chapitre 2

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

— Beaucoup de rumeurs circulent à votre sujet, Mademoiselle Marks, commença Tom, le ton grave. Jusqu'à présent, cela ne me concernait pas. Cependant, maintenant que vous échangez des mots insignifiants pendant mon cours, je me sens directement impliqué dans la situation.


Il se redressa et s'approcha lentement d'Eden. De près, elle était encore plus belle, et c'était frustrant de se dire que Voldemort la veut morte. La jeune fille le regarda, leurs yeux se rencontrant. Comment voulait-il qu'elle se comporte? Elle venait de perdre ses parents, toute sa vie était en ruine, et il s'attendait à ce qu'elle fasse comme si de rien n'était?


— Votre note, bien que meilleure que celle de la plupart des élèves de cette classe, démontre une baisse préoccupante de votre attention, reprit-il. Je vais être obligé de vous assigner une heure de colle supplémentaire, et désormais, vous serez assise plus près de mon bureau. Je ne veux pas que des individus comme Weasley vous déconcentrent de vos objectifs.


— Avec tout le respect que je vous dois, professeur, répliqua-t-elle, je n'ai pas écrit ce mot. Je ne faisais que le lire. Je ne vois pas pourquoi je devrais être réprimandée pour avoir reçu un message que je n'ai pas demandé.


L'une des raisons pour lesquelles Tom trouvait Eden particulièrement attirante était qu'elle n'avait pas peur. Il trouvait ça irrésistible. Le jeune homme sourit, amusé, tout en observant les détails de son visage. Elle était divine, et il la mettrait bien dans son lit avant que son père ne la tue ou lui demande de le faire.


— C'est vrai, et croyez-moi, je compte bien sanctionner Weasley pour cela, dit-il d'une voix encore plus grave. Mais je suppose que vous aviez l'intention de répondre à ce message ? Ou au moins de confirmer ce... rendez-vous.


Eden savait qu'elle ferait mieux de se taire, mais elle n'aimait pas se faire sermonner, et son tempérament impétueux la poussa à maintenir le contact visuel avec le jeune homme. Elle se perdit dans ses yeux si sombres qu'ils semblaient totalement noirs. Têtue comme elle était, elle voulait avoir le dernier mot, et c'est pourquoi elle continua.


— Et comment voulez-vous que je me comporte, professeur? lâcha-t-elle. Mes parents viennent de mourir. Dois-je faire comme si tout allait bien pour plonger tête baissée dans le travail? Je suis la meilleure, et vous le savez très bien.


Pour être la meilleure, elle l'était, et pas seulement en classe. Eden savait comment mener un garçon par le bout du nez. Même si elle détestait agir ainsi, elle ne pouvait pas se résoudre à simplement obéir. Son chemisier, légèrement ouvert, laissait entrevoir une partie de son décolleté tandis qu'elle fixa Tom de ses grands yeux verts et sourit.


— Et ce ne sont que des rumeurs, dit-elle d'une voix rauque. Vous êtes bien placé pour savoir ce que peuvent faire les rumeurs, n'est-ce pas, professeur Riddle?


Sa raison lui criait de se taire, mais Eden ignora cette voix intérieure et se rapprocha de lui. C'était risqué, très risqué, mais elle avait besoin de se sentir puissante, de prouver qu'elle n'était pas un simple objet, pas seulement le fantasme de tous les hommes. Tom l'écouta en silence, impressionné par la ténacité et la noirceur qui émanaient d'elle. Il pouvait l'utiliser et peut-être même la transformer en une arme et convaincre son père de la faire rejoindre leurs rangs.


— Vous avez tendance à vous promener dans les couloirs de Poudlard jusqu'à tard, n'est-ce pas, Tom? demanda-t-elle avec une lueur provocatrice dans les yeux.


Le jeune homme se mordit la lèvre en entendant son prénom prononcé par Eden. Il ne savait pas s'il devait être furieux ou si, paradoxalement, il avait envie de l'entendre le dire à nouveau. Amusé, il se pencha vers elle, ne laissant plus que quelques centimètres entre leurs visages.


— C'est exact, Eden. Et ce que je fais de mes soirées pourrait vous intéresser, si jamais vous désiriez atterrir dans mon lit. Mais je pense que ce n'est pas le cas, murmura-t-il.


Tom se redressa, amusé par ce petit jeu et même s'il ne couchait avec personne, rien ne l'empêchait de lui faire croire pour jauger sa réaction et savoir s'il pouvait en tirer profit. Eden entrouvrit la bouche, certaine qu'il n'était pas autorisé à avoir ce genre de propos mais elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça excitant, ce que Tom compris rapidement.


— Effectivement, dit Eden avec un sourire. Ça ne m'intéresse pas de savoir ce que vous faites. La question, Tom, est plutôt de savoir ce que moi, je fais dans les couloirs le soir.


Elle ne montra rien, mais la curiosité la démangeait. Elle voulait le forcer à révéler avec qui il passait ses nuits, mais elle refusa de lui donner cette satisfaction. Les autres professeurs étaient vieux et elle était certaine que aucun n'était à son goût, et Eden se demanda s'il s'agissait d'une élève. Tom se retint de la plaquer contre le mur et de la faire hurler son prénom, préférant sourire.


— Je ne tarderai pas à le découvrir, Eden, ne t'en fais pas, répondit-il.


La rouquine le dévisagea, ce tutoiement soudain les éloignait encore plus de la limite à ne pas franchir. Voyant l'effet de ses mots sur elle, Tom se redressa, sans quitter son sourire en coin, et désigna le fond de la classe.


— Les livres, dit-il après un moment. Classe-les par ordre alphabétique.


Eden se dirigea vers les étagères, chargées de livres plus ou moins neufs. Elle en attrapa plusieurs qu'elle serra contre elle. L'odeur des ouvrages était forte et l'atmosphère devint oppressante, étouffante, lui donnant l'impression de suffoquer. Non, pas maintenant, pitié. Elle essaya de chasser ses pensées, mais la chaleur sembla s'intensifier. Non, non, non.

Son cœur s'emballa alors qu'elle perçut les craquements et sentit les braises chaudes effleurer son visage. Le feu la consuma. Eden recula brusquement, poussant un petit cri en se heurtant à la poitrine de Tom, qu'elle n'avait pas entendu arriver. Les livres glissèrent de ses bras et tombèrent lourdement sur le sol dans un bruit sourd.


— Un problème? demanda-t-il d'un le regard perçant.


— N-Non, répondit Eden alors que ses jambes menaçaient de céder.


— Très bien, dans ce cas, à genoux, dit le jeune homme d'un ton glacial.


— Pardon?


La jeune fille le fixa, certaine d'avoir mal entendu. Pourtant, Tom se pencha en avant, son visage tout proche du sien. Eden sentit son souffle chaud, légèrement mentholé, caresser son visage. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.


— À genoux, répéta-t-il, tu sais faire, n'est-ce pas? D'après ce que l'on raconte dans les couloirs. Alors, à genoux, Eden. Et ramasse ces livres.


Les joues d'Eden s'enflammèrent. Elle sentit une montée de colère, ses mains tremblèrent, mais elle se retint de l'affronter physiquement. La perspective d'être renvoyée pour avoir frappé un professeur, même si ce professeur venait d'insinué qu'elle se mettait à genoux, était trop effrayante. Elle s'accroupit, ramassa les livres éparpillés, et se releva avec difficulté. Tom lui pris les ouvrages des mains, les posant sur la table derrière lui, avant de désigner la chaise.


— Assieds-toi, ordonna-il avant de planter ses yeux dans les siens. Ne me déçois plus.


Eden s'assit, le cœur battant, l'esprit tourmenté par la humiliation et la colère. Tom l'observa un instant, son regard perçant et froid. Eden senitt la colère exploser en elle. Elle en avait assez. Elle était fatiguée de devoir toujours être parfaite, de devoir sourire constamment comme une automate, de ne jamais avoir droit à l'erreur. Elle se redressa, et Tom l'imita, un petit sourire amusé sur les lèvres.


— Sinon quoi? lâcha-t-elle, vous allez faire comme votre père? Me torturer? Me tuer? Je sais qui vous êtes, Tom. Vous n'êtes pas seulement son fils, vous êtes comme lui.


Tom la dévisagea, la surprise se peignant sur son visage pour la première fois depuis longtemps. Il serra la mâchoire, un muscle tressautant, et ses yeux lancèrent des éclairs.


— Dégage, dit-il d'une voix glaciale.


Tom la regarda s'éloigner, déglutissant avec peine. Il commençait à comprendre pourquoi Mattheo en était tombé amoureux : son tempérament et sa beauté étaient irrésistibles, cependant, Tom était déterminé à accomplir sa mission sans se laisser distraire par Eden. Il devait la manipuler, la transformer en une marionnette dont il tirerait les ficelles. Il s'assit, réfléchissant aux moyens de la séduire et de la placer sous son emprise. 

Eden était intelligente, sa langue était acérée et la noirceur qui l'habitait était palpable mais il percevait aussi une certaine fragilité derrière cette colère dévorante. Tom desserra légèrement sa cravate, serein et confiant en la réussite de sa mission grâce à Mattheo parce qu'ils étaient frères et que si elle avait pu aimer Mattheo bien qu'elle avait oublié, elle pouvait l'aimer, lui aussi et un sourire fleurit sur ses lèvres.


— Ma chère Eden, tu ne sais pas ce qui t'attend avec moi, murmura-t-il. Je t'aurai, que tu le veuilles ou non.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro