[11] Début du camp d'été

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- Sasu! Debout! s'emporte Shoto au dessus de moi. On va arriver en retard à l'école!

Je réagi aussitôt et me lève brusquement pour ouvrir mon garde-robe à la voler et saisir mon uniforme d'école.

- Pas le temps de passer chez moi chercher un autre uniforme, remarque-t-il en saisissant celui d'hier qui était plié dans un coin.

Il retire son chandail d'un coup, sans se soucier de moi.

- Tu vas tout suite dans la salle de bain! je m'énerve. On se change pas avec une fille dans la même pièce.

- Oh pardon, s'excuse-t-il en mettant sa chemise d'un coup.

Il sors de la pièce et je le perd de vue. Je soupire enfin et retire mon t-short.

...

- J'ai pas eu le temps de déjeuner, je marmonne assise à ma place en classe. Tout ça parce que quelqu'un a oublié de nous reveiller à temps.

Je n'ai pas de réveille matim, ni d'alarme programmés dans mon téléphone, ça ne me sert à rien habituellement.

Shoto feint l'innocent.

- Achète-toi un cadran, me conseille Tomoharu.

- Je n'en ai pas besoin, j'ai le sommeil léger et je me réveille toute seule à la bonne heure. Mais cette nuit, j'ai bien dormis, ça m'étonne même.

- Curieux, quelques choses de différent, propose Tomoharu.

La porte de ma chambre.

- Retournez à vos places, commence monsieur Aizawa. Avant que le cours de commence, je vais vous expliquer un truc important. Dormir, c'est essentiel, reposez-vous avant les exams.

- Ça, ça s'adresse à moi, je marmonne en m'étalant dans mes bras croisés sur mon bureau.

- Après les cours, Sasu et Shoto, vous viendrez chercher vos devoirs que vous n'avez pas reçu.

- Je me disais aussi, je poursuit.

- Bon sinon, qu'est-ce qu'il y a d'autres? se questionne lui-même le prof. C'est tout, je laisse Hanayo et son beau frère faire le cours, moi je vais dormir.

Il sort son sleeping bags jaune et part se coucher dans un coin de la pièce. Ma tante entre dans la pièce et je vois étrangement qu'elle est accompagné de mon oncle.

- Super, je marmonne mécontente et sarcastiquement.

- Salut Sasu! lance ma tante à travers la salle de classe entière. Regarde, j'ai enfin réussi à amener Hiashi à l'école!

- Bravo pour toi, maintenant vous comptez faire quoi? je commence.

- Sasu, commence déjà par te redresser, on verra après, interromps Hiashi d'un ton sévère.

- Alors que tu sais que je n'ai pas beaucoup dormie cette semaine, c'est inhumain, je fait remarquer en me relevant.

- Tu ne dors pratiquement jamais, fait-il remarquer. Ce n'est pas trois jours sans sommeil qui t'arrête. Et je te rappelle que tu as bien récupéré cette nuit.

- Comment tu sais ça, tu étais retourné à ton agence en urgence?

- J'en ai déduis en te voyant coucher...!

Je le coupe.

- Ok, j'ai compris, tu es venue voir dans ma chambre.

- J'ai entendu ronfler, fait-il remarquer. Ça m'a surpris de...!

- Ok, ok, ferme-la, je ronchonne. Si tu sors un seul commentaire sur ça, je part direct. Et en plus, c'est de ta faute, t'avais qu'à ne pas accepter.

- Ah ouais, tu n'as pas tort, avoue-t-il. Enfin bon, le cours d'aujourd'hui sera plus une mise en contexte de vos Alters. On sort dehors, alors mettez-vous en survet.

Après s'être changé, on s'est retrouvé sur le terrain de sport dehors alors qu'une autre classe faisait des échauffements plus loin.

- À tour de rôles, vous devrez traversé à deux un parcours accidenté et maximiser l'utilisation de vos Alters. Nous avons déjà formé les binômes, mais si vous avez des suggestions.

- Oui moi, lève la main Tenya. Je pense que Sasukara devrait faire équipe avec Nagako ou Todoroki.

- Non, elle, je lui réserve autre chose, fait remarquer Hiashi. Techniquement, je ne suis pas prof, donc j'ai le droit de valoriser un élève plus qu'un autre.

- Quoi encore? je marmonne. Pourquoi ce genre de galère me finit toujours dessus?

- Tu sais ce qui arrive à ton Alter si tu dors bien, ajoute mon oncle. Je préfère surveiller moi-même la situation.

Je soupire et ne réplique rien. Qu'est-ce que je peux dire contre la vérité?

Ma tante annonce les équipes, et c'est sans surprise qu'elle déclare que je ferais le parcours avec mon oncle.

Puis, ça commence.

Je regarde les autres en attendant mon tour. Tsuyu et Denki, je n'avais jamais pensé qu'ils pouvaient faire une bonne équipe.

Ni Rikido et Yuga. Ou encore Momo et Bakugo. Ou Ochaco et Toru. Passe encore Eijiro et Midoriya, mais mettre Tomoharu et Shoto dans la même équipe, ça me ferais presque rire. Ça prouve que Hanayo et Hiashi tente de combiner des équipes improbables, sans être avantagé ou désavantagé.

- Sasu, après eux, c'est ton tour, remarque Tomoharu en regardant Mezo et Kyoka. Tu sais que Hiashi ne va pas t'aider à terminer le parcours, mais t'en empêcher justement?

- Oui, mais il ne se donnera jamais à fond pour ce genre de chose. Il veut juste que je ne fasse pas de bêtises.

Les deux élèves terminent rapidement le parcours alors que Hiashi s'approche du point de départ. J'y vais à mon tour et me prépare à courir. Plutôt à fuir.

Ma tante donne le signal de départ et aussitôt, je m'écarte sur la droite en prenant appuis sur le sol pour éviter un coup de Hiashi. Je frêne dans mon élan avec mon pied et m'écarte de nouveau en tournant avec comme pivot ma main au sol lorsqu'un autre coup arrive vers moi. Je fais un 360° et essaie un croche-pied. Il saute par dessus et je me redresse, prête à m'élancer sur le côté. Mais au lieu, lorsqu'il fonce vers moi, je me donne un élan dans les jambes et passe par dessus de lui pour enchaîner avec un coup dans le dos. Mais il se retourne tout d'un coup et saisi mon poignet. Je retombe lourdement au sol et me cogne durement le pied alors qu'il tourne mon bras totalement à contre-sens. Je tombe à genoux en lâchant un cri que je m'empresse d'étouffer.

- Baisse pas ta garde! me fait-il remarquer.

Je réplique par une vague de glace que je sort pour le faire reculer.

Je suis repoussé par le souffle que mon geste a impliqué et roule à terre près d'une dizaine de mètres plus loin. Je me redresse difficilement, sonné par l'impact, et fixe droit devant moi.

- Ma...glace? je marmonne. Qu'est-ce...!?

Je détaille l'iceberg qui s'est formé au ras-le-sol et immobilise mon oncle à l'intérieur. Il a les yeux clos, les bras enfermé dans un bloc de glace, et la tête penché vers l'avant. 

- Tomoharu! interpelle Hanayo aussitôt.

- Compris! s'exclame le concerné en se ruant vers la glace.

Puis, sans que l'on le lui dise, Shoto arrive en renfort pour dégeler Hiashi au plus vite.

Je me redresse, encore sous le choc.

- Hiashi? Je-j'ai fait ça, je commence à trembler, sans efforts...!?

Je m'avance en courrant et vérifie immédiatement le pouls en posant deux doigts dans la jonction du cou. Je sens un battement et saisi le bâton à ma cuisse et l'allonge d'un coup. Je commence à frapper la glace de toute mes forces, à chercher les failles et à fracasser les fragments.

- Sasu, écarte-toi! m'ordonne Shoto alors que je recule surprise en tenant mon bâton.

Il active ses flammes de son côté gauche et concentre intensément ses attaques autour de l'iceberg qui retenait Hiashi et finit par le sortir, laissant le reste de la glace au milieu du terrain. Tomoharu le rattrape lorsqu'il retombe, inconscient.

Je tremble en serrant de plus en plus le bâton. J'ai peur d'avoir perdu mon oncle alors que je l'entends tout à coup tousser sur l'épaule de Tomoharu. Il se redresse et tousse encore plus.

- Hiashi, tu vas bien!? je demande en m'agenouillant à côté de lui.

- Oui..., marmonne-t-il. Tu m'as juste surpris. Je n'avais plus vu ce genre d'attaque depuis Hemiro, ça m'a énormément déstabilisé.

- Pardon, je m'excuse en serrant mes pantalons. Je ne pensais pas que ça exploserais ainsi...

- T'excuse pas, tu n'es juste pas habitué à dormir autant, me pardonne-t-il en posant une main sur ma tête baissée. Moi, ça m'a réconforté de te voir utiliser ton Alter aussi fort. J'ai l'impression qu'ils sont encore là.

- J'ai faillit te tuer et toi tu sourit! je constate en lâchant des larmes tout en reniflant du nez.

Ma glace aurait pu prendre une forme mortelle, comme un glaçon pointu ou en le faisant tomber en hypothermie en un instant.

- Parce que je ne t'en veux pas, il ne faut pas t'en vouloir. Je sais que tu tiens à nous, mais tu n'as pas à culpabiliser si facilement.

Je baisse la tête et regarde mon bâton que je tiens encore.

- Sous la peur de perdre quelqu'un, tu as essayé de détruire la glace, constate-t-il en regardant le bâton. Je sais à quel point tu déteste utiliser le Jō-jutsu. Ça me touche que tu tienne à ta famille comme ça.

Il m'incite à me lever en même temps que lui, même si j'essaie de rester assise à me lamenter, et il y parviens plus facilement que ce que je ne l'aurais cru.

- Pleure pas, Sasu, Hiashi ne mourra pour si peu, ajoute Tomoharu en arrivant près de nous. Et après, promet-moi d'apprendre à ne plus faire ça avec ton Alter.

- D'accord, j'essayerais, je marmonne entre deux reniflements de nez.

- Sasu, si tu nous avais sortit ça au tournoi, même Bakugo aurai eu de la misère à se sortir de là! m'encourage Midoriya.

- C'est trop cool, c'est pire que Todoroki! constate Sero. J'en sais quelque chose.

- C'est pas grave, se moque Denki voulant faire allusion à la réaction du public lorsqu'il a perdu au tournoi.

- Oh non, pas ça! Je croyais que ça m'avais lâché! s'emporte le garçon aux ruban adhésif.

Je lâche un petit rire.

- Vous ne trouvez pas ça exagéré? je demande en essuyant les dernières larmes qui séchaient sur mes joues.

- Mais non, c'est comme avec Shoto, maintenant tu dois avoir épuisé tes ressources, affirme insouciante Ochaco.

- On a peut-être des Alters de glace, commence Shoto, mais ils ne fonctionnent vraiment pas de la même manière. Elle n'est pas affecté par l'utilisation de son Alter, on contraire, c'est son Alter qui est affecté par son état.

- Tu as vite compris, je sourit. Ça servait à rien de cacher mon cahier de note.

- Bon, assez de bavardage, interromps Hiashi en reprenant son air sévère. Le cours n'est pas terminé alors au prochain binôme de passer.

Match-nul? J'ai fait un match-nul contre Hiashi, non, je ne le vois pas comme ça. Plutôt comme un combat reporté à une autre fois.

Il reprend le cours aussi normalement, comme si de rien était alors qu'il viens de passer une minute congelé dans la glace. Il est évident qu'il est habitué à ce genre de mésaventure, probablement encore mon père. Ou juste mes crises de glace nocturne.

...

Les examens de fin de trimestres se sont passés beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais. Même si j'ai galéré à mettre les menottes sur les poignets de ma tante à l'examen pratique. Enfin, c'est normal, j'étais désavantagés depuis l'instant où elle m'a volé la moitié de mon énergie. La densité de ma glace avait chuté avec l'arrivée d'une fatigue inouï. Et en plus, j'étais persuadé que Tomoharu et moi étions si synchro qu'il aurait été capable de comprendre ce que j'allais faire, alors que ce n'était pas du tout le cas.

Il n'arrive plus à deviner comme avant mes réactions, j'ai changé. Pas dans un mauvais sens, juste qu'il n'arrive plus à me comprendre en tant qu'ami d'enfance. Mais ça ne nous a pas frêné et nous avons tout simplement recommencé à nous communiquer à voix haute.

Je me suis tout de même pris une légère raclée en essayant de mettre les menottes à ma tante par contre.

Ce sera bientôt le camp d'été, qui est obligatoire. Donc là, je m'entraîne avec Shoto qui s'est encore incrusté chez moi sans permission. Et je ne sais même pas pourquoi, il m'a encore sortit un "je ne veux pas voir mon père", comme à chaque fois qu'il viens. C'en est presque désespérant, un peu plus et il viens tous les jours. Il me paraît évident qu'il n'y a pas que son père sous cette histoire.

- Nous devrions faire une pause, intercepte-t-il en se redressant. C'est pas que je suis fatigué, mais j'ai l'impression de répéter les mêmes schémas.

- Hum, pardon, je marmonne.

- On va prendre une marche? propose le bicolore.

- Pas envie, je souffle.

- En passant, ce n'est pas demain que Minoru et Denki nous ont invité à aller à la piscine de l'école?

- Exact, aucune chance que j'y aille, je fais en mettant mes mains derrière ma tête d'un air nonchalant.

- Tu as peur qu'on te juge en maillot? développe le garçon en face de moi.

- Non, juste que je n'ai pas envie que l'on finisse par me dire que je suis une planche à pain. De toute façon, je n'ai pas de chandails qui vont sous l'eau.

- Pour quoi faire? Tu as vraiment besoin de ce genre de truc?

- Tu as pas bien vue mes cicatrices? je m'étonne. C'est clair qu'on va encore me poser des questions.

- Moi, j'les aime bien tes cicatrices, marmonne-t-il un petit air bongonneux sur le visage.

- Le trois quart ont été faites par des vilains, un tier par les Alters de mes parents et le reste par mon propre Alter, il n'y a aucune raison pour que tu les aime. Il y en a même quelques unes qui repassent sur les autres tellement ça m'énervait d'avoir les premières.

- Elles te vont bien, ajoute-t-il. Peut-être que c'est répugnant sur le fait que ça te rappelle ton passé, mais elles ne sont pas affreuses en apparence. C'est comme la mienne, elle n'a pas l'air si pire, je m'y suis habitué.

- C'est sûr, tes cheveux en cachent presque la moitié. Ce n'est pas comme si elle traversait tout ton dos, j'affirme en regardant vers le bas.

- Bon, est-ce que tu peux me laisser faire deux secondes? demande-t-il en s'approchant.

Je ne réagit pas et le laisse faire. Il lève mon bras gauche et retrousse la manche avant d'entamer de défaire le bandage.

- Au lieu de les cacher, montre-les, me propose-t-il en faisant la même chose avec mon autre bras. Au bout d'un moment, tu t'y feras.

Il lâche mon bras que je laisse retomber sur le côté. Il reste là, sans bouger, alors que je continue de regarder le sol. Puis, il s'approche et pose un petit baiser rapide sur mon front. Je vire rouge en un instant et m'écarte de lui surprise.

- Ké-ké-qu'est-ce que tu fout!? je béguais.

Il me regarde avec son habituel air blasé sans rien dire. Et sans prévenir, essaie de me jeter un coup de pied. Il a réussi à me déstabiliser et à me déconcentrer!

- Tu voulais pas marcher!?

- J'ai changé d'idée, vaut mieux que tu t'habitue à tes cicatrices avant de les montrer.

...

C'est bruyant dans le bus. Tout le monde parle de tout et de rien, c'est marrant de les écouter.

Au bout d'un moment de trajet, l'autobus s'arrête sur le bord de la route et nous débarquons tous.

- On ne s'est pas arrêtés ici par hasard, commence monsieur Aizawa les mains dans les poches.

Nous nous tournons tous vers le prof alors que je remarque Minoru qui est pressé d'aller aux toilettes. Petit con, fallait y aller avant.

- Salut, Eraser! s'exclame une voix de fille alors que les portes d'une voiture noire s'ouvre.

- Ça faisait longtemps, fait le prof en s'inclinant.

Deux filles sortent de la voiture.

- Leurs yeux brillants sont braqués sur nous! débute la première en robe rose en prenant la pose.

- Fuyez devant les féroces félins! s'enthousiasme celle en bleu.

- Wild Wild Pussycats! poursuivent-elles simultanément accompagné d'un jeune garçon.

- Voici les Pussycats, qui vont vous prendre en charge, ajoute monsieur Aizawa.

Midoriya s'exclame aussitôt, fou à l'idée de rencontrer d'autres héroïnes. Il parle même de sauvetage en montagne et qu'elles ont douze ans de carrière, puis..., il reçoit une baffe de la fille en bleu.

- On a 18 ans dans nos coeurs! s'énerve-t-elle. Alors, on a quels âges?

- 18 ans! affirme Midoriya en train d'étouffer.

Elle rigole pas...

- Allez, saluez-les, reprend le prof sans se soucier de Midoriya.

- Ravis de vous rencontrer! nous exclamons tous en choeur.

- La forêt qui s'étend sous vos yeux nous appartient, commence la Pussycat en rose en nous pointant la forêt au bord de la route. Vous serez logés au pied de cette montagne.

- C'est loin! s'exclame la classe.

Oh non, ils ne veulent pas que l'on fasse ça tout de même, si?

- Bon, remontons dans le bus. Et vite fait..., conseille Sero en stressant.

- Il est actuellement 9h30, reprend-t-elle en agitant sa queue de chat. En se dépêchant, on peut arriver à midi.

Merde, c'est exactement ce à quoi je pense! Certains élèves commencent à se ruer vers l'autobus.

- Pas de déjeuner pour ceux qui arriveront après 12h30!

- Désolé, jeunes gens..., débute monsieur Aizawa immobile. Le camp d'été...

La Pussycat bleu arrive entre le bus et les élèves, les empêchant de passer.

- a déjà commencé, conclu le prof.

Un éboulement de terre nous emporte en bas de la falaise sans que nous puissions faire quoi que ce soit.

- Hey! s'écrit la fille en rose. C'est un lieu privé, les Alters sont autorisés! Vous avez trois heures pour rejoindre le campement par vous-même en traversant la forêt des bêtes démoniaques!

On se relève en bas de la falaise, l'uniforme de l'école remplit de terre puis nous tournons vers la forêt en parlant entre nous.

- Oh bon sang! s'étonne Tomoharu. Une bête démoniaque!

En effet, un énorme monstre viens de sortir de la forêt juste devant Minoru. Aussitôt, Koji lui demande de se calmer alors qu'il lève la patte pour frapper. Midoriya, grâce à son Alter, parviens à récupérer Minoru avant qu'il ne se fasse attaquer.

Si l'Alter de Koji ne marche pas, ça veut dire qu'il n'est pas vivant. Si je l'observe bien, je trouve même qu'il ressemble à de la terre. C'est l'Alter de la Pussycat en bleu, Pixie-Bob.

Midoriya est le premier a avoir agit, il active son Alter et se prépare à frapper. Avec Shoto, Tenya et Bakugo, ils se débarrasse du monstre rapidement.

Merde, il y en a d'autres! C'est loin d'être terminé. Il faut se débarrasser de ces monstres pour arriver au camp avant midi.

- En avant, seconde A! s'exclame le délégué de classe.

- Oui! répond les autres.

Le combat commence enfin.

- Je vais m'occuper de ceux à droite! je m'exclame en gelant une partie du sol.

Je me concentre et fais jaillir des piques de glace pour défoncer les monstres que je visais. les autres élèves ne se tournent pas les pouces et se lance dans des combats pour avancer.

- Tu me gène, double-face! s'énerve Bakugo.

- Je ne gène personne, le contredit Shoto en courant.

- Izuku, prêts!? demande Tenya.

- Oui! s'exclame Midoriya en activant son Alter.

C'est quatre-là sont à fond.

...

On arrive enfin au bout, j'arrive pas à croire que nous avons autant d'égratignures. Même les meilleurs sont épuisé.

- Ça ne devait pas prendre moins de 3h? demande un élève.

- Désolée! commence la Pussycat rose. Je parlais pour nous, mais bravo!

Merde, j'ai faim!

- Nekonekoneko! Je pensais que vous seriez plus long! reprend la fille en bleu. Vous avez vite compris comment vaincre mes golems!

Évidemment que j'ai vite compris, c'est presque le même principe que Akimune Kira.

- Vous me plaisez! ajoute la Pussycat bleu. Surtout...Vous quatre, là!

Elle indique Tenya, Midoriya, Bakugo et Shoto avec un doigt de sa grosse patte de chat.

- Est-ce l'expérience qui vous ôte toute hésitation? Je pose une option sur ces gars prometteurs! s'écrit-elle tout à coup en sautant.

Les quatre garçons se protège d'elle en dressant leurs bras devant eux, sur la défensive, et lui demande de partir.

- Mandalay..., commence monsieur Aizawa a côté de la fille en rose. Elle a toujours été comme ça?

- À son âge, elle a peur de ne plus pouvoir se caser, répond la fille en rose.

Midoriya demande à qui est le petit garçon qui nous fixe depuis notre arrivée, c'est vrai que je suis curieuse moi aussi. C'est le petit cousin de Mandalay.

- Dit bonjour, Kota, demande Mandalay au petit garçon. On va passer une semaine ensemble.

Midoriya s'approche de lui pour le saluer alors qu'il se prend un bon coup de poing là où il faut pas.

- Izuku! commence Tenya en rattrapant Midoriya. Dit voir, le petit cousin! Ça va pas de viser le scrotum!?

- Je zone pas avec des losers qui veulent devenir des héros! fait remarquer le garçon d'un air méchant.

- On en dit pas "zoner" à ton âge! s'étonne Tenya.

- Il se la joue adulte, sourit Bakugo.

- Un peu comme toi, ajoute Shoto en lui jetant un regard en coin.

- Ça va pas la tête!? s'énerve Bakugo. La ferme, M. "je me bats avec un handicap"!

- Désolé, s'excuse Shoto blasé.

- C'est finit? interromps le prof. Déchargez vos affaires, mettez-les dans vos chambres et aller dîner/souper. Ensuite, un bain et au lit! Les choses sérieuses commencent demain. Allez, on se remue.

Enfin, on mange!

...

On est déjà prêts pour la journée à 5h30 du matin.

- Bien dormi? demande monsieur Aizawa. Votre entraînement commence aujourd'hui. Le but de ce camp est de vous renforcer avec comme objectif vos permis provisoires. Vous devez être prêts à affronter le danger. Gardez bien ça en tête. Allez, Bakugo! Lance cette balle.

Ah, comme au test d'aptitude physique.

- À ton arrivée au lycée, tu avais parcouru 705, 2 mètres. Voyons aujourd'hui.

- On mesure nos progrets? demande Mina.

- Avec ce qu'on a vécu en trois mois, il va bien faire 1 km! commence Sero.

- Défonce tout, Bakugo! l'encourage un autre.

- C'est parti..., marmonne-t-il d'une voix assez rauque. Attention les yeux. Va au Diable!

Il lance enfin la balle, propulsé par son Alter, qui s'envole.

- 709, 6 mètres.

- C'est tout? Je m'attendais à plus..., commence un élève.

- Pendant ce premier trimestre, vous avez vécu toutes sortes de choses et progressé. Mais uniquement sur les plans technique et mental. Désormais, il faut monter en puissance. Comme vous venez de le voir, vos Alters ont peu évolué. Mais nous allons y remédier.

Un sourire sadique se dessine enfin sur le visage du sensei.

- Votre entraînement sera un enfer..., poursuit Eraser head. Tâchez d'y survivre.

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