Les compagnons n'ont pas à être rivaux.

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À cause d'un mot,
On a failli se faire la guerre.
Avant que les choses ne dégénèrent,
Je t'ai arrêté.

« S'il te plaît...je ne veux sincèrement pas me battre avec toi...»

À cause d'un mot,
Je ne voulais pas fissurer notre amitié.

« Oui, je veux te pousser à bout intellectuellement ».

Tu ne le sais pas, mais pendant que je te parlais ; j'étais déjà à bout mentalement.

La nature du mot que tu m'as dit, sous couvert d'humour,
Je te l'ai déjà répété : elle est dérangeante et irrespectueuse.

L'Etymologie, l'Histoire et l'Idéologie soutiennent que ce terme a été conçu dans la haine, le dégoût, la déshumanisation et la domination.

Parce que la couleur qu'il désigne derrière veut dire qu'elle est « repoussante » et « sale ».

Et c'est la mienne.

Il est donc normal que le mot me blesse. Nous connaissons tous les deux le signifié,
Alors pourquoi il n'y a que le signifiant qui t'importe ?

Comment peux-tu me dire que mes raisons ne sont pas valables ?

Comment peux-tu me dire que ma réaction ne se base que sur des sentiments aveugles ?

Comment peux-tu me dire qu'il est « regrettable » que je n'aille pas plus loin dans ma réflexion ?

Quelle réflexion ? Où veux-tu que j'aille quand les faits historiques et linguistiques sont clairs sur ce sujet ?

« Le terrau de l'amitié n'est-ce pas l'honnêteté ?
- C'est aussi le respect de l'un envers l'autre.
- Et vouloir le meilleur pour l'autre en l'aidant à réfléchir pour mieux accepter certaines choses »

Acceptez des propos déplacés ne m'aidera en rien dans mon existence.

Après cette conversation, j'ai compris beaucoup de choses.

Je sais que tu n'avais aucune mauvaise intention vis-à-vis de moi.
Je te connais.
Tu n'es pas quelqu'un de mauvais,
Mais beaucoup trop maladroit.
Et je trouve à présent, plutôt pervers sur les bords.

Tu es mon ami et je te découvre un peu plus chaque jour sous de nouveaux aspects.

Mais...j'ai cette impression que quelque chose a changé.

Lorsque je t'ai quitté,
Non seulement la laideur du terme resta collée à mon palais, néanmoins, je sentais un trou noir s'ouvrir en moi.

Je me suis endormie pour ne plus prendre conscience de sa présence en moi et quelques heures plus tard à mon réveil, je savais qu'il grandissait encore, car tes paroles finales se bousculaient dans mon cerveau.

Pour être sûre de l'interprétation que j'avais fait de celles-ci, je t'ai envoyé des messages pour obtenir une réponse.
Mais tu n'avais pas donné signe de préoccupation.

Ainsi le lendemain, le trou noir n'arrêtait pas d'aspirer les dernières forces que j'avais...

Pendant l'un de nos cours, nous avons brièvement interagi.

J'étais contente.

« Quand tu parles, j'ai vraiment l'impression d'entendre une bible plein de saints.
- Hein ?
- Tu es trop vertueuse...
- Je ne trouve pas honnêtement. Tout de même, je suis heureuse,
Que tu me laisses t'écouter.
Je devrais t'en remercier.
- J'espère au moins t'avoir fait changé d'avis sur le sujet qu'on a abordé
Ce soir...
Oh ! J'arrive pas à y croire.
Ça fait plus d'une heure, qu'on est au téléphone !
- Ah ah !
Le temps passe toujours trop vite quand on débat ».

Mais ce n'était pas la même joie que la nuit d'avant-hier, lorsqu'on a discuté à comment, les grands fainéants que nous sommes, prévoirait de changer le monde.

Aujourd'hui, deux jours ont courru
Depuis cet évènement.
Et pendant ce temps,
Beaucoup de choses sont venues,
Nourrir le trou noir en moi,
Qui je pense, vient de me dévorer à quatre-vingt dix pour cent.

À la finale, je me rends compte que tu peux te passer de moi.
Que tu n'as guère besoin de moi
Autant que j'ai besoin de toi.
Mais ce n'est pas grave.
Je t'aime tout de même beaucoup. Même s'il est encore trop tôt pour que je te le dise.

Je dois m'isoler.
J'ignore si ce sera un instant ou longtemps, mais cela dépendra...d'énormement de facteurs.

J'espère que durant ce petit exil, je te manquerai. Parce qu'on est ami, n'est-ce pas ?

Je sais qu'on ne s'est pas séparé.

Mais...ça m'a fait mal...

Ça m'a fait mal que tu dises que mes sentiments n'étaient pas des raisons valables, à cause d'un mot blessant que tu m'as dit.

Ça m'a fait mal de ne pas être assez rationnelle à tes yeux.

Ça m'a fait mal que ma remarque t'est gêné alors que je t'avais prévenu plusieurs fois.

Ça m'a fait mal de constater qu'au niveau de ce que je ressens, tu ne pourras peut-être jamais me comprendre.

Ça m'a fait mal d'admettre que tu es quelqu'un à qui je ne puis me permettre de dire un « je t'aime beaucoup ».

Mes sentiments ne t'atteindront jamais.
Tu chercheras toujours à poser de la logique sur les actions de l'être paradoxal que je suis.
Tu ne mérites aucune douceur de ma part !
C'est bien pour cela que ces mots, je ne te les dirais jamais.

Je me tairais à ce sujet.

« Je t'apprécie beaucoup » sera la seule tendresse que je me tolèrerai à ton égard.

Je ne m'excuserai pas d'être trop émotive.

Je ne m'excuserai pas d'être en proie à un profond mal.

Je ne m'excuserai pas de parler avec mon cœur.

Je ne m'excuserai pas...d'être morte ici.

Je suis consciente que tu veux mon bien,
Et que tu es quelqu'un à qui j'aime écrire.

Et j'ai enfin,
Acceptez cette réalité entre nous :

On ne pourra pas toujours se comprendre à la perfection.

Bien entendu, toi et moi sommes des nuances. Ni le tout Blanc, ni la toute Noire.
Nous ne sommes pas des êtres pensants binaires.
Et c'est ce que j'aime chez nous :

Qu'on arrive à se compléter, bien qu'on soit pleins pour l'un comme pour l'autre.

Tu es rationnel.
Je suis émotionnelle.

Tu veux m'aider à me dépasser intellectuellement.
Et moi, je veux...
Et moi...je veux...

...Et moi, j'aimerai t'apprendre à voir le monde autrement.
J'aimerai que tu acceptes l'imaginaire, non plus comme une illusion tragique...mais comme un moyen qui te permette d'envisager plus agréablement la façon dont tu pourrais transformer ta réalité.

Et que tu acceptes de verser un peu de sucre dans la tasse à café.

Nous avons chacun un rôle dans cette relation qui nous correspond bien :

Tu es la Raison qui cherche à me protéger des émotions, moi qui suis le Cœur, je veux que tu sentes « aimé » à ta juste valeur à mes côtés.

La logique ne dominera jamais l'essence des relations humaines qui ne sont autre que les sentiments.

Et ce ne sont pas les sentiments qui nous aideront à résoudre les problèmes de
mathématique.

Depuis toujours, on nous oppose en disant qu'il est préférable de prêter attention à l'un plus qu'à l'autre, alors qu'en vérité...on cherche juste à s'entraider en s'écoutant mutuellement. Et on décide ensemble, après de longues discussions intérieures, de ce qui nous arrange le plus. Il n'y a jamais eu entre nous une voyante rivalité,
Si ce n'est qu'une aveuglante affinité.

Hé.

Tu te rappelles de cette nuit, quand tu m'as dit qu'en amitié, pour toi le but était de réussir à monopoliser l'esprit de l'autre, n'est-ce pas ?

« Euh...c'est peut-être plus plausible en amour mais...en amitié, je crois pas...»

Même si je t'ai répondu ça, tu n'avais pas totalement tort. Parce qu'à notre première véritable intéraction, tu avais déjà laissé une trace de ton passage dans mon esprit.

La richesse de notre première conversation est un trésor que je prends plaisir à garder précieusement dans ma tête.
Oui, j'ai déjà pensé à toi,
En dehors de notre compagnie mutuelle.
Pas tout le temps,
Mais souvent.

Je doute que tu penses à moi,
Nonobstant, si c'était le cas,
J'en serai flattée.

Je vais un temps m'éloigner de toi.
Et je te retrouverai quand j'irai mieux,
Mais n'hésite pas à venir vers moi,
Je ne te repousserai pas. Même si je vais mal. Ta présence m'aidera sûrement à ralentir un peu,

La croissance du trou noir. Voire le réduire complètement à néant.

Hé.

Tu m'attendras, n'est-ce pas ?
Tu ne m'en voudras pas, n'est-ce pas ?
Tu t'en « branles » un peu, comme tu dirais ?
Tu ne te lasseras pas de moi ?

Tu viendras à l'heure aux cours sans que je ne vienne te prendre par le col ?

J'espère sincèrement qu'après cette pause,

Je deviendrai peut-être plus solide pour te faire la guerre.

Je serai peut-être moins blessée pour parler plus rhétoriquement et moins passionnément avec toi.

Je serai peut-être plus gaie dans mon ton.

Une chose est sûre : je serai encore un fantôme.

Mais tu t'en fiches, n'est-ce pas ?

Après, tout j'ai besoin d'être en forme, pourtant encore plus prendre plaisir à t'embêter prochainement.

Hé.

Ce genre de désaccords nous arrivera tantôt parce que tu seras gauche, tantôt parce que je serai droite. Cependant...n'est-ce pas ce qui rend plus forte et amusante notre dualité d'humain ?

Enseigne-moi ta philosophie et je te partagerai le savoir sur ma philanthropie.

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