II

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Quand Mae rouvrit les yeux, elle dût prendre un moment pour s'habituer au peu de lumière qu'il y avait dans la pièce. La première chose qu'elle remarqua c'est qu'elle n'était plus dans sa librairie. Elle jeta un rapide coup d'œil autour d'elle.

Elle était seule.

Mae sentit sa respiration s'accélérer. Elle avait peur. La jeune femme essaya de se calmer un instant, en fermant les yeux et en espérant être dans sa librairie en les rouvrant. Mais, encore une fois, elle ne trouva que l'obscurité. Mae était attachée solidement à une chaise en métal froid, les mains attachées dans le dos. Ses entraves aux poignets lui faisaient mal -elle avait mal partout. Le sol bétonné était taché, humide, sale.« Est-ce du sang, cette trainée rouge, à mes pieds ? Comment je vais sortir de là ? Où est-ce que je suis ? Où est Nancy ? Pourquoi je suis là ? » Tellement de questions qui tournaient en boucle dans la tête de la jeune femme, sans trouver de réponse. Mae avait peur. Elle claquait des dents, sentait que ses mains étaient moites.
L'ambiance de la pièce était encore plus moite. Il faisait chaud -trop chaud. Une odeur nauséabonde donnait à Mae envie de vomir.

Elle avait peur. Des milliers de frissons la parcouraient.
Cette pièce lui donnait la chair de poule, elle devait s'enfuir, et vite.

Mae essaya de bouger son poignet, pour essayer de se détacher, mais une forte douleur se manifesta dans ses bars, lui arrachant un cri. En touchant son poignet avec son autre main, elle se rendit compte qu'on lui avait mis des sortes de bracelets aux poignets, en plus des menottes.
Soudain, la porte s'ouvrit dans un grincement atroce, et la respiration d'Mae devint encore plus saccadée. Un homme se tenait devant elle, droit comme un piquet. Deux autres hommes se trouvaient derrière lui, armés jusqu'aux dents. Mae essayait de garder son calme, sa dignité.

Elle ne devait pas crier, elle ne devait pas pleurer.

-Vous êtes mademoiselle Dexon ? Demanda-t-il avec un fort accent allemand.
-Dixon. Mae Dixon. Répondit-elle en articulant et en lançant un regard noir à l'homme en face d'elle.
-Ah, parfait. Parfait.
-Qu'est-ce que vous me voulez ? Souffla Mae, transpirante.
-Rien de mal, ne vous en faites pas.
Mae fit courir ses yeux à travers la pièce encore une fois. Elle n'était pas sûre que ce genre d'accueil soit réservé à ceux qui ne devaient pas s'inquiéter.
-Bienvenue à Hydra !
-Mais qui êtes-vous ? Je suis où ? Laissez-moi partir ! Paniqua Mae.
-Je vais tout vous expliquer, calmez-vous... Ici, nous savons, qu'il y a longtemps, les dieux on ensevelis un grand pouvoir, d'une puissance colossale, en attendant qu'un être supérieur puisse s'en emparer... une sorte de surhomme, si vous voulez...
-Quoi, comme notre Captain America ? Demanda Mae en fronçant les sourcils.
-Captain America n'est qu'une expérience ratée. Tonna l'homme. Mais je suis sûr que votre ami, le docteur Erskin vous a certainement dit autre chose...

Mae ouvrit la bouche et sentit sa lèvre trembler à l'évocation du docteur Erskin, ou, comme elle avait plutôt l'habitude de l'appeler, Abraham. Abraham Erskin était un très bon ami de la famille d'Mae, et accessoirement, le parrain d'Mae. Comment est-ce que cet homme pouvait le connaitre ? Mae savait que la guerre avait été particulièrement dure avec le docteur, mais elle était loin de se douter qu'il connaissait de près ou de loin cet homme.
-Est-ce que c'est pour ça que vous m'avez enfermé ici ? Parce que je connais le docteur Erskin ?
-C'est une de nos raisons. Bien sûr, ce n'est pas la seule mais... Je me permettrais de vous donner un conseil, mademoiselle. Coopéré, et votre séjour ici sera rapide, et agréable.

Mae regarda les deux soldats qui se tenaient derrière son interlocuteur. Elle ne pouvait pas se résoudre à coopérer avec cet homme. Même -surtout- sous la menace. Elle savait très bien qu'elle ne devait et ne pouvait pas lui faire confiance, elle le voyait bien dans la façon dont il avait parlé du docteur Erskin. Mae ne répondit pas, pour le moment, et se contenta d'écouter.
-Voyez-vous, après de longues réflexions, le docteur Zola, et moi-même, avons conclus qu'ils nous manquaient un élément... Quelque chose de plus avancé que les humains, n'est-ce pas évident ? Nous avons récupéré quelque chose -vous n'avez pas besoin de savoir quoi. Et, nous serions honorés, si la très chère filleule du docteur Erskin pouvait nous accompagner dans cette expérience.
Mae leva la tête vers l'homme, dans un moment de lucidité.

-Vous... Vous êtes Monsieur Schmidt ? Vous avez fait partie de l'un des procédés d'Abraham pour le super soldat et ça n'a pas marché...
-Comme vous êtes intelligente ! Vous comprendrez donc que je veux savoir tout ce que vous savez sur ce sérum.
-Je ne sais rien de plus que ça... Balbutia Mae.
-Vous mentez. Et vous feriez mieux d'avouer avant que je ne perde mon calme... Il y'a cette fille dans l'une de nos cellules, vous savez. Blonde, très jolie ! Ça serait dommage de l'abimer.
-Vous êtes un monstre. Souffla Mae.
-Ça n'est pas à vous d'en juger. Coopérez. Dit Schmidt d'un ton menaçant, en se penchant au-dessus d'Mae.
-Vous ne tiendriez pas parole, vous ne l'avez pas tenue avec le docteur Erskin. Je ne vous fais pas confiance et je préfère mourir plutôt que de coopérer avec vous. Siffla Mae dans un élan de courage.
-J'ai bien peur de devoir insister. Soldat ! Emmenez-la en 624. Elle va apprendre qu'ici, elle n'a pas le choix.

Schmitd sortit de la salle sans jeter un regard à Mae, qui ne put s'empêcher de lâcher un juron. Les deux soldats, qui étaient jusqu'à présents restés en retrait, détachèrent brutalement la jeune femme de sa chaise, mais laissaient les bracelets en cuirs à ses poignets.
Mae connaissait quelques techniques de défenses que son frère lui avait apprises, mais contre des soldats sur entrainés et armés jusqu'aux dents, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Les soldats lui attrapèrent chacun un bras et la traitèrent hors de la pièce, elle ne résista pas, étant bien trop faible réussir à se défendre pour l'instant.
Ils la trainaient jusqu'à une pièce remplit de cage, dans chacune des petites cages rondes en métal, il y avait au moins trente prisonniers, portant des uniformes de l'armée. Mae se demanda si c'était ici que les prisonniers de guerre étaient amenés.
« Qu'est-ce qu'il va se passer pour moi, maintenant que j'ai décliner l'offre de Schmitd ? » Se questionna Mae, inquiète. Ce dont elle était sûre, c'est qu'elle trouvait cet endroit inhumain.

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