Tout le monde peut devenir ce qu'il veut."

Cette citation était certainement un message caché, mais elle ne prenait aucun sens pour moi.
Le rayonnement du soleil, d'accord, mais qu'est-ce que les lignes invisibles ?
Sinon leur devise me plaisait beaucoup, devenir ce qu'on veut, le rêve de tout prédateur.

Aujourd'hui, comme on est dimanche, jour de congé pour tout le monde, j'ai décidé d'accompagner James et Marie dans un parc à Sahara square.
Il faisait très chaud dans le parc, je pris place sur un banc et je laissais mon fils partir joué avec d'autres enfants.
Marie était partit se promener encore un peu.
Le parc était remplis de proies, je regardais attentivement James joué avec d'autres enfants qui commencèrent à se disputer un match de football.
Le vent souffla soudain si fort que mon béret s'envola et atterrit par terre. Je me levais de mon banc, et m'accroupissais pour le récupérer. Le soleil tapait fort aussi, car je commençais à transpiré sous mon imperméable.
Je pris mon béret et le secouai pour faire partir le sable qui s'est incrusté à l'intérieur puis je le mis en face du soleil pour voir s'il en restait encore.
Attendez... En face du soleil ? Mais oui ! C'est ça ! Les rayons du soleil me permettent de voir à travers le tissu de mon béret comme à travers une... feuille de papier ! Je sortis discrètement le tracte de ma poche et je le plaçai face au soleil. Je regardais la feuille de plus près et je pus distinguer tout en bas de la page, juste en-dessous de la devise, une petite ligne écrite très finement :

"Ancien bar à Toundra Town, le Golden Sun."
J'étais tout excité et fier d'avoir trouvé la signification de la citation.
C'était certainement l'adresse de la résistance, grâce à ça j'allais peut-être pouvoir être recruté.

He oui... J'en avais marre de porter ce collier, de cette vie de chômeur, de ces privilèges qu'on le droit les proies et pas les prédateurs. Je n'en pouvais plus de cette ségrégation raciale dont nous les prédateurs nous en sommes victimes, chaque jours comme à chaque minutes de cette vie infernale.
J'y ai longuement réfléchis depuis que j'ai pris ce tracte, mon voeux à présent, est de me joindre à la résistance et de me battre pour ma famille, contre toute les inégalités de ce monde et pour l'avenir de nos futurs générations, car lorsque James aura à son tour des enfants, je souhaiterais qu'ils ne connaissent pas la même époque que nous vivons.

Je rangeais le tracte dans la poche intérieur de mon imperméable quand soudain un ballon de football me percuta la tête et me sonna pendant quelques instants.
Quelques enfants proies s'avançèrent vers moi pour reprendre le ballon qui se trouvait à côté.
Je l'attrapais et je remarquais que les enfants reculèrent en voyant le prédateur que je suis.
Je m'avançais pour leur rendre le ballon mais ils reculaient en même temps.

-" Ne vous inquiétez pas je ne suis pas en colère contre vous, je ne vous veux aucun mal. Allez-y prenez le.", dis-je en leur tendant le ballon et en ayant l'air le plus rassurant possible malgré mon étourdissement.

Je voyais alors l'un d'eux poussés une petite lapine pour que se soit elle qui vienne reprendre le ballon.
Cette action m'indignai soudainement, comment peuvent-ils faire ça à une fille ? C'est comme ça que je pris conscience que notre société était aussi fortement touché par le sexisme et que ça commençait déjà dès le plus jeune âge.

La petite lapine me regardait d'un air effrayé, je m'accroupissais et lui tendit le ballon en lui souriant sans montrer mes crocs pour éviter qu'elle prenne encore plus peur.
Je lui chuchotais alors :

-" N'ai crainte petite, je sais que tu as peur de moi, mais tu peux avoir confiance en moi. Je te promets que je ne te ferai rien."

-" Rien ?", demanda-t-elle.

-" Non, absolument rien, parole de renard."

Elle finit par s'avancer et prendre le ballon.

-" Alors, tu vois que tout s'est bien passé.
Tu peux très bien avoir confiance en un prédateur. ", dis-je, "j'oubliais de me présenté, je m'appelle Marcus Wilde mais tu peux m'appeler Mark."

Je lui tendais la patte pour qu'elle me la serre.
La petite me souria et me dit :

-" Moi c'est Juliette Hopps mais vous pouvez m'appeler Julie."

À l'instant où on allait se serré la patte, une lapine qui devait être sa mère à mon avis, cria puis me lança des menaces comme quoi je ne devais pas la touché.
Puis un gardien buffle accouru vers nous et demanda à la lapine :

-" Qu'est-ce qui se passe madame ?"

-" Ce renard à voulu touché ma fille. ", cria-t-elle, en prenant sa fille dans ses bras.

Puis les enfants se mirent à prétendre que j'allais l'attaqué sans me laissé le temps de me défendre à mon tour. Mais tout d'un coup la petite lapine lâcha l'étreinte de sa mère et leur cria :

-" Arrêtez de mentir, vous tous ! C'est vous qui m'avez poussé à cherché le ballon. Et monsieur Wilde est un renard très gentil et digne de confiance qui a accepté de nous rendre le ballon. On allait juste se serré la patte, c'est tout."

C'était la première fois qu'une proie prenait ma défense, mais venant d'une petite lapine à l'aspect innocente, elle ne paraissait pas très crédible. Sa mère parut terrorisée d'un seul coup puis elle rammena sa fille avec elle. Julie se retourna et me salua avec sa petite patte, je lui souris et lui fit un clin d'oeil comme pour la remercier puis elle partit.
Mais par contre moi, j'ai eu moins de chance, mais je m'en tirais avec une peine moins lourde. Le gardien me demanda de quitté le parc sur le champs avec ma famille. Je rappelais ma femme et mon fils puis nous quittâmes le parc.
James avait l'air déçu, il était pourtant bien arrivé à s'entendre avec les enfants proies.

Suite à cela, le soir, dans mon lit, je commençais à repensé à la résistance, il fallait absolument que je m'engage afin de mettre un terme à toute ces discriminations.
J'avais déjà hâte qu'on soit lundi, car demain je partirais à la recherche du repaire de la résistance.
Je fermais les yeux, je repensais aussi à cette jeune lapine, elle avait tenté de me protéger. Au fond, les proies, surtout les femelles, souffraient de discrimination et se faisait elles aussi rabaissées, presque autant que les prédateurs.
Ce nouveau cas me fit réfléchir pendant un long moment jusqu'à ce que je plonge dans un profond sommeil.
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