Laissez-moi vous conter,

L'Histoire de cette divinité,

Toujours voué à ses occupations,

Elle se régale des chants et des célébrations,

Gourmande, elle déguste et se nourrit,

Des héros, de leurs histoires et fantaisies,

A La main, son volumen,

Pour Jason, Persée et Alcmène,

Quelques tâches d'encre pour le passé,

Garder le souvenir, pour commémorer,

Elle y honore la mémoire, sa mère,

Grâce à elle, Clio ne laisse rien d'éphémère,

D'une simple caresse du doigt,

Elle écrit, sans être maladroit,

D'un coup d'œil déconcentré,

Qu'elle porte avec intérêt,

A la rivière de sa clepsydre,

Telle une hydre,

Cette créature aux milles visages,

D'un regard, elle le dévisage,

Ce cours d'eau qui s'étend,

Ce diamant d'antan,

Sur ce globe, s'écoule et traverse,

L'inondant de son temps, sans controverse,

En ayant l'oreille aiguisé,

Vous l'entendrez peut-être conter,

La cithare, créé par le magnifique chant,

La tardive trompette, l'accompagnant,

Un jour, elle eut senti mauvaise aventure,

Un désaccord amoureux, en était la nature,

Elle partit blâmer la belle déesse,

Mais, étant d'une saveur vengeresse,

Elle lui répondit d'une manière,

Que certains qualifieraient de particulière,

On raconte qu'elle est tombé amoureuse,

D'un roi voisin, qui y voyait une fin heureuse,

De cette unions, trois bambins sont arrivés,

Montrant ici le bout de leurs nez,

Cette histoire à laissé chez elle,

Une odeur bien moins belle,

L'Histoire de cette gardienne,

L'Histoire de la reine,

Protégeant encore et toujours,

Le temps d'une Histoire, avec amour,

Oui, Clio s'amuse,

Cette belle Muse.