Chapitre VII

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[Ce chapitre contient des scènes de lemon. Ce passage sera noté car il peut heurter la sensibilité d'autrui, alors ne vous sentez pas obligé de le lire]

Je continue de m'acharner sur elle jusqu'à ce qu'elle se mette à tousser, et je soupire de soulagement, n'entendant pas les garçons, mes oreilles sifflent, j'ai du mal à respirer, mais moins que quand j'étais dans la maison. Je continue de tousser et me relève avant de partir vers la moto, j'entends les sirènes des pompiers de la police arriver, et je ne veux pas m'attirer des ennuis si tôt alors que je viens d'emménager il y a moins d'un mois. Suivie des autres, je démarre et rentre, direction la maison, je roule vite, je dois dire que je suis fatiguée à cause de ce que je viens de faire, alors mieux vaut arriver le plus rapidement possible, même si ce n'est pas le plus prudent.

Une fois garée, je descends de la moto et jette mon casque dans un coin en marchant vers l'intérieur, et dire que je viens juste de me réveiller. Je secoue la tête en regagnant l'intérieur de ma maison, il faut que je m'occupe, je me suis déjà bourrée la gueule, il ne vaut mieux pas que je boive pour m'occuper. Je pense que je vais aller prendre une douche, je ne veux même pas savoir à quoi je ressemble, je verrais ensuite ce que je pourrais faire.

Je pars donc vers la salle de bain, me déshabille et rentre sous la douche. Sentir l'eau sur mon corps me permet de me décontracter et je vois la crasse causée par le feu couler, je devais vraiment être sale, je me savonne donc rapidement. Tout à coup, la porte de la salle de bain s'ouvre et je fronce les sourcils jusqu'à ce que je vois mon ami entrer, nu.

Scène de Lemon

Sans attendre plus de temps, il vient m'embrasser fougueusement, comme s'il savait que j'avais besoin de penser à autre chose et de me détendre. Je sens ses bras autour de ma taille qui me soulèvent puis le mur froid vient toucher mon dos alors que nos langues s'entremêlent dans une valse sans amour, seulement de la sauvagerie. Rapidement, je le sens me remplir alors que l'eau continue de coller sur nos corps en sueur. Il se met à me lever et à me baisser, m'entraînant dans un mouvement répétitif et vraiment agréable. Nos souffles irréguliers se transforment en petits bruits et il commence à accélérer son mouvement, pendant plusieurs longues minutes, allant toujours plus profondément sans lâcher mes lèvres.

Je ferme longuement les yeux et lâche ses lèvres pour basculer la tête en arrière, laissant mes gémissements sortir sans véritable retenue, ils ne sont pas forcément bruyants, juste nombreux. Après je ne sais combien de temps, je finis par me taire, me resserrant autour de lui qui finit par venir en moi. On reste comme ça un long moment, étant bien dans cette position, lui me remplissant, et moi contre lui, ça me calme doucement, mais je lui en veux toujours, ce qui fait que je lui tape sur l'épaule pour qu'il sorte et me repose à terre.

Fin de la scène de Lemon

Je soupire en sortant de la douche et prends rapidement une serviette. Je vais m'habiller assez rapidement avant de partir vers la cuisine dans laquelle je commence à cuisiner, je ne sais pas vraiment ce que je fais, une sorte de gâteau je pense, mes mains sont en mode automatique.

- C'est quoi la relation que tu as avec William ? demande McGiver

Je lève paresseusement les yeux pour le regarder, il est devant moi, autour de la table, tout comme les autres, une bouteille de vodka et des verres à shot devant eux. Je hausse les épaules en finissant par mettre le gâteau au four, j'ai finalement fait un fondant au chocolat. Je me pince les lèvres et croise les bras en les regardant

- C'est quelqu'un que je connais depuis longtemps. dis-je simplement

- Seulement quelqu'un ? Il n'est pas plus ? poursuit-il

- Si tu préfères, je le considères davantage comme une connaissance que comme quelqu'un d'important, un ami ou n'importe quoi d'autre, expliquais-je

- Et depuis quand vous vous connaissez exactement ? demande Sarah

Je soupire sans rien répondre avant de m'étirer longuement, difficile à dire. William finit par descendre et une fois en bas, un gros blanc s'installe, pesant et insoutenable. D'un signe de tête, il les envoie tous ailleurs, ils partent tous en bas je crois, je ne fais pas vraiment attention je dois dire. Il me regarde longuement et s'apprête à parler mais je le coupe en levant la main, je ne veux pas d'explications, je n'en ai pas besoin, je ne veux pas en savoir davantage, parce que je sais dores-et-déjà que ça ne va pas me plaire. Cependant, il n'est pas vraiment d'accord avec moi, puisqu'il finit tout de même par parler.

- Une simple connaissance alors ?

Je lui jette un coup d'oeil avant de commencer à faire la vaisselle, j'entends des personnes s'approcher, je pense que les autres remontent, ils n'ont pas envie de quitter cette conversation.

- Ecoute ma belle, je sais que c'est compliqué pour toi, tout ça, moi, les autres, la maison qui prend feu. Je sais que tu es venue ici pour vivre une nouvelle vie, pour passer l'éponge sur ton passé, et je sais qu'en venant te voir je t'ai empêché de faire ça, mais il faut que tu comprennes que ce n'était pas pour rien, je ne suis pas là juste pour avoir un toit, et je suis sûre que tu le sais.

Je le regarde longuement alors que le four sonne, m'indiquant la fin de la cuisson. Je sors donc le gâteau du four et le pose sur le plan de travail, observant ainsi les autres, postés un peu partout dans la pièce, se faisant les plus discrets possibles alors que William me regarde d'un ton insistant, ce qui me fait soupirer.

- Qu'est-ce que tu veux ? demandais-je

- J'ai vraiment besoin de toi sur ce coup là. Tes compétences, ton savoir faire, j'en ai besoin, il me les faut absolument, je ne pourrais pas les battre sans toi.

Je plisse les yeux avant soupirer en secouant la tête, ce n'est pas tout.

- Qu'est-ce que tu veux exactement ?

- Les jeunes ont besoin d'une formation, une formation venant de toi.

Les autres, ayant comme qui dirait compris qu'il parlait d'eux, froncent les sourcils alors que Nolan commence à s'avancer.

- Une formation ? On sait se battre, on sait manier les armes, en tout cas plus que cette pétasse intello, dit-il donc

- Toi ta gueule, sinon ce sera ta tête à la place des cibles, siffle William alors que je soupire.

- Non mais sérieux, c'est rien qu'une fille qui se jette dans le feu, et qu'est tellement timide qu'elle ne cause quasiment pas, continue-t-il

- Il a pas tort, avoue Sarah, je crois, elle se ressemblent toutes de toute façon. Elle est pas très musclée, elle ne semble pas très rapide à la détente, et je suis sûre qu'elle est tellement coincée qu'elle n'a jamais tenue une arme dans sa vie.

- Fermez-là ! raille William avant de se tourner vers moi, un air insistant. Je sais que je t'en demande beaucoup. Tu nous héberges, nous et nos problèmes, et je te demande en plus de faire un effort en plus, pour entraîner ces imbéciles prétentieux. Mais, tu sais que je ne le ferais pas sans une véritable raison.

Je me mords la lèvre et le regarde longuement avant de soupirer, ce n'est pas une bonne idée, je ne veux pas replonger là-dedans. Il le sait, mais il ne cesse d'essayer, ce que je ne comprends pas vraiment.

- Non, j'ai tiré un trait sur tout ça. Et n'essaye même pas d'insister encore plus, parce que ça ne changera rien. Déclarais-je avant de lui passer à côté pour marcher vers mon bureau.

En ouvrant la porte, je remarque que j'avais laissé des papiers un peu partout, et c'est en râlant que je me dirige sur ma chaise de bureau. Je me mords la lèvre en regardant ce qu'il y a devant moi, j'entends des bruits, venant de la cave, des balles, mais l'isolation est bien faite, donc ça ne s'entend pas vraiment. Je commence donc à remplir les papiers, et payer les factures, comme je sais si bien le faire.


Je soupire longuement en montant sur ma moto. Cela fait trois jours que je n'ai pas eu de nouveaux appels, nouvelles photos ou nouveaux SMS bizarres, tout est calme. Je n'ai pas de nouvelles de la fille à qui j'ai sauvé la vie, tout ce que je sais c'est qu'elle s'en ait sortie, c'est ce que disent les médias. Je mets donc mon casque et soupire longuement avant de démarrer en trombe, direction la maison.

Au bout d'un moment, je m'arrête à un feu rouge, et je vois deux autres motards s'y arrêter aussi, un de chaque côté de ma personne. Je ne vois pas leur visage, ils ont leur casque, mais je les sens nerveux, et ils chauffent leur moteurs, ils s'attendent à ce que je démarre en trombe, je le sens mal. Je me mords la lèvre et chauffe aussi mon moteur, avant de démarrer directement quand le feu passe au vert, ils font de même, je suis suivie, super.

Je grogne légèrement alors que j'accélère, zig-zaguant entre les voitures, je vais vite, je vais très vite, mais eux aussi, alors je dois accélérer, ou ruser. Je me mords la lèvre et tourne assez sèchement vers la droite avant de redémarrer en trombe, je gagne un peu d'avance, mais pas beaucoup, parce que je les vois entrer dans la rue, à quelques mètres de moi. Je regarde autour, je ne sais pas où je pourrais aller, mais j'accélère toujours.

Je tourne à beaucoup de coins de rues, je ne sais pas vraiment où je suis, mais je ne les vois plus derrière moi, j'imagine que je les ai semés. Je m'arrête donc dans une ruelle, sombre, dans laquelle ils ne me voient pas, et je retire mon casque, reprenant mon souffle, qui avait beaucoup ralenti pendant cette dose imprévue d'adrénaline. Je me mords la lèvre et ferme les yeux pour écouter les bruits environnants, je les entends arriver, et ils finissent par passer devant moi, ce qui me rassure. Je ne les entends pas faire demi-tour, ce qui indique qu'ils ne m'ont pas vu. C'est déjà bon signe. Je me mords la lèvre et prends mon téléphone qui est en train de sonner, numéro masqué. Je fronce les sourcils, ce n'est jamais bon signe quand un numéro masqué m'appelle, mais peut-être qu'il s'agit de William et d'un de ses nombreux téléphone ? Je ne sais pas, dans le doute, je décroche :

- Allô ?

Je n'entends rien à l'autre bout du fil, rien hormis une respiration, celle d'un homme je dirais, mais je n'en suis pas sûre. Il est silencieux, il n'y a rien d'autre autour.

- Qui est à l'appareil ?

Toujours aucune réponse, ce n'est jamais bon signe. J'entends ensuite un coup de feu, ce qui me fait sursauter, puis plus aucune respiration. Ce n'est pas du tout une bonne chose, c'est même très flippant. Tout ce que m'indique cet appel, c'est que quelqu'un a tué quelqu'un d'autre, mais qui ? J'ai ma petite idée de qui a bien pu tirer, en tout cas de pour qui il bosse. Mais qui était de l'autre côté du pistolet ? J'aimerais bien le savoir, et j'ai un mauvais pressentiment je dois avouer, je le sens mal cette histoire. La personne au bout du fil finit par raccrocher au bout de seulement quelques secondes, me laissant légèrement figée. Je finis par soupirer en rangeant mon téléphone dans ma poche. Je me mords la lèvre avant d'allumer ma moto, pour la faire chauffer un peu, puis je prends le casque dans ma main.

Je me mords la lèvre alors que j'entends un bruit, derrière moi. Je fronce les sourcils et me retourne lentement, je ne vois rien, évidemment, j'ai choisi une des ruelles les plus sombres pour que ces deux motards de merde ne me retrouvent pas. Je me mords la lèvre, et sans que je ne le vois venir, je me prends un coup de poing dans la figure, faisant tourner ma tête, et me faisant ressentir une vive douleur sur mon nez. Je recule légèrement et touche mon nez, je saigne, génial. Je n'attends pas plus longtemps avant d'enfiler mon casque à vitesse grand V, et démarre en serrant le frein, pour enfumer un peu la personne derrière moi. Je lâche ensuite le frein, et roule rapidement vers la maison, j'ai mal, très mal même.


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