III

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Les gardes, qui tenaient toujours Mae fermement, finirent par franchir une énième porte, et Mae se rendit compte que finalement, elle aurait préféré être dans une cage avec beaucoup de monde.
La pièce rectangulaire ne contenait où il n'y avait que trois cages, toutes vides. La pièce était encore plus inquiétante que celle qui regorgeait de prisonniers. Mae fixa les traces de sang au sol. Toute la crasse qui avait été accumulée ici témoignait de la vie des prisonniers qui avaient le malheur de s'y retrouver.
Lorsque les gardes jetèrent Mae au sol pour attraper un trousseau de clefs, la brune comprit qu'elle allait séjourner dans l'une de ces cellules.
L'un des deux gardes fit entrer la clef dans la serrure de la dernière cage, et ouvrit la porte dans grincement métallique. Ils reprirent ensuite le bras d'Mae et la jetèrent violement dans la cage avant de la refermer à clef.
La tête d'Mae heurta violement l'un des barreaux froids du fond de la cage. Elle se massa la tête, puis s'adossa contre les barreaux. La peur était toujours présente mais la panique était passée, Mae ferma les yeux, s'imaginant qu'elle était dans un des rayons de la librairie, en sécurité. C'était le lieu dans lequel elle avait passé le plus de temps, probablement. Mae réussit à se calmer un peu, puis un bruit similaire à celui qu'elle avait entendu lorsque le soldat avait ouvert la porte la fit sursauter, la tirant de son état de transe.
La brune ouvrit les yeux. La cage à côté d'elle s'ouvrit brusquement. Et les gardes y jetèrent un homme qui devait avoir le même âge que Mae à l'intérieur. Il était encore debout, et ne semblait souffrir que de blessures superficielles.

-Vous n'y arriverez jamais ! Cria-t-il en cognant dans un barreau.

Puis, une fois les gardes partis, il jura et prit sa tête entre ses mains. L'homme était plutôt grand, brun, les cheveux court mais en bataille, ses yeux étaient entre le vert et le bleu. Quand Mae tourna la tête, il la remarqua, son regard s'arrêta sur elle un moment, puis il lui dit avec un sourire que Mae trouva charmeur :

-Bonjour.
-Bonjour. Répondit-elle d'un ton neutre.
-Qu'avez-vous fait pour arriver ici ?
-Je ne sais pas vraiment... Je sais juste qu'ils vont me faire faire des expériences. Et vous ?
-Je suis prisonnier de guerre, simplement ils me trouvent un peu trop remuant pour être avec tous les autres.

Mae hocha la tête, alors elle avait vu juste pour les prisonniers. Est-ce que son frère se trouvait parmi eux, ou dans un endroit comme celui-ci ? Elle ne voulait même pas y penser.
Les bracelets qu'elle avait aux poignets lui envoyèrent une sorte de décharge électrique, et Mae réprima un cri dans sa gorge.

-Qu'est-ce qu'ils vous ont mis aux poignets ? Demanda l'homme, apparemment bavard.
-Je ne sais pas non plus, mais ils me font mal... Je n'arrive même pas à les retirer. Expliqua Mae en serrant la mâchoire.
-Vous voulez que j'essaie ? Proposa-t-il en se rapprochant des barreaux de la cage.
Cette fois-ci, Mae tourna la tête vers lui, le regarda un instant, puis se leva et avança vers lui.
-D'accord, essayez. Dit-elle en lui tendant son bras.
Le jeune homme saisi l'un des poignets de la jeune femme et tira aussi fort qu'il pouvait sur le bracelet en cuir. Sans succès.
-Pourquoi ça ne marche pas ?! Ça devrait s'enlever !
-Laissez tomber, c'est inutile...
Elle retira son bras de l'espace entre les barreaux et parti se rassoir dans un coin de sa cellule.
-Au fait, reprit-il, sergents James Barnes, 107e d'infanterie.
-Mae Dixon. Vous m'avez l'air bien enthousiaste pour quelqu'un qui est enfermé...
-Eh bien, Mae, enchanté ! Et je ne suis pas enthousiaste, simplement optimiste. On s'en sortira. Et puis ça faisait un moment que j'étais seul ici alors une voisine de cellule et quelqu'un avec qui parler me réjouis !

Mae rit un peu, mais hocha simplement la tête.

-Et bien je suis ravie de vous connaitre également, James.
-Je préfère qu'on m'appelle Bucky. Répondis-ce dernier, un sourire aux lèvres.
-Bucky ? Quel est le rapport avec James ?
-James Buchanan Barnes. Expliqua-t-il.
-Très bien Bucky. Vous savez où on est, au juste ?
-En Allemagne, dans un camp de travail particulier, à ce que j'ai compris. Vous venez d'arriver ?
-Oui... Et vous ?
-Je suis là depuis... Je ne sais plus... Plus d'un mois, je crois... Quel jour sommes-nous ?
-Fin octobre, le 27.
-Je suis arrivé début aout. Où en est la guerre ?

La jeune femme voulut répondre, mais quatre soldats franchirent la porte, deux d'entre eux se dirigèrent vers la cellule d'Mae et les deux autres vers celle de Bucky. Simultanément, ils ouvrirent les portes grinçantes des cellules. Bucky eu le temps de voir Mae se débattre comme elle le pouvait, mais les soldats semblaient beaucoup plus forts que la jeune femme. Les soldats l'emmenaient vers la porte qui faisait face à la troisième cellule.

Cette salle contenait les pires des machines de tortures, Mae le savait au premier coup d'œil. Il y avait un long fauteuil, pour s'allonger. Deux bras métalliques y était attachés, et au bout de celles-ci, il y avait une sphère -en métal également. Bucky tentait de se débattre pour aller aider la jeune fille, mais les soldats le firent sortir de la salle et l'emmenèrent avec les autres prisonniers qui travaillaient sur la production d'arme, seulement à quelques mètres. Bucky connaissait bien la pièce dans laquelle ils emmenaient Mae et entendit des cris de douleurs en émanés au bout de quelques instants.

Au début, Mae avait lutter pour ne pas hurler, car c'était tout ce que les soldats attendaient. Mais, les deux bras métalliques s'étaient rabattus sur sa poitrine et envoyait des électro choques beaucoup trop forts pour que la jeune fille garde le silence. Elle sentait chaque brin d'électricité se rependre incessamment en elle, tous ses muscles arrêtaient de fonctionner. Après dix minutes de ce supplice, ils passèrent à une autre de leur machine. Mae sortit de la pièce au bout d'un moment, et les soldats la jetèrent encore une fois sur le sol froid et humide de la cellule.
Mae ne bougea pas quand son corps heurta violemment le sol, et gémit simplement de douleur, avant de perdre connaissance à nouveau.

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