[10] Coup de fatigue

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- Hein? Tu veux me parler?

J'hoche la tête positivement.

- D'accord, de quoi?

- Euh, c'est à propos de l'autre jour, je marmonne en cherchant quelque chose à regarder autre que lui. C'est...difficile à expliquer, en fait. J'ai beau y réfléchir, je ne sais pas comment...le voir.

- Prend-le comme tu veux, moi je veux juste t'aider à aller mieux.

Mon regard se pose enfin sur lui.

- Bin, justement, je ne me sens pas mal du tout.

Il lève le bras et pointe mon coeur.

- Au fond, est-ce que tu vas vraiment bien?

Je comprend sa question, mais je n'arrive pas à répondre. Non, je ne suis pas étonné qu'il me demande ça, mais plus que je ne ne sais pas comment répondre sans la réponse.

- Je...n'en suis pas certaine..., je réponds en baissant le yeux.

- Et que ressent-tu?

- De la confusion, je constate.

- D'où crois-tu qu'elle viens? poursuit-t-il.

- De toi, parce que tu arrêtes pas de me poser des questions bizarres.

Il lâche un petit rire.

- Pardon, s'excuse-t-il d'un sourire. J'essaie juste de mieux te comprendre.

- Tu crois y arriver?

- Pas du tout, avoue-t-il.

- Alors tu devrais changer de méthode, je conseille.

- Hey, c'est moi ou vous avez l'air de bien vous entendre? constate Midoriya en s'incrustant dans la conversation.

- Je pense que tu te fais des idées, je commence.

- Enfin, bon, tu lui parlais quand même, ajoute Tomoharu.

Je lui jette un regard en coin.

- Je vais me chercher un truc à bouffer, je fais remarquer en partant.

...

Mais bordel!! Shoto n'arrête pas de me lancer des regards depuis ce midi, même en combattant, il se permet de regarder ailleurs.

- Arrête de me fixer! je m'énerve comme un gamine, rouge de honte.

Pour seule réponse, son visage inexpressif.

« Ah bin merci, je pense sarcastiquement. »

Lors de ce cours en après-midi, nous devons organiser des équipes de cinq et exécuter une simulation de prise d'otages. Moi, je suis en équipe avec Kyoka, Kirishima, Rikido, Fumikage et Tsuyu. Il y aura deux otages, deux héros et deux vilains, dont un qui sera le prof. Pour le moment, c'est le groupe de Shoto qui est en train de faire l'exercice en pleine ville. Voilà pourquoi, même pendant qu'il combat, il se donne le droit de me jeter des regards qui ont le don de m'énerver.

Contre toutes attentes, il arrive à distraire le prof et à libérer les otages dans un coup de vent. Shoto reviens avec son partenaire héros, les otages et les vilains.

- C'est à notre tour, fait remarquer Kirishima. Prêts?

- Oui, déclare Tsuyu avec ses habituels gros yeux.

J'allais y aller, en même temps que mon groupe, mais je me fais interrompre.

- Attend, Sasu, commence Shoto sans sourire. Fais attention.

Étrange avertissement.

- Bonne chance! m'encourage Tomoharu en me rammenant à la réalité.

...

- Au secours!! fait Tsuyu derrière Rikido et All might, les deux vilains.

- On est obligé de faire semblant? je demande sans motivation, dos à la fille grenouille.

- Joue le jeu, propose Tsuyu. Au moins pour Kirishima qui a l'air d'y croire.

Oh bon sang... Pourquoi je suis otage!? En plus, je suis attaché avec Tsuyu. La corde est hyper serré, ça fait mal.

Je ne peux rien faire sauf regarder et attendre qu'un des deux héros puisse enfin nous secourir. Enfin, ils devront d'abord passer All might et Rikido.

C'est long, ils trainent trop en longueur.

Je soupire et lève la tête.

- Euh, Tsuyu, je chuchote inquiète. Relève la tête.

- Le bâtiment va s'écrouler sur nous. Est-ce que l'on devrait prévenir du danger ou...!?

Elle s'arrête dans sa question et je remarque bien vite pourquoi, un petit débris tombe juste à côté de nous.

- Oh hé! je m'exclame vers les autres.

- Ferme-la, otage! me préviens All might dans son rôle de vilain, dos à nous.

- Bordel, je ne vais pas...!

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'un énorme fragment de pierre se met à tomber vers nous.

Nous n'avons pas le temps d'attendre que quelqu'un réagisse, d'ici là Tsuyu et moi seront déjà enseveli par les débris.

Je commence à geler le sol et créé une barrière pour bloquer le débris. Merde, je suis trop fatigué pour empêcher la chute du bâtiment.

- Ça ne tiendra pas! je fais remarquer. Le bâtiment va tomber, Tsuyu!

- D'accord! comprend-t-elle.

Elle réagit automatiquement, étire sa langue et détruit la corde qui nous attachait puis m'attrape par la taille et saute pour s'éloigner alors que le bâtiment menace de tomber. Je le vois se heurter à mon mur de glace alors que All might saisi Rikido, Fumikage et Kirishima pour s'éloigner dans un bond. Le bâtiment fissure peu à peu ma glace et elle se fracasse sous le poids alors que Tsuyu me pose enfin sur le toit d'un bâtiment.

Les fondations du bâtiment étaient probablement déjà dans un mauvais état avant que la simulation de prise d'otages commence.

Je reprend mon souffle en me calmant.

- Je déteste les immeubles, je marmonne entre deux souffles.

- Rien de cassé!? demande directement All might en se posant sur le même toit que Tsuyu et moi.

- Oui, je répond, j'ai juste...mal au coeur.

Je commence à trembler un peu et essaie de rattraper mon rythme.

- Est-ce que ça va? me demande Tsuyu en m'observant.

- Je fais...une crise de panique, je déclare en serrant mon chandail.

J'étouffe. Et j'ai mal. J'ai la gorge noué et je n'entends plus très bien ce qui m'entoure. Je vois flou et me contente d'essayer de garder mon calme.

J'ai l'impression de suffoquer, de mourir, pendant plusieurs minutes.

Ça dure une éternité, j'ai mal comme si je mourrais de l'intérieur alors que la sensation s'accroche. J'entend des voix autour de moi, mais ne comprend rien. Puis, je reprend subitement mon souffle et je semble revenir peu à peu à un état stable.

- Ça fait six minutes, on ne devrait pas faire quelque chose? demande Momo.

- Par exemple l'emmener voir Recovery girl, ajoute Denki.

- Je me sens mieux, je les interromps. Je pense que ce n'est qu'un état de panique, pas une crise... Ça passera vite.

- Qu'est-ce qui aurai bien pu provoqué un état de panique? envois Midoriya.

- L'incident de l'immeuble? propose Ochaco.

- Je pensais que ça m'était passé, désolée de vous avoir inquiété.

- Ça n'était pas arriver depuis le primaire, fait remarquer Tomoharu. Ce n'est pas normal, tu redeviens instable ou quoi?

- Non, ce n'est pas ça, je le contredit. Je suis fatigué, je n'ai pas dormis depuis trois jours à cause de l'étude. J'ai assossié un souvenir avec cet immeuble simplement parce que j'avais les yeux qui ferme. 

- Attend!? Trois jours!!? s'étonne-t-il. C'est pour ça que Chiyuki s'inquiétait!? Faut que tu dorme!

- Non, j'en ai pas besoin, je lui assure.

- Tu as bu combien de cafés? me demande-t-il en narquant un sourcil.

- Cinq, je crois, ou bien six, je marmonne en me frottant l'oeil. Peut-être sept dans le pire des cas.

- Tu n'arrive même plus à réfléchir, comprend Midoriya, faut sérieusement que tu aille dormir.

- Qui sont les prochains? je demande en l'ignorant.

- Ils ont déjà commencé, constate Tsuyu. Mais tu devrais vraiment aller te reposer. Un état de panique pourrais se reproduire.

- Si tu es trop fatigué pour marcher, je peux t'emmener à l'infirmerie sur mon dos, fais remarquer Shoto d'un air blasé. Moi ou n'importe qui, tant que ce n'est pas Minoru.

- Qu'est-ce que ça insinu!? s'énerve le garçon raisin.

- Exactement ce que ça veut dire, ajoute Kyoka. Tout le monde sais que tu n'es qu'un pervers. 

- Ce n'est pas vrai, je sais me montrer galant, réplique Minoru.

- Ça change rien, je préfèrerais plus Bakugo ou Denki que toi, je marmonne.

- Le coup de vent, rigole Eijiro. Mon pauvre, elle t'a bien tuer là. En plus de préférer l'autre colérique, elle choisirais l'autre pervers d'abbord.

Je ferme les yeux un instant et finit par les rouvrir en remarquant que j'allais tomber endormis sur place.

- Bon, j't'y emmène, ordonne Shoto en me tournant le dos puis en se penchant.

Je suis tellement fatigué que je ne me rend pas compte des gestes que je fais, et en un instant, Shoto s'est déjà mit en chemin vers l'infirmerie.

- Prévenez All might que Sasu avait besoin de repos, commence le bicolore.

...

Quand est-ce que j'ai arrêté de penser? Ah oui, sur le dos de Shoto, c'est là que je me suis endormie.

J'ai froid...ce n'est pas commun.

Je serre la couverture qui était posé sur mon épaule et me redresse en me frottant les yeux.

Je regarde la pièce.

- Hein? je marmonne fatigué. Je ne suis pas...à l'infirmerie.

Je tourne la tête lorsque j'entend du bruit à ma gauche. Je vois Shoto arrivé, une serviette de bain sur les cheveux en train de les faire sécher. 

- Tu es enfin réveillé, constate-t-il. Tu as dormis cinq heures.

- Ok, je commence préoccupé par autre chose. Tu m'explique pourquoi tu as pris une douche chez moi.

- J'ai demandé à Hiashi de rester, il n'a pas dit non étant donné qu'il est repartit pour son agence et que ta cousine n'est pas là pour te tenir compagnie.

- Tu aurais pu t'abstenir, je marmonne bougonneuse. Bon, maintenant, tu m'explique pourquoi la porte de mon garde-robe est recouverte de glace.

- Euh, ça c'est quand j'ai essayé de trouver une couverture. Ça a mal tourné et tout est presque tombé. J'ai eu le temps de refermer la porte avant que ça finisse en désordre. Pour que ça tienne, je l'ai gelé.

- Tu peux la dégeler? je demande en me levant.

- Pour quoi faire?

- Je peux pas prendre mes affaires, je réplique. Moi aussi j'ai besoin d'une douche.

...

- Tu es correcte? me demande-t-il une fois que je suis sortit de la salle de bain.

- Ouais, je répond.

- Bon, je vais dormir où? interromps-t-il d'un coup.

- Parce que tu vas rester toute la nuit? je m'étonne.

- J'veux pas voir mon enfoiré de père, déclare-t-il simplement.

- Tu le déteste tant que ça? je demande en posant ma serviette sur une chaise pour la faire sécher.

Il ne répond pas, il sais que je connais déjà toute l'histoire.

- Alors les examens? demande-t-il en changeant de sujet alors que je prend ma brosse à cheveux et part m'asseoir près de la table basse. Tu es si inquiète que tu ne dors plus.

- Non, je ne fais qu'étudier intensément. En plus de mon étude en dehors des cours de l'école, je me concentre sur mon étude normal. J'en ai un peu oublié de dormir.

Je tire sur un cahier qui était ouvert sur ma table et me met à lire en même temps de démêler mes cheveux. Je ne tourne pas la tête lorsque je constate Shoto qui s'agite, puis il arrive près de moi, prend mon cahier et le ferme. Durant toute la manoeuvre, j'ai regardé mon cahier pour finir par fixer Shoto pour comprendre.

- Pas d'étude ce soir, commence-t-il. Tu as besoin de dormir.

Je grogne légèrement en soutenant son regard.

- Laisse-moi au moins réviser mon cahier de note, j'ai besoin de faire un survol du principal, après j'irais dormir.

- C'est si important? demande-t-il.

- J'ai pris des notes importantes sur mon Alter, je veux revoir si ça a du sens, sinon je n'arrivera pas à fermer l'oeil.

Il se résigne et me tend mon cahier. Je m'écarte un peu et le pose sur ma table basse avant de me remettre à lire mon cahier.

- Je suis curieux, je peux lire aussi? tente-t-il.

- Et que tu découvre tous mes points faibles, non merci, je passe mon tour, je remarque en posant mon bras gauche entre lui et mon cahier.

- Je vais chercher un lit dans ce cas.

- Dans l'armoire dans le corridor, il y a un petit matelas, une couverture et un oreiller, j'affirme toujours plongé sur mon cahier avec mon crayon à mine qui retrace sur certaines informations. Tu dors dans le salon.

Il quitte la pièce et je ne me préoccupe pas des bruits.

« La fatigue affecte mon Alter considérablement. » je lis en bas de page.

- La page suivante est sur l'efficacité de ces conditions, je marmonne en mordillant le bout du crayon. C'est correct, j'ai fait le tour.

Je me lève et m'approche du coin de ma chambre où est posé mon matelas. Je commence à le défaire et m'installe dedans après être allé éteindre la lumière.

Au bout d'un moment de silence, j'entends quelqu'un s'approcher de ma chambre.

- Bonne nuit, fait remarquer Shoto.

- Bonne nuit, je rajoute en fixant le mur.

Il repart sans rien dire.

...

J'arrive pas à m'endormir... Je change beaucoup de positions, replace ma couverture sur mes pieds, ferme les yeux puis les rouvre en me résignant. Ça ne le fera pas, je ne m'endormirais pas si facilement.

Je feint de dormir lorsque du bruit se fait entendre dans le couloir.

- Sasu, j'entends d'une voix endormie, je n'arrive pas à dormir.

Je le vois s'accoter sur le bord de la porte de la pièce alors que je me redresse.

- Est-ce que ça t'arrive souvent de ne pas dormir chez toi? je demande tout simplement. Moi, par exemple, je n'arrive pas à dormir la porte de ma chambre ouverte, ça peut te faire un effet dans ce genre.

- On dirait que tu as volontairement laissé ta porte de chambre ouverte, remarque-t-il en observant la porte coulissante. Pourquoi?

- Si je dors pas profondément, j'ai moins de chance de faire des cauchemars. Mais je pense que je n'arrive pas tout cours à m'endormir.

- Pourquoi tu essaie de mal dormir?

- J'ai déjà faillit tuer ma cousine en faisant une crise de glace. De toute façon, j'ai toujours le sommeil agité.

- C'est quoi "une crise de glace"? continue le garçon en se redressant.

- C'est quand je relâche mon Alter. Plutôt que j'arrête de le contrôler pour être exacte.

- J'ai jamais eu de problème à contrôler mon côté droit.

- Au premier abord, on peut sembler avoir le même Alter, mais ils ne fonctionnent pas de la même manière. Le tien marche comme une jauge de magie dans un jeu vidéo, et ta propre résistance au froid diminue au fil que tu l'utilise. Le mien a un tout autre fonctionnement, voilà pourquoi je fais des "crises de glace".

- Tu ne vas certainement pas me dire comment il marche, n'est-ce pas?

- Et perdre mon seul avantage? je sourit. Sûrement pas, tu as raison.

- On peut déjà en déduire que tu résiste mieux au froid que moi, commence-t-il.

- Tu n'as pas tord, tu es capable de durer dans un environnement froid presque 86% moins bien que moi si tu n'utilise pas tes flammes, et le chiffre augmente plus tu utilises ton Alter.

- Puis, tu peux modeler la forme de ta glace. Par exemple, en faire de la neige.

- Exact.

- Mais un Alter reste une compétence physique, il a forcément un point faible, ajoute Shoto en avançant. Si ton point faible n'est pas le même que le mien, pourquoi est-ce que tu travailles autant ton corps à corps?

- Oh ça, c'est sans rapport, je m'étonne qu'il se lance sur le sujet. C'est une histoire de famille sans rapport, les enfants des chefs de clans ont toujours été contraint de savoir se battre.

- Des chefs de clans? répète-t-il curieux.

- Oups, ça m'a échappé, je constate surprise.

- Je suis curieux, tu m'explique? affirme-t-il en s'assisant en indien près de mon lit.

- Si tu insiste, il faut savoir que mes grands-parents maternelles n'ont jamais eu de fils, donc ma mère est devenue chef du clan Nitsuki. Étant plus haut dans la hiérarchie que mon père, j'ai repris son nom, malgré que mon père, plus vieux que Hiashi, était le chef du clan Hiryuka.

- En gros, tu es supposé devenir la chef de famille de ces deux clans? en conclue-t-il.

- Hiashi est devenu le chef du clan Hiryuka, j'étais trop jeune. Mais pour le moment, c'est Hanayo qui gère le clan Nitsuki. Donc, je n'ai pas à m'inquiéter pour ça.

- Et..., il hésite, tu étais la première de tes frères et soeurs?

- Non, la troisième, je marmonne en évitant son regard et en passant une main dans mes cheveux.

- Tu peux arrêter de faire ça, me demande-t-il d'un coup.

- De faire quoi? je demande déconcerté en le regardant de nouveau.

- De passer ta main dans tes cheveux, ça fait quatre fois que tu le fait.

- Qu'est-ce que ça peut bien te faire que je passe ma main dans mes cheveux? C'est un tic, je le contrôle pas nécessairement.

- Ça m'énerve, réponds-t-il en évitant mon regard.

Même si il fait nuit, avec le peu de lumière que fournit la lune par la fenêtre, j'arrive à voir ses joues rouges.

- Attend, tu as de la fièvre? je demande inquiète en étirant ma main pour la poser sur son front. Non, pourquoi tu es rouge dans ce cas?

Il écarte ma main brusquement puis change de positions assise pour parler.

- C'est rien, je suis juste...

Il s'arrête dans sa phrase.

- Ça n'a aucune importance, conclut-il.

Je lâche un soupire d'énervement puis le regarde un instant.

- Pourquoi tu reste dans ma chambre? je demande d'un coup. Tu n'arrive pas plus à dormir ici que dans le salon.

Il ne répond pas. Ou pas dans l'immédiat alors qu'un silence se concentre dans la pièce.

- Je peux dormir ici? demande-t-il au bout d'un moment.

- Ça veut dire quoi!? je m'étonne.

- Je veux dormir avec toi, reprend-t-il.

Ça a le mérite d'être direct. Je suis surprise, je sens mes joues chauffé, mon coeur qui s'emballe et je ne sais pas comment réagir.

- Je parie que tu n'as plus dormis avec quelqu'un dans la même pièce que toi depuis leurs morts, d'où une des raisons pourquoi tu risque de dire non, marmonne-t-il.

- D'ac-d'ac-d'accord, je béguais. Mais tu reste... loin.

Il me regarde surpris de ma réponse puis un petit sourire de gamin se tisse sur ses lèvres. Il se lève et cours aller chercher son matelas. Il reviens et installe son lit près de ma table basse.

Il est content...!?

Il part ensuite fermer la porte de ma chambre et s'installer dans son lit.

- Euh, tu as pas peur de mes crises de glace? je m'étonne.

- J'ai confiance, je n'ai aucune raison d'avoir peur de toi, fait-il en se couchant. Bonne nuit, Sasu.

Je comprend rien! Pourquoi il veut dormir ici? Qu'est-ce qu'il veut à la fin!?

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