Chapitre 26

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NDA : Je vous préviens juste que ce chapitre comporte une scène un peu violente (bon je pense qu'on a vu pire, mais au cas où vous seriez un peu craintifs au niveau du sang, je préfère vous prévenir)... Bonne lecture ! ^^

— Tu es prête ?

Lyssandra s'obligea à émerger de ses pensées. Le fait qu'Alisée monte dans sa chambre était assez rare et elle méritait bien une réponse. La vampire la fixait avec inquiétude depuis l'embrasure de la porte, n'osant entrer dans la petite pièce qui devait lui rappeler son lot de mauvais souvenirs.

— J'attends simplement que vous partiez et je mettrai ma robe, répondit la Neutre en se tournant vers sa visiteuse.

Elle faillit pousser une exclamation face à la splendeur d'Alisée. Cette dernière et les deux autres vampires avaient revêtu leurs tenues de soirée définitives juste après s'être servies du sang de Lyssandra. La robe que portait la sublime jeune femme était d'un rouge foncé qui lui allait parfaitement. Le bustier et la jupe volumineuse étaient assez simples, mais Alisée aurait de toute façon eu l'air exceptionnelle même avec un sac de jute. Elle ne portait aucun ornement dans ses cheveux frisés qui lui arrivaient jusqu'aux épaules, les ayant laissé lâchés. Seul un collier doré habillait son décolleté, s'accordant à merveille avec sa peau métisse.

— Dame Miranda et Kristal sont encore occupées avec leurs coiffures et le soleil ne va plus tarder à se coucher, déclara-t-elle à voix basse. Je voulais m'assurer que tout s'était bien passé avec ton ami. Il t'a donné ta bague ?

Ton ami. Ton ami le fils du Grand Alpha. Lyssandra n'arrivait toujours pas à aligner ces mots dans son esprit tant ils lui paraissaient incompatibles. Pour toute réponse, elle sortit l'écrin qu'elle avait caché dans sa poche. Elle l'ouvrit et Alisée plaqua une main sur sa bouche, époustouflée par l'éclat de la pierre et la finesse de l'anneau.

— Que t'a-t-il demandé en échange ? s'enquit-elle aussitôt, son émerveillement balayé par l'appréhension. Cela a dû lui coûter sacrément cher...

La Neutre lui aurait volontiers parlé de ce qu'elle avait appris sur lui, sauf qu'elle en était tout simplement incapable. La révélation de Julian l'avait littéralement laissée sans voix et il était reparti sur son cheval sans être parvenu à lui arracher un mot. Il lui avait demandé une centaine de fois si elle se sentait bien, s'était confondu en mille excuses, lui avait promis de tout lui expliquer dans la soirée, mais Lyssandra s'en souvenait à peine. Il l'avait suppliée de dire quelque chose, mais pris par le temps, n'avait pu insister.

Désormais, même après des heures à se remémorer tous les moments qu'ils avaient passés ensemble, la jeune fille ne pouvait se faire une raison.

Elle refusait d'admettre que tout n'avait été qu'un mensonge.

— Il ne m'a rien réclamé, fit-elle d'une voix lointaine en refermant l'écrin d'un coup sec.

Le front d'Alisée se plissa. Elle devait certainement avoir compris que quelque chose n'allait pas, mais n'eut pas le temps de formuler sa question.

— Alisée ! cria Dame Miranda depuis les étages inférieurs. Nous partons ! Pourrais-tu nous faire la grâce de te dépêcher ?

— Désolée, je me suis rendu compte que je n'avais pas pris assez de sang pour tenir la soirée !

Après avoir jeté un dernier regard encourageant à Lyssandra, elle s'en alla d'un pas vif. Quelque temps plus tard, la jeune fille se leva de son lit et observa discrètement les vampires monter à bord du carrosse. Pour l'occasion, Dame Miranda avait fait venir du village un Neutre faisant office de cocher qui les conduirait jusqu'au château. Lyssandra s'assura que chaque vampire était bien montée à bord, puis attendit que le carrosse soit hors de sa vue avant de sortir l'ancienne robe de Kristal.

Elle essaya d'enfiler sa tenue le plus vite possible, mais malgré tous les ajustements qu'elle avait effectués, la robe restait beaucoup trop serrée. Comment Kristal fait-elle pour avoir une taille si fine ? Mais peu lui importait de se sentir à l'étroit. Elle avait réussi à enlever au vêtement tout son ridicule et le résultat était même plutôt joli, à défaut de pouvoir rivaliser avec les splendides robes d'Alisée. Il fallait dire qu'avec le vert vif absolument hideux du tissu, Lyssandra n'aurait de toute façon pu espérer d'obtenir quelque chose de divin...

La Neutre ne s'encombra pas de peaufiner sa coiffure et attacha simplement ses cheveux blonds en un chignon rapide. Elle rangea précautionneusement l'écrin contenant sa bague dans une poche qu'elle avait pris soin de coudre dans sa robe. Par prudence, elle prit également sa boîte de Fortifiants. Une fois qu'elle eut quitté sa chambre, une courte hésitation la traversa avant de descendre les escaliers. Elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose. Machinalement, elle se dirigea vers la petite pièce qui lui servait de salle de bain. Attrapant le seau lui servant à remplir sa baignoire, elle souleva l'espèce de petit couvercle qu'elle avait placé au fond de l'objet afin de fabriquer un double fond.

Le poignard en bois que lui avait donné la louve l'ayant sauvée de son attaque de vampire s'y trouvait toujours.

Lyssandra n'était pas sûre qu'introduire une telle arme au palais du Grand Alpha soit une excellente idée. Cependant, elle avait l'impression qu'elle se sentirait mieux en gardant ce poignard à ses côtés. Elle ignorait quel usage elle pourrait bien en faire, sachant qu'elle se pensait bien incapable de se servir d'un tel objet, mais elle le glissa quand même dans une poche de sa robe.

Sans plus perdre de temps, elle dévala les escaliers à toute vitesse. Elle s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte d'entrée quand celle-ci s'ouvrit à la volée. La jeune fille recula brusquement et sentit son sang se glacer dans ses veines lorsque Dame Miranda fit son apparition.

— J'en étais sûre, gronda la vampire entre ses dents, tout en étudiant Lyssandra de la tête aux pieds.

Sans laisser à la Neutre le temps de réagir, elle se jeta sur elle à vitesse vampirique et la plaqua contre le mur le plus proche. La tête de Lyssandra heurta violemment la paroi, mais elle ne prit pas la peine de s'en formaliser. Toute son attention était concentrée sur les yeux verts de Dame Miranda, étincelant d'une haine féroce. Les traits du visage de la femme exprimaient une colère terrible, de celles que la jeune fille craignait tant.

— Alors comme ça, tu croyais vraiment que tu allais t'en sortir si facilement ?

La vieille vampire maintenait sa victime contre le mur avec une force que Lyssandra ne soupçonnait même pas possible. Elle savait que les buveurs de sang disposaient d'une puissance décuplée, mais celle de Dame Miranda était inqualifiable.

— Tu es vraiment pire que ta mère, siffla-t-elle comme un serpent.

Sans crier gare, elle asséna une gifle à la jeune fille qui en eut le souffle coupé. La douleur était si brûlante qu'elle ne se rendit pas compte que sa lèvre était fendue et que du sang s'en écoulait.

— Que pensais-tu faire ? reprit Dame Miranda en l'empoignant par les bras et en la secouant avec frénésie sans se préoccuper de la tête de la Neutre qui ne cessait de cogner le mur. Tu me prends pour la reine des imbéciles ?

Ses ongles entrèrent dans la chair des bras de Lyssandra et ne la lâchèrent que pour la projeter contre les escaliers. Elle se prit l'arête d'une marche en plein dans le ventre et se mit à tousser. La douleur l'étouffait. Elle n'était plus capable de se concentrer sur quoi que ce soit tant sa vision était trouble. Elle resta recroquevillée sur les escaliers, telle une pauvre créature agonisante, sans que sa main ne soit capable de sortir son poignard. De toute façon, elle était trop faible pour tenter tout affront... ou presque.

— Allez-y, fit-elle en se forçant à tourner la tête vers Dame Miranda. Tuez-moi. Qu'est-ce qui vous retient ?

À présent qu'elle savait que tous ses espoirs pour la Nuit des Bagues étaient perdus, elle se moquait bien que la vampire la tue. Cette dernière tremblait de rage dans sa robe d'apparat et quelques mèches rousses s'échappaient de sa coiffure parfaite. Elle se jeta à nouveau sur la Neutre et l'aurait sans doute achevée sans l'intervention salvatrice d'Alisée.

— Arrêtez ! s'écria-t-elle sans que Lyssandra n'ait jusque-là remarqué son arrivée. Regardez dans quel état elle est ! Vous allez la tuer !

Rien qu'à voir ses bras ensanglantés à travers ses yeux mi-clos, la jeune fille devina qu'elle devait vraiment faire peur à voir.

— Retourne dans le carrosse immédiatement, Alisée, persifla Dame Miranda sans se retourner vers l'intéressée.

Son regard glaçant ne quittait pas la misérable chose qu'elle avait épargnée de la mort pendant tant d'années. Épargnée ? Non. En vérité, elle l'avait tout simplement privée d'échapper à son sort. La Neutre comprit qu'elle n'allait plus subir cette privation encore très longtemps. Elle fut prise d'une nouvelle quinte de toux et au goût métallique qui se répandait dans sa bouche, elle comprit qu'elle devait certainement cracher du sang.

— C'est moi qui l'ai encouragée à aller à la Nuit des Bagues, déclara Alisée d'une voix ferme. S'il y en a une sur laquelle vous devez passer vos nerfs, venez, ne vous gênez pas. Mais laissez-la tranquille.

— Retourne au carrosse tout de suite ! répéta la vieille vampire avec encore plus de véhémence que la première fois. Je vais régler cette affaire une bonne fois pour toutes. Le fantôme de Rosaley nous a assez hantées.

Sur ces mots, Dame Miranda fondit sur Lyssandra et lui planta ses affreuses canines dans le cou. Elle s'y prenait avec une telle violence que Kristal, venant tout juste d'arriver, poussa un cri d'effroi suraigu. À ce stade, la Neutre était si accablée par la douleur qu'elle n'avait presque pas conscience de ce qui se passait autour d'elle. Elle ne pensait même plus à la Nuit des Bagues qui l'avait obsédée pendant les derniers jours, ni au fait qu'elle ne deviendrait pas une louve.

Plus son sang la quittait, plus une seule pensée persistait : elle ne saurait jamais pourquoi Julian lui avait menti.

— Arrêtez ! ne cessait de crier Alisée tandis que sa "mère" ne relevait pas la tête du cou de sa victime. S'il vous plaît, je vous jure que vous pourrez faire de moi ce que vous voulez !

La jeune femme tentait de tirer Dame Miranda en arrière, mais sa force surnaturelle n'égalait pas celle de la vampire âgée de plus de deux siècles. Kristal, quant à elle, était incapable de remuer d'un millimètre ou de formuler une quelconque parole.

— Je vous en prie, arrêtez ! s'écria Alisée dans une supplique désespérée alors que Lyssandra se sentait perdre conscience petit à petit. Miranda, c'est la fille de James !

Soudain, la Neutre fut saisie d'une impression de déjà-vu. Ce n'était pas la première fois que la vieille vampire la battait à mort. Elle l'avait déjà fait des années plus tôt, lorsque Lyssandra n'était qu'une petite fille. Cette dernière aurait pu s'en souvenir, mais pour la protéger, son esprit avait enfoui ce moment aux confins de sa mémoire.

C'est la fille de James. Elle comprit pourquoi le prénom "James" lui avait semblé si familier lorsqu'elle avait entendu Hilda le prononcer. Alisée avait déjà usé de cette phrase pour raisonner Dame Miranda. Seulement, la fillette avait été si traumatisée qu'elle n'avait pu s'attarder sur ce détail.

Lyssandra ne paraissait pas être la seule à laquelle de vieux souvenirs venaient de remonter à la surface. Dame Miranda avait brusquement relâché sa prise à l'instant même où elle avait entendu les paroles d'Alisée. Il ne restait à la jeune fille que la dose de sang minimale pour rester en vie, mais elle se forçait à garder les paupières ouvertes, bien décidée à ne pas perdre une miette de la réaction de la vampire. Celle-ci regardait la Neutre droit dans les yeux, mais on aurait cependant juré que ce n'était pas Lyssandra qu'elle voyait. Son regard animé par la haine et la colère à peine quelques secondes auparavant semblait désormais recouvert d'un voile de... larmes ?

Dame Miranda perdit cette expression troublée en un instant, si bien que la Neutre crut que son esprit embrumé l'avait imaginée. Néanmoins, les mains couvertes de sang de la vieille vampire tremblaient indéniablement.

— Alisée, Kristal, nous partons sur-le-champ, déclara-t-elle d'une voix chargée de tension tout en sortant un mouchoir pour s'essuyer les lèvres.

Son ton ne laissait la place à aucune contestation possible.

— Elle va mourir si nous la laissons seule ! répliqua Alisée en faisant mine de s'approcher des escaliers où gisait le corps de Lyssandra. Sa gorge saigne encore, laissez-moi au moins lui donner des Fortifiants pour qu'elle...

— Tu en as assez fait pour aujourd'hui, la coupa Dame Miranda avec une fermeté implacable, ayant repris tous ses esprits. Estime-moi généreuse si tu ne reçois pas les têtes de tes petites-nièces d'ici quelques jours...

Alisée tressaillit et ne répondit rien. Kristal, statufiée près de la porte, semblait toujours incapable de la moindre réaction.

— Au moins, dans cet état, nous sommes certaines qu'elle ne ramènera pas ses pattes de rats à la Nuit des Bagues, fit la vieille vampire en sortant de sa robe une paire de gants noirs qu'elle enfila sans trembler. Si elle meurt avant notre retour, alors tel était son destin.

Sur ces dernières paroles, elle ordonna à ses filles de sortir. Alisée tenta de résister, mais après avoir posé sur la Neutre un dernier regard chargé de tristesse, elle s'exécuta. La petite rousse la suivit d'un pas mal assuré et Dame Miranda ferma la marche, claquant la porte avec fracas.

Une fois seule, Lyssandra resta immobile pendant de longues minutes, sentant un liquide chaud continuer à couler le long de son cou. Elle entendait les gouttes de sang tomber sur le sol à un rythme aussi régulier que le tic-tac d'une horloge. Il lui semblait que le moindre mouvement serait une telle souffrance qu'elle en perdrait connaissance. Ses yeux se fermaient tous seuls, mais elle les obligeait à rester ouverts. Si tu t'endors, c'est fini. Mais qu'est-ce qui serait fini, au juste ? Même si elle parvenait à rester éveillée, elle mourrait si elle n'attrapait pas sa boîte de Fortifiants. Il fallait simplement qu'elle la sorte de sa poche.

La jeune fille serra les dents et essaya de remuer son bras droit. Cela réveilla la douleur causée par les griffes de Dame Miranda et les chocs contre les marches. Tout doucement, elle dirigea sa main vers sa poche et peina à maintenir sa prise sur sa boîte. À l'aide de son pouce, elle réussit à en retirer le couvercle et porta avec difficulté le bord du récipient jusqu'à ses lèvres.

Elle commença par prendre trois Fortifiants. Elle attendit quelques secondes, mais ne ressentit aucun effet. Son sang continuait de goutter sur les marches des escaliers. Elle reprit quelques pilules et comme elle se sentait toujours aussi faible, les enchaîna sans compter. Leur affreux goût âcre menaçait de la faire vomir, mais elle ne s'arrêta que lorsque sa boîte fut vide. Peu à peu, elle sentit la douleur la quitter et plus aucune nouvelle perle de sang ne vint s'échouer au sol. Elle tenta d'abord de se redresser, de façon à se retrouver en position assise sur une marche. Sa tête lui tourna dangereusement, mais cette sensation ne dura pas.

Elle se releva sur ses jambes flageolantes en s'aidant de la rampe et fit quelques pas chancelants. Une fois son équilibre assuré, elle ne prit même pas la peine de regarder son reflet dans un miroir et sortit du manoir aussi vite qu'elle le put.

Sa raison l'avait désertée tandis qu'elle s'engageait dans la forêt plongée dans l'obscurité. Elle ignorait si l'on pouvait survivre à une dose de Fortifiants telle que celle qu'elle venait d'ingérer, mais elle ne s'en préoccupait pas. Tout ce qui lui importait, c'était d'assister à la Nuit des Bagues. Elle avait à peine conscience du fait qu'elle était couverte de son propre sang de la tête aux pieds. Sa robe était désormais bien plus rouge que verte, et un énorme hématome s'était formé autour de sa lèvre fendue maintenant cicatrisée.

Elle courait du mieux qu'elle le pouvait, mais sa tenue bien trop serrée l'empêchait de respirer à son aise. Lorsqu'elle arriva au niveau du croisement où elle avait l'habitude de trouver Julian, elle haletait si fort qu'elle n'entendait même plus le bruit de ses pas contre la terre. Elle ne comptait pas s'autoriser la moindre pause, persuadée que si elle s'arrêtait, elle s'écroulerait au sol et ne pourrait plus jamais se relever. Cependant, un carrosse était planté au beau milieu du croisement, et elle fut bien obligée de ralentir le pas si elle ne voulait pas foncer dedans. Elle craignit d'abord qu'il ne s'agisse de celui de Dame Miranda, mais quatre chevaux y étaient attelés.

Elle allait le dépasser sans y prêter davantage attention, quand une femme passa la tête par la petite fenêtre de l'habitacle.

— Halte là ! s'exclama une voix que Lyssandra connaissait bien. Ma pauvre enfant, est-ce bien toi ?

Hilda ouvrit la portière de son carrosse et l'un des deux cochers vint l'aider à descendre, lui remettant une petite lanterne au passage. La Neutre, qui s'était brusquement arrêtée de courir, ouvrit la bouche pour parler, mais n'avait pas assez de souffle pour prononcer ne serait-ce qu'un seul mot.

— Qu'est-ce qui te prend de courir ainsi ? s'enquit Hilda avec inquiétude avant de pousser un cri en découvrant son interlocutrice de plus près. Ma parole ! Tu as fait un détour dans une boucherie ?

La louve la prit doucement par les épaules et l'inspecta avec inquiétude tandis que Lyssandra tâchait de reprendre sa respiration. Ses poumons étaient en feu et ses jambes si flageolantes qu'elle ignorait comment elle faisait pour tenir debout. D'autant que sa surdose de Fortifiants lui donnait une affreuse envie de vomir.

— Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ici ? articula-t-elle après quelques secondes. Pourquoi n'êtes-vous pas au palais ?

— Eh bien je t'attendais ! fit Hilda comme si c'était évident. Je crois avoir vu passer le carrosse de tes propriétaires il y a un moment, mais je...

— Vous m'attendiez ? l'interrompit la jeune fille entre deux inspirations sifflantes. Mais... Mais pourquoi ?

Un petit sourire se peignit sur le visage inquiet de la femme lorsqu'elle déclara :

— Allons, tu ne pensais tout de même pas que Julian allait te laisser sans une bonne vieille louve pour veiller sur toi ?

Note de l'auteure :

Ah lala, que ferions-nous sans les bonnes fées ? ^^ (Ouais bah encore faut-il avoir la chance d'en trouver une...)

Je reconnais que ce chapitre était un peu violent, n'hésitez pas à me dire si vous pensez que je devrais mettre un petit avertissement au début, je ne m'en rends pas forcément compte 😅

Je voulais juste vous prévenir que certains chapitres à venir risquent d'être un peu plus longs que d'habitude. Comme notre chère Nuit des Bagues arrive, j'ai vraiment beaucoup trop de choses à dire et j'ai l'impression que ça "casserait" certains moments si je coupais les chapitres...

Merci à vous d'être encore et toujours là ! ❤️

PS : Ça m'a bien amusée de lire vos réactions face à notre "prince Juju", ce secret commençait à trop peser sur ma conscience... 😉

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