3. Le repaire

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Lundi 10 septembre 1968

Le soleil m'éblouissait, j'ouvrais les yeux et je tournais ma tête vers la droite. Marie n'était plus là, donc elle était déjà partie avec mon fils.
Je regardais l'horloge, il était 8h.
Je me levais de mon lit et me regardais dans un miroir. Mes poils roux étaient tout ébouriffés, mais j'étais de bonne humeur pour aller rencontrer la résistance et devenir l'un des leurs.

Je prenais une douche, me peignais avec soin, mais j'abandonnais immédiatement puisque mes poils revenaient toujours à leur position initiale. Plus tard, je m'habillais et sortais de l'appartement.

Je montais dans la voiture et m'accoudais sur le volant. Je dépliais le tract et regardais encore une fois l'adresse cachée.

" Ancien bar à Toundra Town, le Golden Sun."

Je connaissais déjà une bonne partie du secteur comme je travaillais là-bas autrefois. Le nom de ce bar ne me disait rien. Précisé que c'est un ancien bar voulait certainement dire que soit il était très vieux, soit il a dû fermé depuis un long moment.

Je démarrais la voiture et partais en direction de Toundra Town, vers la partie du secteur que je n'ai jamais exploré.

Il m'a fallu deux heures pour le trouver. Oui je sais c'est très long et très fatiguant, mais tout de même Toundra Town est l'une des plus grandes zones de Zootopie. De plus, le blizzard n'était pas là pour arrangé les choses, car à cause de la neige, le moteur a refroidi et à donc calé à plusieurs reprise avant de définitivement lâché.
J'ai dû continué à pied en cherchant un abri, et comme par hasard, je suis tombé sur le bar que je cherchais.

Les carreaux et la porte étaient solidement entravés par des planches.
Je regardais l'enseigne du bar à qui il manquait quelque lettre, ce qui donnait : " God Sun".

Il n'avait l'air d'y avoir aucune issue pour entré à l'intérieur. Je reculais pour pouvoir regardé l'ensemble du bar, mais ma patte se cogna contre un objet dure.
Je baissais les yeux par terre, et je trouvais un bout de bois coincé sous une plaque d'égout de façon à ce qu'elle reste entrouverte.
Si s'était vraiment l'entrée de leur repaire, alors c'était vraiment bien cachée. La neige recouvrait entièrement la plaque ce qu'il le rendait difficilement visible.
La plaque était assez large pour faire entrée un éléphant, donc logiquement je pouvais passé, mais le problème, c'est qu'elle était énorme et avait l'air d'être extrêmement lourde pour un renard comme moi.

Je pris ses bords et je poussais de toute mes forces mais impossible de la faire bougé. J'eu alors l'idée de sauter sur le bout de bois qui ferais office de levier. Je posai mes pattes dessus et sautais frénétiquement sur le levier en y mettant tout mon poids. Finalement la plaque se souleva de plusieurs centimètres, créant un espace assez grand pour que je puisse m'y faufiler.
Je passais par le petit espace et me mettais à descendre une grande échelle.
Je finissais par mettre mes pieds au sol et regardais autour de moi. Il faisait noir mais grâce à ma vision nocturne de renard, je pouvais voir comme si j'étais en plein jour.
Je percevais un raie de lumière au fond des égouts, je m'en approchais, et je remarquais que c'était une brique qui manquait au mur. Je poussais alors les autres briques qui tombèrent les unes après les autres jusqu'à créer un trou dans le mur assez grand pour que je puisse passer à travers.

J'étais dans un grand couloir qui avait jusqu'au bout une immense porte en métal. Je m'avançais vers la porte qui était dépourvu de poignée. La lumière venait pourtant bien d'à l'intérieur.

Je frappais à la porte pour vérifié si quelqu'un était à l'intérieur et effectivement une petite plaque accroché à la porte, coulissa au-dessus de ma tête.
Je voyais une paire d'yeux me fixés par l'ouverture, puis une grosse voix masculine et rocailleuse me parla :

-" Qu'est-ce que tu fais là, minus ? Tu t'est perdu ?"

-" Comment !? J'ai 34 ans et je suis marié !"

-" Alors que fais-tu ici ?"

-" Je suis là pour m'engager dans la résistance.", lui répondis-je en lui montrant le tracte.

-" Pff... Hahaha !", ricanna la voix, " Je ne pense que tu feras le poids dans la résistance, si tu veux mon avis. Ici, on préfère les grands. Mais tu m'as l'air d'être un petit dur un cuir dis-moi ?"

La personne devant moi commençait à me chauffer mais j'évitais de me mettre en colère pour ne pas me prendre un coup de jus.
Alors que je m'apprêtais à lui répondre une nouvelle fois, une autre voix plus aiguë et plus féminine qui m'avait l'air familière, comme si je l'avais déjà entendu, prit la parole derrière la porte :

-" Hé ! Dis donc, mon gros, arrête de le rabaisser comme ça. C'est celui dont je t'avais prévenu l'arrivé."

-" Quoi !? Euh... mais t'es sûr que c'est lui ? Il a pas l'air d'être le bon...", commença à dire la grosse voix.

-" Un mot de plus, Carl, et je rapporte tout au chef ! Compris ? Ouvre maintenant."

La grosse voix ce fit silencieuse et j'entendais finalement le bruit de verrou qu'on ouvre, puis la porte s'ouvrit.

En face, se tenait un gigantesque rhinocéros, qui s'écarta pour me laisser voir... la mère de la petite lapine du parc !? Mais que faisait elle ici ? Elle fait partie de la résistance aussi ?
Les questions que je me posais, me parraissais idiote, bien sûr qu'elle doit faire partie de la résistance.
Elle me regarda, me souria et me dit :

-" T'excuseras ce gros lourdeau, il n'aime pas trop tout ce qui est petit. Mais bref... comme tu l'as entendu lui, c'est Carl et moi, c'est Hélène."

Elle me tendit la patte et je la serra mollement, encore abasourdi par la manière dont elle s'y prenait pour se moquer du rhinocéros. Ça n'avait pas l'air de la gêner et le dénommé Carl se pliait à ses ordres sans protesté.

-" Viens, suis-moi, tu vas te présenter à notre chef.", me dit elle.

La lapine m'entraîna dans une petite galerie en pierre jusqu'à ce qu'on débouche dans un immense hall remplit d'animaux. Lorsqu'ils me remarquèrent, ils se mirent à chuchoter discrètement entre eux.
Sur la route, j'ai décidé d'engager la discussion avec Hélène.

-" C'est Hélène Hopps ? Je présume."

-" C'est exact, et vous, Marcus Wilde ?"

-" Oui... mais appelez moi Mark. On peut se tutoyer ?"

-" Bien sûr."

-" D'accord, alors dis-moi, comment saviez-vous pour mon arrivé ?"

-" Tu te souviens au parc, lorsque tu t'es pris le ballon ?"

-" Oui."

-" C'était moi qui avais shootée dedans. J'étais en pleine promenade avec ma fille, et je t'ai vu sortir discrètement le tract puis le pointé au soleil. C'est là que j'ai su, que tu avais découvert notre adresse. Il fallait d'abord que j'en sache plus sur toi et vérifié si tu étais une personne honnête. Alors j'ai demandé à ma fille de venir te voir en jouant la comédie."

-" Ah... ok..."

-" Pour ma fille, tu as l'air d'être quelqu'un de digne de confiance.
Mais au sein de la résistance, la confiance ne se gagne pas si facilement, surtout que ça va être difficile pour toi, en raison de ce que tu es.", me dit elle avec un sourire un peu malsain.

Ces propos commençaient à me mettre mal à l'aise. Pourquoi ils ne devraient pas avoir confiance en moi ? Pour ce que je suis ?

Pourtant, je savais bien qu'une grande partie des gens voyaient les renards comme des êtres malsains qui oseront profiter dans le dos des gens et n'hésiteront pas à trahir leur confiance pour assoiffé leur désir de fortune.

Au cours de mon enfance, j'ai traversé des périodes bien plus difficiles et insupportable que ça. Mais cette fois, je ne lâcherai rien, je ne répèterai pas la même erreur que mon père.
Non... je n'abandonnerai pas ma famille, pas tout de suite.

Nous arrivions finalement devant une grande porte en bois. Hélène s'avança et frappa dessus.

-" Entré.", dit une voix forte derrière la porte.

Elle me laissa entré tout seul puis elle ferma la porte derrière moi. J'apercevais un lion en costume assit derrière un bureau.
Il m'invita à m'asseoir, et une fois que je pris place, il me parla :

-" Marcus Wilde ?"

"C'est bien ça."

-" Je m'appelle Frank Lionheart, je suis le leader de la résistance, ravi de vous rencontrer.", me dit il en me serrant la patte.

Pendant une quinzaine de minutes, nous discutâmes de choses à propos de moi, comme d'où je viens, quand est-ce que je suis né, pendant qu'il prenait tout en note. Il avait l'air très sympathique, mais je voyais bien les énormes cernes qui entouraient ses grands yeux, ce qui signalaient sa très grosse fatigue.

Il prit tout d'un coup un air plus sérieux, et me déclara :

-" Très bien, Mark, à partir du moment où vous êtes engagés dans la résistance, vous vous mettez en situation de danger permanent. Hier un de nos agents de liaison s'est fait capturer et à été lâcheusement abattue en public, il connaissais les enjeux de sa mission. Donc je le répète encore une fois, êtes-vous prêt à vous battre et à vous mettre en danger pour la résistance ?".

La mort et le danger ne m'effrayais pas. Je les ai frôlés tellement de fois au cours de mon passé que maintenant j'étais prêt à faire n'importe quoi.

-" Je suis prêt à vous écouter, monsieur.", lui répondis-je en le regardant dans les yeux.

-" Très bien, signé ce contrat à présent.", me dit il en me tendant une feuille et un stylo.

Je pris le stylo et signais le contrat.
Il le rangea dans un tiroir de son bureau et nous nous levâmes puis nous nous serrâmes la patte.

-" Hélène s'occupera de votre formation, bienvenue dans la résistance."

Je le remerciais puis me retournais.
Mon nouveau travail allait enfin pouvoir commencer.

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