Chapitre 25 : Dispute

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Chapitre 25

Kathy, Kenric, Will et Teddy écoutèrent Alizée avec attention tandis qu'elle leur expliquait son rêve avec empressement. Aussitôt s'engagea un débat.

Premièrement, Zéphyr et son groupe pouvaient être n'importe où à New York, hors la ville était gigantesque. Il leur faudrait des lustres pour les retrouver ; Alizée proposa alors de rechercher tous les lieux d'atterrissage de Portoloins de New York pour en trouver un qui se serait déroulé avec une botte rapiécée, comme le disait son rêve, et ils acceptèrent tous cette proposition : mais Kenric leur fit alors remarquer qu'il fallait de toute urgence se pencher aussi sur le problème de Frank, ou la Brise, ainsi que sur celui des Détraqueurs qui venaient hanter Wildwind la nuit. Malgré les nombreuses protestations d'Alizée qui sentit son pouvoir lui échapper et fit voler son lit qui s'écrasa contre un mur dans une myriade de copeaux de bois, ce furent Will et Teddy qui furent choisis pour partir faire le tour des centres de Portoloins de la Patagonie, leur précédente étape dans leur voyage. Alizée eut beau assurer qu'elle les suivrait, que son pouvoir de transplanage pourrait les aider et que c'était elle qui avait fait ce rêve, après tout, rien n'y fit. Elle devait rester avec Kenric et Kathy pour partir faire des recherches et trouver la Brise.

Les trois meilleurs amis passèrent donc la matinée à fouiller la bibliothèque municipale de Wildwind, sous l'œil attentif de la bibliothécaire, et finirent par trouver leur bonheur dans un paragraphe tout simple des « mystères et légendes de Wildwind et Perdido ».

Malgré le peu d'étrangetés à Wildwind, on peut sans conteste parler de la fameuse Brise, une forme de magie étrange et méconnue ; depuis 1927, cette ombre étrange et dévastatrice se développe vers le sud de Wildwind. Masse noire passant au milieu des nuages, elle provoque lorsqu'on la voit des éclairs sur son passage et du tonnerre, ainsi que des agglutinements de nuages noirs ; cette chose, car aucun mot véritable ne peut décrire ce phénomène, est majoritairement considéré comme le monstre du Loch Ness des sorciers, étant donné que certains nient son existence. Il a été souvent aperçu au-dessus des Vals des Cyclones, qui porte son nom en son honneur ; pour la sécurité du secret magique et à cause des surprenants phénomènes météorologiques de ce lieu, tout le Val des Cyclones a été caché aux Moldus grâce à un bouclier et a été rendu incartable, mais les sorcier courageux peuvent s'y rendre s'ils le souhaitent en prononçant la simple formule : « Brise du Val des Cyclones, révèle-toi », qui annule le sortilège de repousse-moldu et permet au sorcier d'apercevoir le Val dans toute sa destructrice splendeur.

- Voilà, s'écria allègrement Kathy. On n'a qu'à aller vers le sud, prononcer la formule et hop ! on trouve la Brise. On y va maintenant ?

- À mon avis, fit nerveusement Alizée, on devrait attendre le retour de Ted, Will et les autres. Ils ne devraient plus tarder, à présent. Et de toute façon, vous ne pouvez pas m'accompagner, vous deux ! Je serais occupée à l'empêcher de m'attaquer et de me faire tomber un éclair sur la caboche, je ne pourrais pas vous défendre en plus.

Kenric prit un air penaud, puis haussa les épaules et proposa de retourner à l'hôtel pour attendre le retour des autres. Alizée eut beau leur demander au moins un milliard de fois si elle ne pouvait pas transplaner pour vérifier que tout se passait bien, ils refusèrent tout net en lui disant solennellement qu'elle était la seule à pouvoir contrôler la Brise.

Une heure plus tard, dans la rue principale de Wildwind, sept silhouettes apparurent brusquement au milieu de l'allée. Kenric était justement en train de vide une bouteille de jus de citrouille glacé, accoudé au pas de la porte : il offrit un sourire au groupe et leur cria d'entrer, avant de courir à l'intérieur pour prévenir Alizée et Kathy. Il les trouva toutes les deux en train de dessiner sur une carte la superficie exacte du Val des Cyclones avec des compas et des crayons, l'air concentré ; le jeune homme déboula dans la salle avec un énorme sourire et s'exclama :

- Ils sont là ! Et en bon état.

- Sérieux ? Oh, c'est pas possible !

Alizée lui sauta dans les bras et le serra contre lui, folle de joie et de soulagement, puis elle entendit un raclement de gorge sur le pas de la porte.

Karl avait grandi et ses cheveux étaient bien plus longs que la dernière fois ; ses yeux noirs abyssaux étincelaient. Hunter poussa un cri en voyant sa cousine et lui lança un sourire de trois kilomètres ; Klyr avait l'air plus mature, et ses cheveux avaient aussi poussé. Annie, elle, tenait la main de Zéphyr au creux de la sienne et avait serré son autre main autour de son bras. Zéphyr, lui, toujours aussi beau, avec ses yeux bleu Klein et ses cheveux sombres, avait l'air totalement horrifié, mais Alizée ne remarqua pas qu'il l'avait vue sauter dans les bras de Kenric et que c'était la cause de son horreur. Elle fixait avec insistance les bras d'Annie enroulées autour de celui de son petit-ami.

Kenric, Annie, Kathy, Klyr et Hunter se mirent à bavarder allègrement en se donnant des tapes dans le dos ou des bises et ils s'empressèrent d'aller dehors chercher de quoi manger. Karl les suivit après avoir jeté un coup d'œil inquiet au couple.

Alizée et Zéphyr ne s'étaient pas quittés des yeux. Tous deux pinçaient les lèvres et avaient les yeux orageux.

°O°o°O°o°O°

Zéphyr resta un long moment totalement immobile.

Lorsqu'il était arrivé à Wildwind, il s'était réjoui d'avoir échappé aux Détraqueurs grâce à l'intervention miracle de Will et Teddy, mais avait plus que tout était fou de joie à l'idée de revoir Alizée. En entrant dans la taverne, Annie lui avait prit la main amicalement en lui souriant tendrement, et ils étaient pénétrés dans la salle d'attente où étaient disposés une table basse et des fauteuils ; il avait vu cet ange de la nuit qu'était sa petite-amie et avait un instant été submergé par la joie. Puis sa bulle de bonheur enfantin avait éclaté lorsqu'il s'était aperçu qu'elle était pendue au cou du magnifique Kenric.

Elle se sépara d'elle, Annie lui lâcha la main et tout le monde quitta la salle pour aller se trouver un casse-croûte, les laissant seuls. Karl avait claqué la porte et une vague de malaise s'était abattue sur eux deux.

À présent, Zéphyr hésitait entre l'envie de courir l'embrasser et de lui hurler dessus. Il arrivait après toutes ces péripéties, et il la trouvait dans les bras d'un autre... elle aussi avait un regard déçu, jaloux, brisé, mais il ne comprenait pas pourquoi. Il était trop furieux et étreint par le sentiment d'avoir été trahi pour lui demander ce qui n'allait pas.

- Salut, fit-elle d'une petite voix.

- Salut.

Un temps gênant.

- Je vois que tu n'as pas perdu de temps ! fit-il d'un ton plus agressif de ce qu'il avait souhaité.

Aussitôt, elle se hérissa et le foudroya de son regard de cristal devenu orageux.

- Tu plaisantes ? C'est toi ! Tu aurais pu me prévenir !

- Attends, sérieusement ? s'insurgea-t-il, choqué par son toupet. Si tu voulais casser, il fallait me le dire ! Au moins m'envoyer un hibou !

- Je n'avais aucune envie de casser ! hurla-t-elle, hors d'elle, des larmes lui montant aux yeux. Mais toi, apparemment, si !

- N'importe quoi ! Si tu ne m'aimes plus et que tu l'aimes lui tu aurais dû me le dire, je n'y suis pour rien dans tout ça !

Des larmes montèrent aux yeux d'orage d'Alizée et Zéphyr dut prendre sur lui pour ne pas courir pour l'embrasser et la rassurer. Les fauteuils et la table avaient commencé à trembler, manipulés par la rage et la tristesse d'Alizée ; le jeune homme ne comprenait pas comment ces scènes de retrouvaille avaient pu tourner au vinaigre aussi vite ! Que lui reprochait-elle ? C'était elle qu'il avait retrouvée dans les bras d'un autre ! Comment avait-elle pu le trahir et trouver quand même un moyen de l'accuser ?

D'une voix brisée, elle souffla :

- Je ne sais pas de quoi tu parles, mais si ça te dérange tant que ça d'être mon petit-ami, tu n'as qu'à retourner bécoter Annie !

Quoi ?

Alizée courut hors de la salle comme une tornade et un vase sur la table explosa ; Zéphyr fut soudainement éclairé et faillit éclater de rire face au malentendu. Tu n'as qu'à retourner bécoter Annie ! Il était entré dans la salle avec Annie qui lui serrait le bras d'une façon qui aurait en effet put passer pour celle d'une amante. Alizée avait pensé qu'il était amoureux d'elle ! Je ne sais pas de quoi tu parles. Et si le fait qu'elle ait été dans les bras de Kenric avait aussi été une coïncidence ? Sa façon de le serrer contre elle ressemblait à celle d'une meilleure amie, et pas d'une amante. S'était-il énervé pour rien ?

Il courut hors de la salle et arriva dans la l'allée centrale où une petite foule s'était amassée. Il comprit rapidement pourquoi : emportée par sa colère et ses larmes, Alizée, entourée d'éclairs d'un bleu électrique, flottait à un mètre du sol et s'éloignait doucement vers le sud. Il courut après elle en criant.

- Attends ! Il n'y a rien entre Annie et moi ! C'est toi que j'aime ! Je pensais que toi et Kenric...

Mais elle ne semblait pas l'entendre, et si c'était le cas, alors elle ne l'écoutait pas. Elle s'envola à une trentaine de mètres au-dessus du sol et vola à toute allure vers le sud.

- Attends, Alizée, attends !

Mais elle avait déjà disparu au loin dans un crépitement d'orage électrique. Zéphyr lui courut après un moment, sortant du village au pas de course, essayant de suivre sa petite-amie, mais avec l'étendue surnaturelle de son pouvoir, elle était beaucoup plus rapide que lui et il finit par tomber à genoux sur le sol sablonneux et couvert de poussière rouge, les semelles de ses chaussures réduites en lambeaux et les pieds en sang. Il poussa un hurlement furieux et frappa le sol de ses poings.

« Zéphyr Feliann, tu es le pire des imbéciles ! »


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Encore un chapitre aujourd'hui! C'est pour me rattraper car j'écrirais probablement moins à la rentrée...

Chapitre assez spécial, puisque c'est ici que Zéphyr et Alizée ont leur première véritable dispute... Ce qui doit vous choquer étant donné que le couple à problèmes, c'est Kenthy et pas Zéphizée!

Mais bref, j'espère que ce chapitre vous aura plu (enfin, ça va être difficile qu'il vous plaise avec ce qui s'est passé, là) mais svp commentez ce que vous pensez de cette dispute assez surprenante !

Le prochain chapitre ce soir (je vais essayer) ou demain, comme ça vous serez biennn en mode suspense: Alizée et Zéphyr vont-ils se dé-disputer (dé-disputer... où est passé mon dictionnaire... je veux dire se réconcilier) ou pas ? Dites-moi votre avis !

J'ai eu beau le dire dix mille fois, merci pour tout mes Nargoles (drôle de surnom? Vous préférez que je vous appelle mes Joncheruines? x) ) ^^

Bises,

Hermy

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